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J'écris de la (science) fiction, laquelle n'autorise pourtant pas toute licence. Les erreurs factuelles, imprécisions ou les oublis sont uniquement de ma part. Tous les lieux décrits dans Laeken sont bien réels. Vous pouvez y faire un tour. J'ignore ce qui se cache dans la réserve faunique du Parc, ce n'est pas loin de chez moi mais on n'y entre pas. Enfin, je n'ai pas essayé.
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Quichotte à cheval sur une truite en kilt
Claude Donnay
- MaelstrÖm reÉvolution
- Bookleg
- 14 Décembre 2024
- 9782875055101
Quichotte 2.0, à cheval sur son vélo cargo « Italia for ever » et flanqué de Sancho Panzani, livre des pizzas à domicile, la tête farcie à la truite de Brautigan, son friend à confidences.
« Je ne suis pas poète » clame-t-il dans les rues et les venelles, « je patauge dans l'humide, là où se mouillent les égarés, les désarçonnés vidés de leurs étriers par une lance plus longue, plus dure au corps, une lance qui fouille la faille béante sous la cuirasse », tandis que la Big Horn coule dans les rues de Bruxelles ma belle et que Dulcinana slamme des vers « cousus de lune et de rires sans fin, juste pour tenir à distance la raison et les mains qui s'effilochent dans la solitude ». -
Ces pages ont contribué à sauver un homme de son passé. Son histoire, Walter Littlemoon l'a longtemps gardée en lui. C'est sa compagne, Jane, qui l'a patiemment aidé à assembler ses souvenirs en prenant note sous sa dictée de la tragédie d'une existence, la sienne, qui fait écho à celle de son peuple. "Tuer l'Indien dans l'enfant pour sauver l'homme" fut la devise immonde des pensionnats fédéraux dans lesquels Walter et tant de ses frères ont été enfermés ! Il faut se représenter la scène : le Sioux Lakota de 80 ans, dans la réserve de Wounded Knee, parlant, le regard fixe, à la manière des anciens, pendant que Jane rapporte les persécutions, les brimades, le déclassement social, le racisme, la tentation d'en finir, mais aussi le sursaut qu'a permis une vision des anviens, et la résilience. En octobre 2021, après la parution de cet ouvrage, le Musée des Confluences de Lyon a invité Walter Littlemoon à prononcer une allocution lors de la grande exposition Sur la piste des Sioux. Il y a découvert, sauvés d'un passé qu'il croyait perdu, les parures et les vêtements de sa famille venue danser à Bruxelles lors de l'Exposition universelle de 1935. À travers le témoignage d'un homme, cet ouvrage nous dit un peuple malmené par l'Histoire, qui se bat aujourd'hui encore pour la survie de sa langue et de sa culture. Walter Littlemoon est né en 1942 à Wounded Knee, siège du dernier massacre d'Amérindiens, dans la réserve de Pine Ridge. À l'âge de 5 ans, il a été arraché à sa famille pour être place de force dans un pensionnat fédéral où il a été soumis aux vexations et à la maltraitance qui l'ont marqué à vie. Après un séjour à l'armée, il s'est engagé dans un travail de résilience à partir de ses racines et dans la défense des valeurs et de la dignité de son peuple.
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Tu es invité pour une lecture de ton nouveau livre édité dans une librairie près de la place Jourdan. Tu as rajeuni dans ce voyage. Le rêve se poursuit. Prendre la parole en public est un défi pour l'enfant timide que tu étais. Tu reconnais la couverture de ton livre, mais le contenu ne correspond pas. La photo sur la quatrième de couverture te ressemble. Mais les lignes écrites ne sont pas les tiennes ! Comme si quelqu'un était intervenu pour te perturber. Quel est ce personnage inconnu qui te déstabilise ? Est-ce ton angoisse ? Tu dois improviser. Pas terrible. Les gens quittent la salle. Les rêves réalisent tes échecs. Ils affaiblissent tes réussites de ta vie active. Deux vies parallèles que tu mémorises. Tu choisis un bassiste pour t'accompagner. Tu te mets à danser sur scène. Tu libères ton corps. Une chorégraphe t'invite à poursuivre la danse.
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Attaquer la bourgeoisie partout. Ne lui laisser aucun répit. Aller même jusqu'à fracasser sa propre tête contre un mur pour en finir avec le petit bourgeois assujetti à la sécurité sociale qu'on porte en soi. Commerce équitable : échange sourire contre sourire.
