À l'hiver 2022/2023, Papier Machine n°13 s'est entichée du mot COUETTE qu'il étire sur ses 112 pages imprimées en couleur et presque en relief.
Au sommaire de ce numéro : des spéculations archéologiques, des protubérances matinales, des mondes sauvages, un coussin, des mots résistants, des spéculations capillaires, l'obscurité comme vous ne l'avez jamais vue, un massacre, du trafic d'organes, les débuts d'un autre monde, une plongée aquatique, de l'esthétique mouillée, des révolutions ouvrières, une ouvrière révolutionnaire, des histoires sur l'amour, des corps nus, des corps revêtus, des nuisibles désirables, des plumes, des animaux nocturnes, des écarts de prononciations, des animaux qui parlent, des animaux morts et/ou disparus, et encore d'autres d'animaux qui parlent, beaucoup d'animaux qui parlent.
Papier Machine n°12 portera sur le mot GRUE et flambe avec ses 112 pages coupées découpées colorées.
Au sommaire de ce numéro : Des mikados conspirateurs, les ravages du Kung Fu sur un Bruxellois, de la peinture shiny bright, une sombre histoire de rue et de miroir, une bibliothèque aux fondations rhizomatiques, un tableau Excel qui parle et qui chante, les pensées d'un kiné, des jambes dans le vide, de la colère au bord des lèvres, la peur des comètes, des containers et des oiseaux, une balade en musanthropie, une plante qu'on appelle Robert, du sucre imbibé de tristesse, du cul - mais romancé, les p'tits trucs bien-être d'une ingénieure des ponts et chaussées, la lutte de PLU et bien d'autres choses encore.
Avec les contributions de Christine Aventin, Jayashree Stella, Axel Houillier, Mamoste Dîn, Keridwen François-Merlet, Clara Nizzoli, Norma Berardi, Arthur Lacomme, Juliette Volcler, Aldwin Raoul, Mabeye Deme, Olivia Molnár, Vitalia Samuilova, Mélina Ghorafi, Valentine Bonomo, Marc Rillet, Kaoutar Chaqchaq, Aliette Griz, Antonin Crenn, Anne Penders, Marie-Ange Tincelin, Chloé Plassart, Gyula Molnár, Lucie Combes, Leslie Doumerx, Lola Massinon, Aurélien Caillaux, Aggelos Detsis, Adrien Lafille, La bibliothèque la Grue, Étienne Joanny.
Au sommaire de ce numéro : des plans sur la comète, du complotisme de salle de bains, les tribulations d'un type en quête de sensations, un tapis de verdure noir et blanc, des non-dits familiaux en 3D, une géographie des semelles crottées, des flutes du fond des âges aux origines de la musique et une bande de chaussures qui ne pensent qu'à picoler, des sacrifices au Dieu Res, des poils bleus, des poils tout court, du fil et du foin, encore des poils bleus, tout ce que vous ne vouliez pas forcément savoir sur les orteils, une page 66, une bataille complètement dérangée, un texte à lire à voix haute, des têtes à toutes les fenêtres et du sang plein l'hôpital. Mais aussi de la poésie et des corps liés, fâchés, des rencontres à l'aveugle qui n'ont vraiment rien à voir avec du speed dating, des tapis d'excuses, une morte et des sourires forcés, des luttes sociales et des corps liés, toujours, fâchés, aussi, et enfin, des cheveux en pétard
Des monstres feuillus, des champignons par dessous la jupe, de l'amour en altitude et en chaussettes, une plaidoirie contre Sainte-Beuve (ou presque), du saucisson comme vous n'en avez jamais vu, du rififi dans la traduction, de l'infra-ordinaire, des lettres effacées, de la typographie éclairée, un intérieur surpeuplé, des pourparlers non-éducatifs, une brochettes de feignasses, un précis de philosophie saltoïste, un où est Charlie sans Charlie mais plein de poésie, des souvenirs d'Algérie, les débuts d'une recherche prometteuse, un trip musical collé conté, de la gravure sur papier publicitaire, des UniversiTerres en colère, des rouages explosifs, un traité du Nananère, du noir et blanc, des synonymes, de la poésie, une partouze, un Tribunal des mots et bien d'autres choses encore.
