Constance Chlore
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Face aux coups et violences leur père, Ernst et Sarah répondent par une relation fusionnelle et un amour inconditionnel. Sarah fugue en pleine forêt ; Ernst lui apporte des vivres en cachette ; leur mère cherche réconfort auprès des hommes de la mine.
Chassé-croisé familial autour du rêve lumineux d'Ernest, apprendre à voler comme un oiseau, ce texte est l'histoire tragique de l'enfance abandonnée à sa frêle boussole.
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Attaques éclairs suivies de replis silencieux/ aux griffes des pleurs voici de grands chemins très blancs/ des bêtes surgissent, puis disparaissent / au point de haltes sèches/ la foudre m'a embrassé/ Demain j'irai vivre dans les forêts// Rien, ne dis rien, écoute/ ce que ce cri de vent glacé/ va détruire et proclamer/ / UN JOUR LE MOT ORAGE S'EST DECHAÎNÉ.
Que restera-t-il de la foudre et de l'orage?? Des éclairs amoureux ? La cendre des villes ? Des gestes de pluie?? Que ce qui doit tomber Tombe. C'est avec le feu dans la langue que Constance Chlore écrit nos tremblements, l'errance, la violence faite aux hommes, notre relation aux vivants. Poèmes courts, poèmes longs cherchent au rythme des battements d'ailes un espace plus large. Loin des gouttes de néant. Le feu est dans la phrase et éveille nos sens?; les vents arrivent, nous soulèvent. L'oeil vient aux fleurs?; le vol des oiseaux n'est jamais loin. Aimer ressemble à une aile.
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L'Alphabet plutôt que rien... ou comment affronter la force d'un vertige dont le langage reste peut-être la seule voie de sortie. Des poèmes-étapes, des poèmes-franchissements dans une traversée chaotique vers la construction de soi, de l'amour et du langage.
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L'air respirait comme un animal
Constance Chlore
- Unicite Francois Mocaer
- Le Vrai Lieu
- 6 Novembre 2021
- 9782373556353
De la lutte entre le corps et l'esprit naît chez Constance Chlore une sensualité ne reniant rien de sa source : l'animal dans l'homme et pourquoi pas le végétal. Le langage, c'est-à-dire le désir de dire, s'impose à la poète dont la vitalité pulse à chaque détour de phrase. Le poème est un tigre bondissant que les mots tentent de dompter.
« ... Nous habitons le même sol nous respirons l'air, nous sommes vivants La mort, la folie : tenues dans la gueule Mots, souffle, regards nous reconduisent à nos frontières Dans la solitude des épines tu mêles ton odeur à celle des fleurs Dans des traces aveugles tu fais le chemin Là, tes noms boiront : chaque ombre a du sens ... » L'air respirait comme un animal est le treizième recueil de la collection Le Vrai Lieu
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Il faut penser à travers tout
Constance Chlore, Paul Nougé
- Maelstrom
- Bookleg
- 13 Mai 2022
- 9782875054241
Un poème documentaire centré sur l'oeuvre de P. Nougé (1895-1967), l'un des chefs de file du groupe surréaliste bruxellois. Le texte éclaire les enjeux de ce courant artistique ainsi que son opposition à A. Breton. Suivi de deux poèmes de P. Nougé.
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Récit poétique autour de l'Atomium dans le cadre de l'exposition universelle de Bruxelles, en 1958. Inauguration, effervescence, visites de pavillons ; un personnage effectue un voyage initiatique à travers les 9 boules d'acier de cet atome, agrandi 165 milliards de fois...
"Sur le chantier : 12 000 ouvriers / Depuis le premier coup de bêche jusqu'à la finition : / La construction s'étala sur trois ans / Les dix dernières minutes avant l'ouverture / Jeff, Steve, Bernard / Travaillaient encore / Des cascades de rires naissent au destin des gorges / Tout un cri de joie érigé en foule / Je n'imaginais pas l'impact que pouvait susciter une exposition universelle / Mes cellules se meuvent / Je reprends sans cesse Ce mystère De cellule à cellule Au plus intime de l'air j'accède Au commun respiré Cellules de plantes Cellules d'animaux Cellules de vie Bactéries chaudes Atomes et tant d'autres / Je me souviens"
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Cet ouvrage fut conçu et réalisé à quatre mains dans l'atelier du peintre, entre automne 2018 et hiver 2019.
Instants en liberté avec un pinceau, un bambou, une plume.
Rêve et divertissement, sur un rythme croisé pour la composition.