Filtrer
Rayons
Support
Accessibilité
Prix
Daniel Grenier
-
Annie Muktuk et autres histoires
Norma Dunning
- Mémoire d'encrier
- Legba
- 15 Septembre 2023
- 9782897129491
Annie Muktuk, les hommes la désirent et se l'arrachent. Elle règne avec sa beauté légendaire et sa gloire chimérique sur le petit monde d'Igloolik. Des visages hauts en couleur prennent aux tripes. Josephee, se fiant à la ruse des Esprits, amène sa femme Elipsee sur le territoire dans l'Arctique pour la guérir du cancer. Husky, agent de la Compagnie de la Baie d'Hudson, vit rondement avec ses trois épouses, Tetuk, Alaq et Keenaq jusqu'au jour où ils partent ensemble en vacances dans le sud. Ces récits droles et crus disent le racisme, l'aliénation, mais aussi la tendresse, le sexe et l'humour. Annie Muktuk touche au coeur de ce que signifie être inuit.
-
Tainna : celles et ceux qu'on ne voit pas
Norma Dunning
- Mémoire d'encrier
- Roman/Récit
- 15 Septembre 2023
- 9782897129460
Après son livre à succès, Annie Muktuk et autres histoires (Mémoire d'encrier 2021), ancré dans le Nord, dans la vie et les légendes des Inuit, l'autrice inuit Norma Dunning fait résonner dans Tainna, la voix de celles et ceux qu'on ne voit pas - les Inuit des milieux urbains vivant dans le sud du Canada. Sans-abri ou immensément riches, jeunes ou vieux, vivants ou non, les personnages de Tainna sont tantôt habités par un sentiment d'aliénation, de mal du pays et de solitude, tantôt par la lumière et la force des ancêtres, de la communauté et des liens familiaux. À la fois drôle et cinglant, Tainna donne vie à des personnages attachants qui affrontent avec humour et ténacité le racisme, la misogynie et la discrimination.
-
Thomas Langlois, né comme son aïeul Aimé Bolduc une année bissextile, ne fête son anniversaire qu'une année sur quatre. Mais est-il pour autant, comme l'espère vivement son père, promis au même destin que son ancêtre qui, lui, ne vieillissait que d'une année tous les quatre ans ? En suivant les vies de ces deux personnages d'exception, L'année la plus longue traverse, de Chattanooga à Montréal, des Great Smokies aux monts Chic-Chocs, près de trois siècles d'histoire de l'Amérique. De la prise de Québec par les Britanniques en 1760 au 11 septembre 2001, de la capitulation des Indiens au combat des Noirs américains, c'est l'âme du continent tout entier qui s'invite et s'anime dans cette fresque épique et familiale.Ce premier roman, oeuvre d'un immense conteur, réussit le pari fou de nous plonger au coeur de la grande histoire et, au-delà, de nous en peindre mille et une autres.
-
Les enfants du printemps
Wallace Thurman, Daniel Grenier
- Mémoire d'encrier
- Roman/Récit
- 30 Janvier 2019
- 9782897126117
Il s'en passe des choses au nord de Manhattan, en ces années d'après-guerre. Le blues a envahi les têtes et les corps, les hommes et les femmes ont soif de liberté et de mauvais gin. Raymond Taylor, un écrivain à l'ambition débordante, habite avec ses amis artistes dans un immeuble de Harlem qu'ils ont baptisé le manoir Niggeratti. Mais que faut-il pour écrire un chef-d'oeuvre ?
OEuvre à la fois puissante et effarouchée, pleine de bruit et de fureur, débordante d'un mélange d'enthousiasme et de cynisme, qui ravage tout sur son passage, Les enfants du printemps se lisait et se lit encore aujourd'hui comme on prend une douche froide : pour dégriser.
