Stéphane Mandelbaum
Près de 40 ans après son assassinat, l'artiste surdoué Stéphane Mandelbaum (1961–1986) ne cesse de fasciner.
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Rediscovering the transgressive, grotesque drawings of a self-proclaimed "good-for-nothing" artist whose criminal ties cost him his life
Driven by fascination as well as contempt, Belgian artist Stéphane Mandelbaum (1961-86) produced hundreds of drawings within a short creative period of just 10 years. As a descendant of Holocaust survivors, Jewish history and persecution was often at the center of his work. His portraits, reminiscent of the strained, tortured figures of George Grosz, include renderings of Arthur Rimbaud, Francis Bacon, Pierre Goldman, his grandfather Szulim and his father Arié, but also of National Socialist criminals such as Joseph Goebbels and Ernst Röhm. He interspersed these sketches with newspaper clippings or coarse, short, disparaging phrases in Yiddish, Italian, French or German. This monograph captures Mandelbaum's haunting, deliberately provocative oeuvre, permeated by his Jewish descent, Belgium's colonial history and the seedy criminal underworld of Brussels--which ultimately claimed his life. -
téphane Mandelbaum (1961-1986) est une comète aux talents fulgurants. Dessinateur, peintre, voyant de sa propre existence, il imagine ses premières funérailles à 4 ans, réalise son premier autoportrait en grand format à 15 ans et tire sa révérence à 25 ans laissant sous nos yeux une oeuvre colossale. Cette biographie fictionnelle est écrite à la première personne. Grand dyslexique et dessinateur prodige, né dans une famille d'artistes, Mandelbaum a très tôt confondu sa vie et son oeuvre. Hanté par la violence, celle du siècle avec la Shoah, celle d'artistes « sulfureux » qui l'ont fasciné (Pasolini, Bacon, Oshima,...), ,...), happé par un imaginaire du banditisme et de la pègre qu'il a en partie partagé avec ses frères, il finira par passer à l'acte à 25 ans, laissant de côté le dessin pour rejoindre le sort tragique des assassinés dans le cadre d'un règlement de compte suite à un vol à main armée. Trente ans après sa mort violente, l'oeuvre de Stéphane Mandelbaum rayonne comme jamais Véronique Sels est née à Bruxelles en 1958. Son roman La ballerine aux gros seins a été traduit en coréen et adapté au théâtre. En 2019, elle a été lauréate de la bourse de création Sarane Alexandrian décernée par la Société des Gens de Lettres à Paris pour ses ouvrages Même pas mort ! et Portrait de Stéphane Mandelbaum
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Stéphane Mandelbaum, une monographie
Stéphane Mandelbaum
- Martin De Halleux
- 6 Octobre 2022
- 9782490393244
Pendant trop longtemps, hormis pour ses proches et une poignée de collectionneurs passionnés, l'oeuvre de Stéphane Mandelbaum est restée dans l'ombre. Sa récente redécouverte l'a enfin remise en lumière aux yeux du grand public et des institutions.
Plusieurs années de recherche auprès de la famille, des amis et des collectionneurs ont permis de découvrir une multitude de documents et de nombreuses oeuvres inédites. Le fruit de ce travail se devait d'être partagé. Des premiers dessins d'enfant aux ultimes « scraboutchas », cette monographie offre ainsi une vision globale de l'oeuvre de Stéphane Mandelbaum permettant d'en mesurer l'importance.
Entre insolence et déférence, légèreté et gravité, Stéphane Mandelbaum sut trouver les références à la hauteur du travail qui l'attendait. Il mit sa virtuosité au service du sujet, bouleversant les codes de la représentation. Près de quarante ans après sa disparition, la force des images demeure intacte. -
Mandelbaum ou le rêve d'Auschwitz
Gilles Sebhan
- IMPRESSIONS NOUVELLES
- For Interieur
- 12 Juin 2019
- 9782874497322
La vie de Stéphane Mandelbaum est un mystère que tente de percer Gilles Sebhan dans ce nouveau roman. Mandelbaum, après de fulgurants débuts sur la scène artistique belge, fut retrouvé, à 25 ans, assassiné par balle et défiguré par l'acide, après le vol d'un Modigliani.
Dans ce récit se mêlent la vérité des faits (Gilles Sebhan a rencontré les maîtresses, les amis, la famille du peintre) et une grande poésie. Et l'auteur fait rentrer ce peintre à la vie trop brève dans le panthéon d'artistes tels que Bacon, Basquiat, Pasolini ou Rimbaud.
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Peut-on être à la fois peintre et truand ? Dessinateur prodige et voleur de tableaux ? Maître de la provocation et amoureux de la tradition ? C'est pourtant ce que risque de découvrir cet homme qui se réveille un beau matin à Casablanca. Qui est-il ? Il ne le sait pas mais comprend rapidement que le danger rôde. Il doit fuirâ€- Librement inspiré de la vie du peintre Stéphane Mandelbaum, assassiné à l'âge de vingt-cinq ans, le roman traverse trois continents et un siècle d'Histoire, des migrations économiques et politiques des Juifs de Pologne dans les années 1920 à nos jours. Une foisonnante saga qui entraîne le lecteur dans le sillage de son énigmatique héros, de Casablanca à Kinshasa, de New York à Bull Head (Dakota du Sud), de Los Angeles à Buenos Aires, avec une tension narrative qui ne se dément jamais jusqu'à la dernière ligne.