Cet ouvrage fait le point sur l'influence des langues arabe, turque et perse sur la langue française, et "fixe" avec précision le sens de chaque mot afin de mieux comprendre l'histoire de sa propre culture, mais également celle des "autres". Il comprend aussi bien le vocabulaire "classique" d'origine principalement arabe que le vocabulaire populaire, celui de la colonisation comme celui des banlieues. Mais surtout il expose les relations complexes ayant uni quatre langues importantes dont l'Histoire fut et reste liée à celle de la Méditerranée, donc à la nôtre.
Tous, nous avons de nombreuses décisions à prendre, concernant les différents domaines de notre vie. Le retentissement de ces décisions a plus ou moins d'impact selon l'importance des choix que nous avons à faire.
A certains moments, nous sommes à un carrefour important, ou amenés à négocier un grand virage. Il est des décisions qui orientent notre vie de manière décisive et durable.
Il y a aussi tous ces "petits" choix à poser, apparemment anodins, mais qui peuvent avoir de grandes répercussions pour nous-mêmes et pour les autres. Je suis frappé de constater que des personnes, de plus en plus nombreuses, et parfois même chrétiennes pratiquantes, se trouvent devant l'incapacité de choisir ou de décider. Il est vrai que dans notre société, marquée par de profondes transformations, il est souvent difficile de discerner, tant les propositions sont nombreuses, et les voix discordantes. Devant la multitude des possibilités qui s'offrent à nous, nous sommes fréquemment désemparés.
Peut-être plus que jamais, nos contemporains ont besoin de repères solides et fiables. Et pas seulement les jeunes.
Pour tout cela, comme chrétiens, nous ne manquons pas de jalons : la Parole de Dieu, mais aussi l'expérience bi-millénaire de l'Eglise, qui, comme une Mère et une enseignante, continue de nous donner des repères sûrs et solides. En donner quelques uns, telle est l'ambition de cet ouvrage.
Enfin, le livre se base sur une conviction, une bonne nouvelle : Dieu nous veut heureux ! Ceci est très important : pour discerner, il faut faire confiance et pour faire confiance, il faut être sûr que Dieu veut notre bonheur. Fort de cette conviction, nous pourrons engager notre vie à la suite de Celui qui est le Chemin, la Vérité, la Vie.
Suivez deux amis malgaches depuis leurs idéaux de jeunesse jusqu'aux affres de la guerre...
Les tirailleurs malgaches sont parmi les oubliés de la Grande Guerre.
Des idéaux d'une jeunesse luttant pour que Madagascar se libère de l'emprise coloniale à la boue des tranchées, des parfums des jacarandas aux sables mouvants de la Côté atlantique, ce sont cinq années de la vie de deux amis, l'un des Hauts-Plateaux, l'autre venu des plaines du Sud, qui constituent la trame de ce roman.
Premier, en France, à leur être consacré, il est dédié à tous ces soldats et manoeuvres d'infortune qui, emportés dans les tourments de la Première Guerre mondiale, très loin de leur île natale, n'ont jamais revu leur patrie, leur famille, ont perdu leurs rêves.
Un roman en hommage aux oubliés de la Grande Guerre.
EXTRAIT
Joseph essaie de découvrir ce qui se cache derrière les mots qu'il prononce. Il a l'intuition, depuis qu'il en a discuté avec ses condisciples, que la France joue à l'équilibriste entre une société traditionnelle et ses rites pesants et la modernité qu'elle veut apporter. Quand il a appris que les Français avaient détruit les tombeaux royaux d'Ambohimanga et déporté les dépouilles des souverains, il n'a pas compris pourquoi son père, issu d'une ancienne famille princière, avait accepté de devenir un représentant de l'administration coloniale pour la région imerina. Et en même temps, il aime la vie bourgeoise qui est désormais la sienne, et c'est à la puissance occupante qu'il la doit.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Historien d'art et photographe, Georges A. Bertrand est spécialiste des passages esthétiques et plus largement culturels entre civilisations orientales et occidentales. Il est l'auteur de nombreux essais et articles consacrés à ses recherches, ainsi que d'ouvrages photographiques, résultat de ses multiples voyages de par le monde. Les Déracinés de la Grande Île est son deuxième roman.
Paul Fustier (1937-2016), professeur de psychologie à l'université de Lyon 2, est une figure emblématique de la clinique des équipes et des institutions, dans le champ du travail social et du soin psychique. Ses analyses de la vie quotidienne des établissements ont été décisives pour penser les pratiques éducatives et soignantes à un triple niveau : institutionnel (la tâche primaire, la crise et le changement), professionnel (le faire équipe), relationnel (le lien d'accompagnement ). On lui doit notamment d'avoir mis l'accent sur l'importance des espaces intersticiels et des pratiques en ricochet, à travers lesquels les enfants, les résidents, les patients et autres usagers des institutions trouvent l'occasion de faire autre chose que d'être seulement et strictement aidés, soignés ou éduqués.
L'entretien mené avec Paul Fustier, complété par des textes significatifs, donne la mesure de l'émergence et de l'originalité de sa pensée, tout en la contextualisant dans sa trajectoire biographique.
L'élaboration de cet ouvrage a bénéficié du concours du CNAHES.
La louange est bien plus qu'une façon de prier parmi d'autres. Elle est appelée à s'incarner dans toute notre vie. Dans cet ouvrage, Bertrand Georges invite en effet le lecteur à entrer dans une louange qui est tout à la fois :
- une manière de prier et de glorifier le Seigneur ;
- un acte de confiance en Dieu qui fait tout concourir au bien de ceux qui l'aiment ;
- un style de vie positif, qui engendre la joie et la paix.
