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Les Presses de l'Université de Montréal
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La sociocriminologie
Stéphane Leman-Langlois
- Les presses de l'université de montréal
- Paramètres
- 27 Janvier 2022
- 9782760645486
Deuxième édition revue, enrichie et actualisée d'un classique de la sociocriminalité, cet ouvrage incontournable a servi depuis près de vingt ans à former maints étudiants aux principaux aspects de la pensée sociologique sur différentes réalités liées à la criminalité, aux criminels et aux conduites culturellement associées au crime. S'appuyant sur les travaux fondamentaux de la sociologie, tels que l'opposition entre holisme et individualisme ou celle entre les théories du consensus social et les théories du conflit, l'auteur présente les éléments essentiels pour comprendre le phénomène et les concepts de base de la sociocriminologie et pose des questions pertinentes. Quel est l'effet des médias sur notre conception de la criminalité, du rôle de la police et du « bon » citoyen ? Comment évoluent les codes pénaux ? Quelles sont les activités quotidiennes des policiers ? Quel est le rôle de l'État et des institutions dans la définition, la prévention et la répression des actes criminels ? Il explique clairement la notion de subjectivité et montre son importance lorsqu'il s'agit de comprendre l'attitude des individus face aux normes et à la transgression de celles-ci. En étudiant les réactions des individus, des groupes, de l'État et des institutions face au crime, le sociocriminologue contribue finalement à définir le cadre sociétal dans lequel nous évoluons.
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Les raisons fortes. Nature et signification de l'appui à la souveraineté du Québec
Gilles Et Simon Langlois Gagne
- Les presses de l'université de montréal
- Politique et économie
- 26 Mai 2011
- 9782760623736
À défaut d'analyses sociologiques, l'appui à la souveraineté du Québec est devenue la terre promise des spéculateurs : on a devisé sur son déclin comme s'il s'agissait d'un fait, on l'a expliqué par le caractère rétrograde de l'idée politique qui en faisait l'objet et, avant de tourner la page, on a même imputé aux mensonges de ses « leaders » les appuis résiduels.
Tournant le dos à ces lectures, on trouvera dans cet ouvrage quelques faits sociaux assez têtus. Le projet de souveraineté du Québec a soulevé les passions depuis quarante ans et il a profité, en le renforçant, d'un vaste mouvement social favorable aux institutions politiques de la société québécoise. Il est solidement implanté dans toutes les régions du Québec et sa lente progression dans les groupes sociaux qui lui sont naturellement le plus défavorables semble indépendante des conjonctures ; si bien que le niveau de l'appui qu'il recueille en 2001 est comparable à celui observé au début de la campagne référendaire de 1995 et cela alors même que le groupement où il recueillait les deux tiers de ses appuis cette année-là se trouve relativement démobilisé. C'est justement sur ce fait - la mobilisation et la défection sélective des différents types d'électeurs - que le présent ouvrage jette une lumière inédite, montrant que ceux dont dépend le plus massivement la souveraineté sont aussi les plus prompts à faire varier abruptement leur appui.
Gilles Gagné est directeur du Département de sociologie de l'Université Laval. Il a publié des travaux sur l'État et la théorie sociologique et il a coordonné l'ouvrage Main basse sur l'éducation. Il est membre du Groupe interuniversitaire d'étude de la post-modernité qui publie la revue Société.
Simon Langlois est professeur au Département de sociologie et titulaire de la chaire CEFAN de la Faculté des lettres de l'Université Laval. Il a publié des travaux sur les conditions de vie et sur la société québécoise et il a dirigé l'ouvrage La société québécoise en tendances 1960-1990. Il coordonne les travaux du Groupe international pour l'analyse comparée du changement social. -
Deux économistes à contre-courant: Sylvia Ostry et Kari Polanyi Levitt
Michèle Rioux, Hughes Brisson, Philippe Langlois
- Les presses de l'université de montréal
- Politique mondiale
- 9 Mai 2018
- 9782760638792
Sylvia Ostry et Kari Polanyi Levitt comptent parmi les figures importantes de l'économie du XXe siècle au Canada, mais aussi dans le monde. Chacune à sa manière, elles ont influencé les politiques publiques nationales et la coopération économique mondiale, et ont participé à la construction de la politique étrangère canadienne.
Le récit édifiant qui résulte de leur engagement professionnel expose d'un même tenant les transformations politiques, économiques et sociales des cent dernières années ainsi que l'évolution de la pensée de deux intellectuelles animées par les idéaux de justice sociale qui ont marqué leur époque.
Michèle Rioux est professeure au Département de science politique de l'Université du Québec à Montréal. Ses travaux portent sur la culture et le numérique, la gouvernance globale du travail ainsi que sur la régulation de l'économie politique internationale.