Voilà cinq années que Papier Machine choisit, puis soumet des mots à qui veut bien les entendre, faisant de chacun d'eux le terreau de chaque numéro. C'est sa manière de ne pas consentir, de ne pas accepter de se laisser déposséder du langage, de refuser « les mots sans les choses » qui nous privent de notre capacité à décrire et à agir, de réaffirmer que ces choses n'existent pas en dehors des mots, qu'on ne peut les concevoir qu'avec eux et que lorsqu'ils manquent les choses se dérobent. C'est sa manière de ne pas se laisser figer par les langues et leurs grammaires. Si nous choisissons habituellement un mot qui n'est pas un thème, c'est pour éviter de baliser les champs d'exploration, pour laisser plus de place à une forme de connaissance ou à des émotions qui devraient beaucoup à la surprise.
Au sommaire de ce numéro six, follement régenté par le très ordinaire TOURNIQUET, les confidences d'un homme qui mourrait chaque jour, une plongée à l'ombre des jardins d'enfants, de la physique quantique pour les (pas complètement) nuls, les pérégrinations sonores d'une boule lancée en pleine cuisine, des chevaux, des grenouilles, des éléphants, des poulpes barbouillés, une chouette chouette, mais aussi des humains emmaillotés, un entretien avec une barrière mal entretenue, la grandeur et la décadence de villes invisibles, un catalogue poétique à la gloire des couleurs, une tomate céleste, un geste de survie en milieu tropical et bien d'autres explorations et folies nécessaires.
Le numéro 9 de Papier Machine fait le tour, le détour et les retours du mot PLATEAU sur 112 pages en couleur. On y trouve une plongée dans l'univers obscur d'un plateau de téléréalité, un entretien éclairant sur le bon usage qu'on peut faire ses émotions, de grandes routes, des têtes coupées, des idées avortées, des cercles de couleurs qui font rêver, des terroristes inventés, de la poésie montée sur ressort, des circuits de résistance détaillés par le menu, des objets qui voyagent (presque) tout seul, des gens empilés, des gens rapprochés, des illusions d'optiques et d'autres enjeux identitaires, un antijeux dont vous serez l'anti-hérosine, des cartes du monde et des désirs d'emprise. Avec les contributions de : Hugues Leroy, Raquel Santana de Morais, Frédéric Fiolof, Hervé Laurent, Dorothée Richard, Antonin CRenn, Valeria Scricco, Nicolas Fong, Vincent Puente, Laura Quiñonez, Antoine-Toussaint Casanova, Édouard Cour, Coucou Mag (Matthieu Cauchy et Romain Cavaillon), Margaux Frasca, Ségolène Thuillart et Harold Mollet, Axel Houiller, Mehani Patrigeon, Benoît Piret pour le Raoul Collectif, Aurélie Jeantet, Adrien Giraud, l'ARER (l'Axosociété Royale de l'Entohmologie de la Résistance), Vitalia Samuilova, Leïla Sebbar, Boris Hennions et Florian Targa. Mis en page par Claire Allard.
Au sommaire de ce numéro cinq, sur lequel plane l'ombre de oeUF, il y a entre autres la véritable histoire d'un casse typographique, le récit des jours sombres où les poules ont arrêté de pondre, des révélations fracassantes sur la conspiration du point d'exclamation, une épiphanie ophtalmologique, un survol des outils d'alphabétisation de notre inconscient, les tribulations d'un botaniste muet, une omelette Jackson Pollock, une parabole dans l'El Dorado de Fukushima, les mémoires d'un pleurnichard, la plongée dans les entrailles administratives d'un mouroir, du sexe aveugle évidemment, un voyage au panthéon céleste, un entretien avec un mort, l'exploration de potentiels probables, une notice pour monter son propre nid en kit, de la cavalerie fragile, des Aphrodites et des Setidorhpa, des camaïeux en cul de poule, une ode dionysiaque aux champignons, un florilège de brevets d'inventions à faire saliver un ion positif, une histoire populaire de la couille, et bien d'autres encore.