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Nés dans le confort de la famille noble des Cabayol, Vian et Andrès sont deux frères inséparables. Mais dans un pays où la révolution gronde et où les anciens royalistes fourbissent leurs armes pour renverser la toute jeune République, ils vont devoir choisir leur camp... Grande fresque familiale où les batailles politiques rejoignent les bouillonnements personnels, La Machine est une oeuvre forte, absolue et puissante. Après son roman très remarqué Les Ombres d'Esver, Katia Lanero Zamora nous y dessine des destins inoubliables. "Les personnages. Mon dieu les personnages de ce roman. Incroyablement humains, chaleureux, captivants. Dès le début, Andrès et son frère Vian se sont logés dans mon petit coeur de lectrice, l'un grâce à sa passion, l'autre grâce à sa douceur. Et surtout, grâce à leur amour inconditionnel qu'ils se vouent. Ils sont d'un charme fou, on ne peut que les aimer et les comprendre, on veut les suivre." Life is a real book "Katia Lanero Zamora nous emmène dans un Panîm imaginaire, écartelé entre familles nanties et Ongles sales, où la révolution de « La Machine » est en marche. Efficace. Lisez le premier chapitre." Le Soir "Je dis WAOUW!! Cela faisait longtemps que je n'avais pas vibré de la sorte dans un livre. Une intrigue prenante, des personnages attachants, un récit fluide et agréable, un rythme soutenu, des rebondissements qui donnent le frisson..." Julien Buckens sur FB
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"Résurgence du passé", même si l'auteur ne le dit pas explicitement, se déroule au camp de Karameh, entre marais, roseaux et Jourdain. Toutefois, le roman n'a rien de réaliste et ne décrit qu'incidemment la situation des réfugiés. Celle-ci est bel et bien présente (le père de la jeune femme assassiné par la Haganah, l'épopée d'un oncle qui aurait guidé les troupes irakiennes en 1948, le retour clandestin du père dans son village pour en rapporter une grenade - fruit - symbolique), mais elle y sert de toile de fond, mêlée à la présence des fantômes des proches disparus. Le roman narre avant tout, dans un sfumato poétique, l'initiation au désir infiltré de romantisme qu'éprouvent deux adolescents pour une jeune femme. Par fragments, le narrateur - "je" - laisse émerger de sa mémoire un passé infiltré de rêve, de légende et de nostalgie, où "il", son ami d'enfance, et lui-même subissent la fascination d'"elle". Je est surnommé le Chrétien, parce que sa mère, fidèle de cette religion, a offert une croix à son mari musulman, qui la porte depuis toujours. Il, quant à lui, est dit l'Irakien, son oncle s'étant forgé une légende sur le fait - sujet à caution - d'avoir servi de guide à une unité d'artillerie irakienne lors de la guerre de 1948 et d'avoir recueilli les larmes de ses officiers après la défaite. Elle, c'est la jeune épouse du vieux hadji, homme d'une grande bonté, qui l'a recueillie en même temps que sa mère après l'assassinat de son père par des terroristes de la Haganah. Un roman de haute poésie et de sensualité diffuse, où les fantômes des morts et de la terre natale nimbent d'un sfumato poétique l'initiation au désir infiltré de romantisme qu'éprouvent deux adolescents pour une jeune femme, elle-même frémissante du trouble qu'elle inspire. Ghassan Zaqtan est né dans une famille de réfugiés palestiniens en 1954, six ans après la Nakba - "la catastrophe". Chassée de camp en camp, sa famille émigre à Amma, puis Beyrouth, Damas, Chypre, Tunis. Zaqtanl se fait connaître comme poète. Son oeuvre poétique, forte d'une dizaine de recueils, a été traduite dans une dizaine de langues. Il est également l'auteur de trois romans et de scénarios de films documentaires. Il a reçu le prix international de poésie Griffin et le Mahmoud Darwish Excellence Award, a été nominé à deux reprises pour le prix international de littérature Neustadt de l'université d'Oklahoma et suggéré pour le prix Nobel de Littérature. Il est encore journaliste, éditeur, traducteur et haut fonctionnaire au ministère palestinien de la Culture.
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Les nouvelles de ce recueil racontent la confrontation entre des personnages qui se ressemblent ou pas, qui s'aiment ou pas. Chaque histoire est un spectacle qui met en scène des êtres pour qui l'heure de la vérité a sonné. Peut-être... Pas sûr. C'est si difficile. Parfois ils se taisent, parfois ils parlent trop, parfois ils rient pour une bêtise, parfois ils mentent, il leur arrive même de toucher la cible en plein coeur. Croient-ils. Quelle importance après tout, pourvu que le ciel qu'ils contemplent si souvent ne leur fasse pas faux bond. Michel Lambert est l'auteur d'une vingtaine de livres, romans et recueils de nouvelles. Il a obtenu de nombreux prix littéraires, dont le prix Rossel et le Grand Prix de la nouvelle de la SGDL.
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