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CARINO
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« On me libère aujourd'hui, mon nom a été cité dans le haut-parleur. » Des milliers de polars et autres films noirs commencent par une telle sortie de taule. Mais si les romans qu'écrit Bucciarelli semblent s'édifier sur un terrain concret, leur stabilité s'effondre aussitôt. Entraîné à la suite du personnage, le lecteur peut se croire durant quelques paragraphes plongé dans un récit conventionnel. Toutefois, bien vite, ses certitudes se désagrègent.
L'auteur abandonne ici la construction labyrinthique de ses deux précédents romans, Mon hôte s'appelait Mal Waldron, Nous et les Oiseaux (M.E.O.), pour une narration d'apparence plus linéaire - quoique -, sans pour autant abandonner le réalisme fantastique - ou magique, comme il préfère l'appeler - qui lui est cher autant qu'à nos contrées septentrionales. On peut dès lors considérer que le présent opus complète un triptyque inauguré par les deux précédents.
Poète, romancier, nouvelliste, Carino Bucciarelli est depuis 2021 président de l'Association des Écrivains belges de Langue française. -
Par une nuit de neige et de grand froid, Stéphane (ou Pierre ?) Delatour heurte une pierre sur l'autoroute. Laissant dans l'habitacle sa femme et ses deux enfants, il va téléphoner à une borne, suivi par l'étrange regard d'une corneille. Au retour, la voiture a disparu. Et dans le commissariat où il fait sa déposition, l'inspecteur semble bien solitaire. C'est l'amorce d'un chassé-croisé de personnages qui se substituent les uns aux autres, mêlés à des oiseaux et à un anorak rouge dans la neige. / À sa manière inimitable, Carino Bucciarelli revisite le réalisme fantastique cher aux contrées septentrionales.
Carino Bucciarelli est né en 1958 dans la région de Charleroi, où il réside toujours. Il a travaillé dans l'enseignement technique et professionnel comme enseignant de pratique en mécanique productique. Il se consacre aujourd'hui totalement à l'écriture. Il fait partie du conseil d'administration de l'Association des Écrivains belges de Langue française. Son oeuvre comprend des recueils de poèmes - dont plusieurs ont été primés -, des romans et des nouvelles. / L'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique lui a décerné en 2020 le Prix Lucien Malpertuis pour l'ensemble de son oeuvre poétique. -
Hanté par le fantôme de Mal Waldron, pianiste de jazz américain mort à Bruxelles en 2002, ce roman prend pour point de départ un fait marquant dans la vie du musicien : un grave accident cérébral occasionné par une surdose d'héroïne. Il se réveillera de son coma avec une mémoire totalement blanche. Même son nom lui échappe, sans compter son jeu pianistique dont il a tout oublié. - L'auteur de ce livre ne voulait en rien écrire une biographie du jazzman. Le musicien s'est imposé comme un personnage de roman, rien d'autre. Comme dans ses livres précédents, Carino Bucciarelli, ici au départ d'un accident de vie, se livre aux errances, digressions et jeux de miroirs qui caractérisent ses écrits. Ses thèmes récurrents - le double, la dépersonnalisation - imprègnent totalement cette histoire, qui nourrit en outre une réflexion sur l'écriture et le rôle volontaire ou non de l'écrivain dans son propre texte. - Carino Bucciarelli est né en 1958 dans la région de Charleroi, où il réside toujours. Il a travaillé dans l'enseignement technique et professionnel comme enseignant de pratique en mécanique productique. Il se consacre aujourd'hui totalement à l'écriture. Il fait partie du conseil d'administration de l'Association des Écrivains belges de Langue française. Son oeuvre comprend des recueils de poèmes, des romans et des nouvelles.