Au sommaire de ce numéro sept, de lourdes révélations au sujet d'un rocher biscornu, d'une éponge carnivore, de larmes de crocodile bientôt côté en bourse, mais aussi, les derniers coups de hanches d'une grande figure du Macumba, de la militance par le bout du nez, des fonds marins et des fonds de verres, des morts par poésie, de la langue des vagues, du mal-être au corps, des langues qui fourchent ou qui s'emballent, Bourdieu et Bourdon, l'origine de l'art, une théorie photographique de l'évolution, une fugue à bout de crayons, etc., etc..
Papier Machine numéro 8 a élu le mot Corne pour réducteur en chef. Du haut de ses cinq lettres, il a tranché dans l'étendue de ses possibles pour extraire de sa substantifique moelle ce numéro de 96 pages, imprimé à 600 exemplaires sur du papier recyclé et cousu au fil de lin. Au sommaire de ce numéro huit, un précis de taxidermie à usage social, une enquête lexicale doublée d'une polémique pâtissière, un lapsus de caisse enregistreuse, un hommage anti-mythe, un conte d'apothicaire, des canonisations électriques, des mensurations-hameçons, des brevets-gloutons, le retour de la lune dans nos campagnes, des dérives homonymiques, de la cochonnaille dystopique, un traité de pilosité générale, un requiem pour une attente, une épopée immobile, neuf carrés magiques et vingt-trois jeudis de novembre à 17h32. Il a été mis en page par Mikail Koçak (Mermermer) et imprimé à Snel (Liège). Avec les contributions de : Benjamin Baret, Émilie Gomez & Florian Tixier, Adel Tincelin, Stéphanie Paulus, Bertrand Serra, Antoine-Toussaint Casanova, Maryline Desbiolles & Rochegaussen, Benjamin Leclercq, Grégory Voivenel & Denis Defarges, Lola Avril, Maïa Vandaele, Harold Mollet & Ségolène Thuillart, Dimitriois Mastoros, Lucie Combes, Raphaël Touron, Deniz Erbas, Coline Sauvand, Valentine Bonomo, Elsa Brès, Clarisse Galey.
Papier Machine est une revue grenade, dotée d'un manifeste, qui a décidé de soustraire sa tête à la guillotine du tout numérique. Deux fois par an, un mot big-bang sera à l'origine de tout le reste. À partir de ce mot, contrainte ludique d'héritage oulipien, nous mettons autour de la table à dessin, de la machine à écrire, du papier à rêver, la diversité des lectures portées sur notre monde. De l'artiste conceptuel à l'architecte en passant par le sociologue, l'illustrateur et le journaliste, la revue Papier Machine est le carrefour où se rencontrent les champs d'exploration de notre quotidien sans jamais l'asservir « aux bâtons flottants de l'actualité », pour reprendre les mots cravaches de Balzac.
Le premier numéro de septembre 2014 se construit autour du mot «SOUFFLE». Il abrite les travaux d'une vingtaine de contributeurs (chaque contribution est inédite et exclusive) ainsi que des rubriques récurrentes, pour faire danser les mots, atomes de notre langage. Dans ce premier numéro, mis en page par Paul Marique Paul Marique Un être moderne opérant dans les domaines du graphisme, du sensible et de la musique criée. Quotidiennement, il met en place des moyens hyper techniques afin de donner du sens à des choses vidées de leur beauté. En secret, il co-rédige une liste de mots supers. Ce sont des mots, mais qui sont supers. Aussi, il a un attrait tout particulier pour la poésie qui ne se revendique pas et pour les objets à lire qui sont aussi de beaux objets (à lire), on trouve les contributions de : Pierre Barthe´le´my, Howard S. Becker, Christian Bujold, Lucie Combes, Gaëlle De Guardia, Ben Dessy, Natalie Lafortune, Nina Bonomo, Milady Renoir, Maud Marique, Hugo Moser, Rirbaucout, Martin Wautié, Boris Hennion, Diego Thielemans, Florian Tixier, Emily Macintosh, Petro Tarasov, Jean-Patrice Courtois, Yohann Quëland de Saint-Pern, Clément Boileau.
Au sommaire du numéro deux, dirigé d'une main de bois par le mot TRAPPE, il y a des histoires de castors pelés, du papier tue-mouche, des chemins pierreux dans des marécages lituaniens, des théories fumeuses, des égouts et des couleurs, la genèse oubliée d'un Dieu désabusé, des légos humains et des palindromes à faire pâlir un dromadaire.