Point de vue du traducteur
Les enfants du printemps est un réquisitoire en bonne et due forme d'un moment historique et social particulier, où Harlem et les artistes afro-américains ont été à la mode autant chez les intellectuels iconoclastes que chez les bien-pensants. Rien ni personne n'y est épargné, alors que Thurman tire à boulets rouges sur ses compatriotes écrivains, sur les radicaux blancs profiteurs, sur l'intelligentsia noire, sur les classes moyennes, sur les lèche-botte et les lèche-cul. -
Niko Karam, six ans, n'a jamais vécu en dehors de la guerre civile. Il quitte rarement son petit balcon d'où il voit le monde extérieur dégringoler. Mais après un attentat meurtrier à la voiture piégée, Niko est projeté dans un avenir réellement incertain. Son père et lui abandonnent Beyrouth et partent à la recherche d'un nouveau chez-soi. Ce sera le début d'une longue odyssée qui les conduira, chacun de leur côté, sur les mers ou dans les airs, vers d'autres sociétés.
Niko grandira chez une tante et un oncle à Montréal, remuant inlassablement les mêmes questions : Où est son père ? Est-il vivant ? L'importance de la lignée et des origines, formulée avec une empathie palpable, constitue l'unité fondamentale de ce roman, car c'est tout ce qui reste quand l'histoire perd la trace des êtres aimés.
Traduit de l'anglais (Canada) par Daniel Grenier. -
Elle a décidé de ficher le camp sans jamais
regarder en arrière, mais, depuis ce temps, on dirait qu'il lui manque quelque chose. Il s'est retrouvé avec une maison sur les bras, mais souhaite retourner à la source du mal. Elle rêve d'être la meilleure, mais il n'y a pas que du bon à être prête à tout. Il a toujours parlé un cri parfait, mais ça ne l'empêche pas d'être à l'occasion un parfait trou de cul.
Aussi actuel que poignant, Perles de verre est une fenêtre ouverte sur le quotidien de ces jeunes Autochtones qui ont été parmi les premiers à quitter la réserve pour vivre en ville et qui ont dû lutter pour s'adapter, quitte à perdre certains repères pour en acquérir de nouveaux.
Ils s'appellent Nellie Gordon, Julie Papequash, Taz Mosquito, Everett Kaiswatim.
Leurs histoires sont liées depuis toujours. Leur destin n'est pas pour autant écrit d'avance. -
Certains avancent que l'écrivain Ambrose Bierce, auteur du Dictionnaire du diable, est mort fusillé au Mexique en 1915 ; d'autres, qu'il aurait plutôt poursuivi son chemin jusqu'aux tréfonds du Brésil. C'est là que la journaliste Alexandra Pearson, cent ans plus tard, cherche sa trace. Un manuscrit inédit confirmerait cette hypothèse, et Alex devra pénétrer le monde interlope d'Uruguaiana pour mettre la main dessus. Mission impossible sans le concours de son père, Andrew Pearson, gentleman élusif de l'import-export à qui elle s'est pourtant juré de ne jamais rien demander. Car l'univers magique et glauque, chatoyant et ténébreux qui est le sien peut vous avaler. Littéralement.
Quand ses recherches la mènent à des fabulations délétères, à des pièges, quand elle craint que la paranoïa
se substitue au réel, Alexandra choisit de se sauver. Un autre récit s'impose, celui d'une jeune femme qu'elle a accompagnée dans une odyssée américaine il y a très longtemps et qu'elle a abandonnée à son sort dans une forêt du Nord. C'est l'histoire de cette femme-là que la journaliste veut raconter. Mais l'étau se resserre, il est peut-être déjà trop tard.
Avec ce roman d'aventures, hommage à l'oeuvre d'Ernesto Sábato, l'auteur poursuit son exploration de l'Amérique et s'interroge sur la responsabilité de qui raconte les histoires des autres. -
L'auteur Guillaume Morissette est né au Saguenay-Lac-Saint-Jean et a appris l'anglais en écoutant Les Simpson. Aujourd'hui, c'est pourtant dans cette langue qu'il écrit.
«Ce n'est pas un geste politique», dit-il.
Est-ce vraiment possible? Le débat linguistique est-il chose du passé, au Québec?