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Lison Leroy
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Poèmes cueillis dans la forêt de vos yeux
Françoise Lison-Leroy, Nathalie Novi
- Rue du monde
- Une Petite Poignee De Poemes
- 3 Mars 2022
- 9782355046902
40 formes brèves sur ce que le poète sait lire dans les yeux des enfants. Un peu de sa vie cachée, un peu du monde, un peu de ses doutes ou pensées... Chaque texte porte, en guise de titre, le prénom d'une fille ou d'un garçon. Ces poèmes accompagnés de portraits poétisés, à la gouache, par Nathalie Novi, ont été cueillis lors des multiples rencontres poétiques qu'animent Françoise Lison-Leroy avec des enfants.
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Nid. Trois petites lettres à définir.
On a changé de maison, dit le personnage dans un monologue à la fois précis et hâché. Mais pour aller où?? Clinique, maison de repos, pensionnat, prison, monastère... la définition du lieu est floue, mais ce qui est sûr, c'est qu'il est fonctionnel, cadré, défini géométriquement, identique de pièce en pièce... bref, institutionnel. Au fil des fragments poétiques, la géographie de l'espace se dessine et se répète, carrée, divisée. Tangible, elle apporte structure et apaisement. Ramène-t-elle de la sécurité dans la confusion?? ou accentue-t-elle l'impression de malaise, de perte de repères?? L'autrice nous emmène sur ce terrain glissant et, en douceur, nous ouvre les questions d'identité, de quête et de définition de soi.
Dans ce pays, toutes les constructions sont comme celle-ci. Un mur, une chambre, une salle de bain avec les toilettes. Et la douche. Les lavabos sont à l'avant-plan. Et c'est pareil jusqu'au bout de la rue, très loin. Jusqu'au bout du pays.
On reçoit à manger tous les jours. Est-ce que mes parents vont venir me chercher?? Il faudra leur téléphoner.
Le personnage, qu'on devine être un parent - un patient?? -, désorienté, cherche qui il est, qui elle est, perdu dans l'espace de ce lieu inconnu et peut-être aussi un peu perdu dans sa tête, mais chez qui la vie pulse et qui cherche à quitter cet enfermement.
Puis le texte s'ouvre sur une deuxième partie en tu qui brise la solitude du personnage. Quelqu'un est là, qui prend soin et offre un regard extérieur, bienveillant, presque admiratif de cette capacité à re-créer un monde, à faire d'un espace clos un lieu de vie. Lieu de repli, certes, mais lieu où les frontières s'abolissent et où la liberté se déploie.
Françoise Lison-Leroy nous entraîne dans un monde où les mots font corps, où l'écriture dévoile une part d'ombre. Avec la farouche volonté de ne pas tout dire, elle nous donne à voir les méandres des pensées d'un parent malade, de la vieillesse qui a parfois des sursauts de fougue de l'enfance. Elle donne au texte son propre moteur et nous laisse, comme lecteur, le soin de tisser des liens ou, mieux encore, de rassembler les fines brindilles d'un nid à construire.
Les monotypes de Pascaline Wollast accompagnent les poèmes d'un trait juste et évocateur. Elle fait affleurer la solitude, le désarroi mais aussi la rencontre et le lien qui libère. -
Le livret De la terre dans mes poches incarne les joies enfantines du jardinage, du rapport à la terre, la terre nourricière. Première parution dans la collection Matière vivante, qui se veut terrain de recherche poétique permettant de relier les êtres.
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"Première parution dans la collection Les carnets, qui se veut terrain de recherche graphique et poétique. Quand les cailloux baladins, casse-cou ou polissons, musiciens, costauds ou mariniers de Françoise Lison-Leroy entrent en collision poétique avec l'"
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Madeleine est un recueil de poèmes en prose rempli d'émotions et de douceur. Le je poétique s'y adresse à sa petite-fille avec amour, tendresse, fierté et nostalgie. Les mots sont utilisés avec une extrême justesse et touchent le lecteur en plein coeur.
