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Les éditions Pulsio
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Ce recueil, qu'Apollinaire mit 15 ans à élaborer, annonce la quête de modernité, de jeu avec la tradition, de renouvellement formel de la poésie de l'auteur. Alcools est un recueil pluriel, polyphonique, qui explore de nombreux aspects de la poésie, allant de l'élégie au vers libre, mélangeant le quotidien aux paysages rhénans dans une poésie qui se veut expérimentale, alliant une presque perfection formelle et une grande beauté à un hermétisme, un art du choc, de l'électrochoc, qui valut à Apollinaire d'être qualifié de mystificateur. Alcools montre le poète déchiré par ses ruptures amoureuses (avec Annie Playden, avec Marie Laurencin), ruptures qui résonnent au travers de poèmes tels que Mai, Les Colchiques et, surtout, La Chanson du Mal Aimé.
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Les Exploits d'un jeune don Juan
Guillaume Apollinaire
- Les éditions Pulsio
- 18 Mars 2015
- 9782371130371
Les Exploits d'un jeune Don Juan est un roman érotique écrit par Guillaume Apollinaire et publié en 1911 sous couverture muette. C'est un roman d'initiation amoureuse et sexuelle. Roger, un jeune homme de bonne famille, part accompagné de sa mère, de sa tante et de sa soeur, dans la propriété familiale située à la campagne. Là-bas, il va découvrir, à travers de nombreuses expériences, les plaisirs de la sexualité.
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Les onze mille verges ou les amours d'un hospodar
Guillaume Apollinaire
- Les éditions Pulsio
- 15 Mars 2016
- 9782371130036
Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un hospodar est un roman pornographique de Guillaume Apollinaire, publié en 1907 et simplement signé de ses initiales (« G. A. »).
Il relate l'histoire fictive du prince roumain Mony Vibescu, dans un périple qui le mène de Bucarest à Paris, puis dans l'Europe entière et finalement à Port-Arthur (en Chine), où il meurt flagellé par un corps d'armée, accomplissant ainsi sa destinée pour avoir failli à un serment :
« Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même les onze mille verges me châtient si je mens ! »
Les pérégrinations du héros sont ponctuées de scènes notablement crues, où Apollinaire explore toutes les facettes de la sexualité avec une volonté évidente d'éclectisme : sadisme alterne avec masochisme, ondinisme et scatophilie avec vampirisme, pédophilie avec gérontophilie et nécrophilie, onanisme avec sexualité de groupe, saphisme avec pédérastie, etc. L'écriture est alerte, l'humour - noir au besoin - constamment présent, et l'ensemble du roman dégage une impression de « joie infernale », qui trouve son apothéose dans la scène finale.
La paternité du texte a été longtemps discutée (il n'a jamais été revendiqué explicitement), mais son attribution à l'auteur d'Alcools ne fait aujourd'hui plus de doutes, et Les Onze Mille Verges figure désormais dans les oeuvres complètes d'Apollinaire.