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La vie des abeilles, l'intelligence des fleurs
Maurice Maeterlinck
- Espace Nord
- ESPACE NORD
- 17 Novembre 2023
- 9782875686114
De l'aveu de Maurice Maeterlinck, ce livre n'est ni un traité d'apiculture, ni une monographie scientifique de l'abeille, ni un recueil d'observations. Plus d'un siècle après sa parution en 1901 chez Fasquelle, le jour où paraissaient ses traductions anglaise, allemande et néerlandaise, La Vie des abeilles n'en continue pas moins de susciter la curiosité des amateurs et des scientifiques.
La Vie des abeilles est le livre d'un penseur humaniste, témoin attentif du quotidien des insectes, qui n'a eu de cesse de les comparer aux sociétés humaines. Maeterlinck s'attache à décrire le fonctionnement d'une organisation sociale perfectionnée, dans laquelle chaque abeille occupe un rôle bien défini comme au théâtre. Par-delà l'analyse, La Vie des abeilles offre une lecture politique de la ruche et témoigne de préoccupations proto- écologiques. Car la catastrophe qu'engendrerait l'anéantissement des abeilles n'avait pas échappée à Maeterlinck.
Cet essai est suivi de L'Intelligence des fleurs, paru six ans plus tard, proposition philosophique et morale au départ de ses connaissances en botanique.
Né à Gand en 1862, Maurice Maeterlinck se consacre rapidement à la littérature. Dès 1889, il publie un recueil de poèmes, Serres chaudes, et une pièce de théâtre, La Princesse Maleine, qui traduisent ses préoccupations symbolistes. Poète, dramaturge et essayiste, il reçoit en 1911 le Prix Nobel de littérature. Il meurt à Orlamonde, près de Nice, en 1949.
Né à Gand en 1862, Maurice Maeterlinck se consacre rapidement à la littérature. Dès 1889, il publie un recueil de poèmes, Serres Chaudes, et une pièce de théâtre, La Princesse Maleine, qui traduisent ses préoccupations symbolistes. Poète, dramaturge et essayiste, il reçoit en 1911 le Prix Nobel de littérature. Il meurt à Orlamonde, près de Nice, en 1949. -
Sens inné de l'organisation, système de communication élaboré, vie sociale intense et sophistiquée... Le microcosme des fourmis a encore beaucoup à nous apprendre. Ce livre (1930), l'un des plus populaires de Maeterlinck, était devenu introuvable.
Ayant toujours vécu à la campagne, Maeterlinck croyait tout savoir de l'" insecte inévitable " qu'est la fourmi: "son intelligence, son industrie, sa diligence, son avarice, sa prévoyance, sa politique ".
Se penchant de plus près sur son univers minuscule et prodigieux, il y découvre quantité d'analogies avec les sociétés humaines. Si certaines fourmis se sont spécialisées dans l'élevage, d'autres ont appris à cultiver les aliments. Quant à leur système de communication, il n'est pas sans rappeler la télépathie...
De cet exercice d'émerveillement, il tire la leçon que l'étude des fourmis et de leurs moeurs " nous aidera peut-être à démêler la pensée et l'arrière-pensée de la Nature et certains de ses secrets ". -
« Sans en excepter les abeilles et les fourmis, en ce moment il n'y a pas (...) sur cette terre d'être vivant qui soit tout ensemble aussi loin et aussi près de nous, aussi misérablement, aussi admirablement, aussi fraternellement humain. Nos utopistes vont chercher, aux limites où l'imagination se décompose, des modèles de sociétés futures, alors que nous en avons sous les yeux qui sont probablement aussi fantastiques, aussi invraisemblables, et qui sait, aussi prophétiques que ceux que nous pourrions trouver dans Mars, Vénus ou Jupiter. »
Troisième opus de son Cycle de la nature, La vie des termites est peut-être pour Maeterlinck celui qui puise le plus dans la noirceur de la création. Allant à la rencontre de ces espèces, exotiques pour la plupart, parfois plus proches de nos latitudes, à qui la nature n'a semble-t-il pas fait de cadeaux, il dresse le portrait de dynasties ayant dû tout sacrifier pour éviter l'extinction. Il ne semble pas plus cruel destin à l'échelle de l'espèce que cet auto-confinement sous la terre dans une prison scellée de l'intérieur, que ces affrontements répétés avec l'ennemi séculaire la fourmi (à qui sera consacré l'ultime tome de son cycle), que ce communisme de l'oesophage et des entrailles, poussé jusqu'à la coprophagie collective. Et pourtant. Comme avec les abeilles et les fleurs, Maeterlinck se sert de la vie invisible qui grouille autour de nous comme d'un miroir tendu à l'humanité, cet insecte à l'échelle de l'univers et abritant combien de galaxies microbiennes au sein de son propre organisme. Les enjeux de survie, d'évolution voire de manipulation génétique, de construction politique ou d'aristocratie sont communs. Et cette épopée documentée, que l'on croirait écrite d'aujourd'hui, mais dont la justesse d'écriture et la profondeur de champ va au-delà du seul essai scientifique, nous éclaire toujours autant quant aux modèles d'anticipation de nos destinées inquiètes. -
Abeilles, fleurs, termites, fourmis et l'espace tout entier : le poète belge nobélisé Maurice Maeterlinck pose sur l'univers qui l'environne le regard de celui qui souhaite percer à jour les mystères des civilisations. Se plongeant dans les mondes minuscules et majuscules, c'est aussi sur l'humanité qu'il se penche. Pour la première fois, l'ensemble de ce Cycle de la nature est proposé en intégrale.