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Les blancs pains
Françoise Lison-Leroy, Diane Delafontaine
- Esperluete
- L'estran
- 8 Mars 2019
- 9782359841060
Faire ses blancs pains, au Pays des Collines, c'est pétrir le drap du lit comme pour préparer une offrande pour l'au-delà. Ce geste annonce alors que la mort est proche et que le mourant, doucement, se prépare.
En trois textes qui s'enchaînent, Françoise Lison-Leroy interroge la place prise par chacun dans sa famille, les présents comme les absents, ceux à la longue vie ou les enfants partis trop tôt. Comme cette tante de deux ans, emportée par la fièvre dans un temps où la vie des enfants était plus fragile.
Au cimetière du village, sa tombe côtoie celles d'autres enfants ; un respect sacré, partagé, inné, entoure ce petit coin du cimetière. Sa présence habite les pensées et les promenades de l'auteur. Évocations légères, souvenirs, bribes glanées au fil des pérégrinations, mémoire de la famille... ce qui reste de vie pour ceux qui grandissent. Précédée par cet enfant, l'auteure se sent aussi portée par celle qui lui offre alors une bienveillante attention. Elle tisse un monde où les sentiments se transmettent par delà les mots.
Diane Delafontaine accompagne ce texte d'images qui, elles aussi, s'ancrent au passé comme au présent. Une manière de faire le lien et de donner au texte une tonalité faite de photos anciennes et de retouches à l'encre.
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Drolling ; intérieur de cuisine
Françoise Lison-Leroy
- Invenit
- Ekphrasis
- 24 Novembre 2010
- 9782918698128
Françoise Lison-Leroy, lauréate de plusieurs prix prestigieux de poésie, aimant parfois allier son talent d'écrivain à celui de peintres, nous aide à regarder une peinture dite « de genre » du XVIIIe siècle, Intérieur de Cuisine de Martin Drolling, qu'abrite le musée Benoît de Puydt de Bailleul. D'un instantané d'une vie bourgeoise - une homme et une femme assise dans une cuisine, observés par un chien spectateur -, le peintre, grâce à un arrangement de couleurs et de lignes savamment ordonnées, saisit l'image très balzacienne d'une cellule familiale au XVIIIe siècle.
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Et si l'on commençait par le soir ? Depuis toujours, des femmes et des hommes font un pas en arrière.
Dans la grande chorégraphie, ils osent tendre un fil entre le monde et eux. Depuis toujours, des poissons nagent à contre-courant, des tracteurs roulent à reculons, phares éteints. Et le fleuve rêve de ruisseaux promeneurs. Dans les maisons, des photos d'hier éclairent l'avenir. Ce n'est pas vrai qu'elles veillent.
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On écrit mais on aurait aimé sculpter, jouer d'un instrument de musique, danser, peindre...
Justement, peindre, ne serait-ce pas possible, indirectement, avec des mots qui épouseraient formes et couleurs ? Dans notre parcours à deux voix et à quatre mains, nous avons osé ce projet insolent : rendre sur la page l'univers des toiles. Des proches -Delvaux, Rops- aux lointains -Vermeer, Balthus-, des figuratifs aux abstraits, des célèbres aux nobles inconnus. Point n'est besoin de reconnaître : naître compte davantage.
S'accorder au mouvement et à l'émotion qui provoquent les joies du regard vigile. Le plaisir qui fut nôtre, nous le partageons, avec vous. Mêlons nos chants, mêlons nos territoires.
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Marie-Gasparine
Françoise Lison-Leroy, George Warnant
- Cadex
- Le Farfadet Bleu
- 15 Octobre 1999
- 9782840310976
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" un jour je serai poète, à cheval sur une page, j'écrirai la vie, la fête, en fabriquant des images.
" françoise lison-leroy.