Pour ce numéro trois de Papier Machine, 33 esprits fertiles sont à l'origine de contributions inédites et exclusives. 112 pages en couleur seront imprimées et reliées en décembre 2015 Au sommaire de ce numéro trois, sur lequel, une fois n'est pas coutume, le mot Manche dicte sa loi, il y aura la visite intérieure d'un bodybuildé en voie de pourrissement, une enquête exclusive sur le rituel du « gromanche », une invasion de poignées, un entretien entre la langue et la salive, les notes pour plus tard d'un cinéaste qui ne savait pas finir, les sculptures explicatives de l'amour à la plage au temps du débarquement, le récit de la stagnation migratoire, des questions sans réponse, la preuve par a+b que les bateaux ont des pieds, un conciliabule de mariachi comanche et un dictionnaire au compas trop profondément enfoncé dans l'oeil.
Parmi les 33 contributeurs, Bruno Fern, apôtre de la craduction, Gaspard Delanoë, chef de file du parti politique PFT, le Parti Faire un Tour, Aïko Solovkine, auteure remuante à la plume trempée dans l'arsenic, Antoine Boute, poète performatif, chantre de la révolution bio-hardcore, Vincent Tholomé, écrivain habité et habitant, Anne Corté, fondatrice à la dynamite de Ouistiti glace, Coline Sauvand au pays des tord-boyaux. et une volée d'autres bizarroïdes et géniaux inventeurs, écrivains, illustrateurs, documentalistes, architectes, photographes, sans oublier nos adoré-e-s inclassables sans-étiquettes.
Pour ce numéro quatre de Papier Machine, 26 esprits germinatifs sont à l'origine de contributions inédites et exclusives. 112 pages en couleur seront imprimées et reliées en mai 2016 et dans vos librairies en juin de la même année (tiens donc, quelle coïncidence).
Au sommaire de ce numéro quatre, sur lequel, ne refusant jamais l'exercice, le mot COIN dicte sa loi, il y aura entre autres, des images de la création du monde en 1974, une conférence d'ornitho-architecture, un complot déambulatoire, une imagerie des parlers cérébraux, la psychanalyse d'une andouillette, une partition à trois bitumes, la formation d'un chien truffier, un jeu d'oie pour souris, et l'étymologie secrète de la signature.
Parmi les 26 contributeurs, Luc Schuiten, chantre de l'habitation bio-climatique, Gregory Voivenel, photographe des cycles, les soeurs Doumerc, journalistes siamo-polymathes, Jérôme Poloczek, hyper-obsessionnel des cadres et des marges à la plume légère, Les Halles de Schaerbeck, néo-dédalistes, batisseurs d'espèces d'espaces, Aïnhoa Jean-Calmettes, directrice de la revue Mouvement, Adèle Jacot, créatrice d'arsenaux et co-fondatrice de Journal Intime de Quartier... et une volée d'autres intubables et géniaux inventeurs, écrivains, illustrateurs, architectes, astronomes, sans oublier nos adoré-e-s inclassables sans-étiquettes.
Les membres du coin :
Adèle Jacot, Karelle Ménine, Francis Tabouret, Coline Sauvand, Anne Raffin, Alejandra Mejia Cardona, Vitalia Samuilova, Anne Penders, Julie Rouanne, Florent Garnier & Sylvain Chauveau, Antoine Bureau, Coline Sauvand, Jean Pellaprat, Nele Lübbert, Valentine Bonomo, Luc Schuiten, Coline Sauvand, Grégory Voivenel, Leslie & Caroline Doumerc, Romain Maggiolo, Doriane Millet, Dariya Nikolaeva, Rachel Simonin, Pierre-Yves Morel & Francisco Moser, Lucie Combes, Audrey Mérigaud, Les Halles de Schaerbeek, Louise Devin, Aïnhoa Jean-Calmettes, Juliette Framorando, Pieter De Wel, Jérôme Poloczek, Aldwin Raoul, Jean Tertrain, Florian Tixier et Sébastien Lenouvel.