Conduite par le Saint-Esprit, la dynamique de la louange est un véritable chemin de croissance spirituelle et d'approfondissement de la foi. Par elle, le coeur se tourne vers Dieu, se dilate et s'émerveille. Elle est une voie de confiance et d'abandon qui "permet" à la puissance de Dieu de se déployer dans toutes les circonstances de nos vies et de nous aider à traverser les moments plus difficiles.
Cette nouvelle édition, approfondie, augmentée et actualisée aidera le lecteur à découvrir les bienfaits de la louange ou à y entrer de manière renouvelée.
"Louez toujours le Seigneur, ne cessez pas de le faire, louez-le toujours plus, sans cesse... La prière de louange est la prière de toute l'Eglise ! " (Pape François)
La façon de s'organiser des artistes détermine-t-elle leur façon de faire de l'art, l'impact et l'esthétique de l'oeuvre? Dans le dossier de ce numéro d'hiver, Inter se demande comment s'organisent et se rassemblent les artistes d'ici et d'ailleurs. Collectifs, troupes, réseaux, associations, communes, squats, famille circassiennes de forains, structures formelles : quelles sont leurs modalités de regroupement? Comment gèrent-ils leurs productions singulières au sein de ces organisations, dans des disciplines variées? Les organisations internationales sont particulièrement à l'honneur, avec divers exemples tirés de la France, l'Italie, l'Espagne, la Belgique, le Pérou, le Brésil et le Cameroun.
Il ne serait pas aisé de déterminer exactement les limites de l'ancienne Germanie, d'autant que les renseignements anciens ne sont pas d'une parfaite précision, et que ces limites n'ont pas laissé de varier sensiblement. On peut assigner un temps où la Germanie s'avançait un peu moins à l'ouest que l'habitat actuel des Allemands et où, en revanche, elle s'étendait à l'est davantage.Ce qui nous intéresse, c'est la configuration générale de ce pays en tant qu'elle subsiste et donne un caractère durable et spécial au lieu de séjour, au réceptacle de nos mauvais voisins.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cette seconde édition augmentée fait un nouveau point sur l'influence des langues arabe, turque et perse sur la langue française. Comprenant le vocabulaire "classique", d'origine principalement arabe, le vocabulaire populaire, celui de la colonisation, celui des banlieues, sans oublier celui concernant l'islam politique, l'ouvrage expose, mot après mot, les relations complexes ayant uni quatre langues importantes dont l'histoire fut et reste liée à celle de la Méditerranée.
Dotremont, encore un nom qui a longtemps percuté mes oreilles. On me parlait de ses calligrammes, sans me préciser qu'il s'agissait de logogrammes. Et je me demandais bien à quoi pouvaient ressembler ces figures, et quelle était la raison de leur succès. Pourquoi ce nom avait-il réussi à inspirer ici, chez nous, une profonde admiration à la hauteur de celle que provoquait la mention de Magritte ?
Le voile s'est levé, il y a quelques mois lors de l'exposition consacrée à l'artiste aux Musées Royaux des Beaux-Arts. Je me suis rendu dans ce sous-sol sombre qui sert dorénavant de lieu d'exposition aux oeuvres d'art moderne. Et j'ai lu sur la page manuscrite de 1962 : « ... Le train auquel nous assignons d'être mongol, qui nous assigne devant la Mongolie, qui cesse d'être moyen de locomotion pour devenir palais de la rencontre et de la découverte, curieux couloir qui donne sur lui-même, serpent. » 1 Je ne sais plus ensuite si j'ai fait l'exposition dans le bon sens car après avoir vu et lu toutes les oeuvres les plus tardives de l'artiste, je me retrouvai face à d'autres oeuvres d'art abstrait. Elles n'étaient pas des logogrammes, elles avaient été peintes par d'autres artistes. Mais pour la première fois, je pouvais les lire. La contemplation des oeuvres de Dotremont, en nous amenant à constater que « la lisibilité se dérobe », nous forge la clé de l'art abstrait. Les portes s'ouvrent. Même les caractères chinois et arabes que nous ne pouvions lire, changent d'aspect. Nous pouvons faire l'expérience esthétique de ces caractères que nous rejetions avant comme illisibles. Dans les peintures abstraites, nous voyons désormais tous les traits du monde dans la plénitude du sens, nous percevons que ces traits sont issus de la volonté de l'artiste de transmettre un sens. Tout devient déchiffrable grâce à la transformation opérée par le dispositif de Dotremont. Il ne s'agit pas de comprendre le sens exact des traits de la peinture, mais de sentir qu'ils ont été pourvus d'intention, que ce sont des expressions, des mots concrets.
Les toiles de Dotremont dévoilent tout ce que les peintres voient dans l'acte de peindre.
Une telle découverte justifiait le succès de l'artiste, il était l'inventeur d'un lieu de passage, d'initiation des novices à une signification substantielle de la peinture. Je suis sorti émerveillé d'avoir reçu cette clé, mais bien peu informé sur la trajectoire du serrurier. L'article de Georges A. Bertrand comble ce manque, je lis avec intérêt tous les éléments qui ont participé à ouvrir l'esprit de Dotremont à cette vérité qu'il contenait, qu'il formait l'espace d'un temps face au papier avec toute la splendeur que ses yeux avaient accumulée par le passé et qui devait servir à nous amener autre part, outremont.