Hughes Brisson est un chercheur indépendant. Il travaille sur le droit de la consommation ainsi que sur le régime international de prohibition des drogues. -
Terrorisme et antiterrorisme au Canada
Stéphane Leman-Langlois
- Les presses de l'université de montréal
- Socius
- 26 Mai 2011
- 9782760625594
La réalité du terrorisme se moque des idéologies et des idées reçues. Qui plus est, comme le font remarquer les auteurs de ce livre, il n'existera probablement jamais une définition du phénomène qui soit à la fois claire, précise et consensuelle. Cet ouvrage est divisé en deux parties. La première prend la mesure du phénomène dans toutes ses dimensions : le terrorisme, ses agents, son évolution, sa nature et ses effets. La seconde fait le point sur les réactions des gouvernements, des corps de police, des forces armées, des organismes de renseignement et des simples citoyens. Ce livre va donc au-delà des dénonciations habituelles pour documenter à la fois les différentes facettes du terrorisme et les mesures prises pour le combattre.
Stéphane Leman-Langlois est professeur à l'École de service social de l'Université Laval et directeur de l'Équipe de recherche sur le terrorisme et l'antiterrorisme (ERTA). Entre autres publications, il a récemment fait paraître La sociocriminologie (PUM, 2007) et Réconciliation et justice (Athéna, 2008). Jean-Paul Brodeur est professeur à l'École de criminologie de l'Université de Montréal et fondateur de l'ERTA. Il est notamment l'auteur de Les visages de la police (PUM, 2003). Tous les collaborateurs sont membres de l'ERTA.
Avec les textes de Jean-Paul Brodeur, Élisabeth Campos, Benoît Gagnon, Grégory Gomez del Prado, Emmanuel-Pierre Guittet, Stéphane Leman-Langlois, Frédéric Lemieux, Antoine Mégie, Geneviève Ouellet, Chantal Perras et Valéry Thibeault -
La sociocriminologie, 2e édition
Stéphane Leman-Langlois
- Les presses de l'université de montréal
- Paramètres
- 27 Janvier 2022
- 9782760645479
Deuxième édition revue, enrichie et actualisée d'un classique de la sociocriminalité, cet ouvrage incontournable a servi depuis près de vingt ans à former maints étudiants aux principaux aspects de la pensée sociologique sur différentes réalités liées à la criminalité, aux criminels et aux conduites culturellement associées au crime. S'appuyant sur les travaux fondamentaux de la sociologie, tels que l'opposition entre holisme et individualisme ou celle entre les théories du consensus social et les théories du conflit, l'auteur présente les éléments essentiels pour comprendre le phénomène et les concepts de base de la sociocriminologie et pose des questions pertinentes. Quel est l'effet des médias sur notre conception de la criminalité, du rôle de la police et du « bon » citoyen ? Comment évoluent les codes pénaux ? Quelles sont les activités quotidiennes des policiers ? Quel est le rôle de l'État et des institutions dans la définition, la prévention et la répression des actes criminels ? Il explique clairement la notion de subjectivité et montre son importance lorsqu'il s'agit de comprendre l'attitude des individus face aux normes et à la transgression de celles-ci. En étudiant les réactions des individus, des groupes, de l'État et des institutions face au crime, le sociocriminologue contribue finalement à définir le cadre sociétal dans lequel nous évoluons.
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Sphère de surveillance
Stéphane Leman-Langlois
- Les presses de l'université de montréal
- 11 Octobre 2011
- 9782760627024
Dans un monde où les gestes anodins comme les détails les plus intimes laissent des traces dans les banques de données, sur Internet ou dans l'oeil des caméras, faut-il redouter ou réclamer plus de surveillance ? Les nouvelles technologies sont-elles les solutions aux problèmes de la modernité tardive, ou de nouvelles formes de contrôle des populations ?
La réalité est bien sûr plus complexe que ces oppositions binaires le laissent entendre. De l'univers du magasinage à celui des policiers qui traquent les criminels de carrière, en passant par la surveillance des usagers des transports en commun et des internautes, voilà autant de « sphères » où surveillants et surveillés, dispositifs et processus interagissent pour produire une gamme pratiquement infinie d'agencements.
Stéphane Leman-Langlois est professeur de criminologie à l'École de service social de l'Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en surveillance et construction sociale du risque. Entre autres publications, il a dirigé avec Jean-Paul Brodeur Terrorisme et antiterrorisme au Canada (PUM, 2009).
Avec les textes de : Didier Bigo, Benoît Dupont, Thibault Genessay, Fabien Jobard, Gabriel Larivière-Bélanger, Patrick Laurin, Stéphane Leman-Langlois, Dominique Linhardt, Pierre Margot, Antoine Mégie, Pierre Piazza, Anne-Marie Pratte, Olivier Ribaux