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La Gibecière à Mots
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Maurice Leblanc (1864-1941)
"Le formidable événement du 4 juin, dont les conséquences agirent de façon plus profonde encore que la guerre sur les rapports des deux grandes nations occidentales, a suscité depuis cinquante ans une floraison de livres, de mémoires, d'études, de relations véridiques et de récits fabuleux. Les témoins ont raconté leurs impressions. Les journaux ont recueilli leurs articles. Les hommes de science ont publié leurs travaux. Les romanciers ont imaginé des drames inconnus. Les poètes ont chanté. Et de cette journée tragique il ne reste plus rien dans l'ombre, ni de celles qui la préparèrent, ni de celles qui la suivirent, et rien non plus de toutes les réactions morales ou sociales, économiques ou politiques, par quoi, au long du XXe siècle, elle a retenti sur les destinées de l'univers.
Seule manquait la parole de Simon Dubosc. Et c'était chose étrange de ne connaître que par des reportages, le plus souvent fantaisistes, le rôle de celui que le hasard d'abord, puis son courage indomptable, et, plus tard, son enthousiasme clairvoyant, avaient jeté au coeur même de l'aventure.
Aujourd'hui que les peuples se sont groupés autour de la statue qui domine l'arène où combattit le héros, ne semble-t-il pas permis d'apporter à la légende l'ornement d'une réalité qui ne la dépare point ? Et, si l'on trouve que cette réalité touche de trop près à la vie secrète de l'homme, doit-on s'en alarmer ?
Simon Dubosc, en qui, pour la première fois, l'âme occidentale a pris conscience d'elle-même, Simon Dubosc tout entier appartient à l'histoire."
Simon est amoureux de la belle aristocrate anglaise : Isabel. Mais le père de celle-ci refuse de donner la main de sa fille à un roturier français, à moins que... Simon accomplisse un exploit planétaire sous 20 jours ! Un cataclysme sismique survenu dans la manche va-t-il l'aider ? -
Maurice Leblanc (1864-1941)
"Nous publions ici, sur l'extraordinaire énigme des Trois Yeux, le récit même de Victorien Beaugrand, tel qu'il l'écrivit d'après ses notes et ses souvenirs vers le milieu du vingtième siècle, et tel que nous l'avons trouvé dans la liasse volumineuse des manuscrits laissés par le savant orientaliste.
Si le caractère de ses études ne semble pas lui donner qualité pour résoudre le problème purement scientifique qui passionna toute une époque, n'oublions pas que Victorien Beaugrand, esprit subtil, assoupli par de bonnes méthodes de travail, fut, en outre - et c'est là le point essentiel - mêlé de la façon la plus intime aux événements dont il entreprit la relation véridique.
Acteur dans le drame, il en vécut au jour le jour toutes les péripéties, en connut les moindres détails, en supporta les contrecoups, une à une entendit sonner les heures les plus solennelles de l'histoire du monde, et, chaque fois que s'ouvrit le gouffre béant du formidable mystère, communia de toute son âme éperdue avec les foules hurlantes d'enthousiasme et d'effroi.
Son témoignage a donc un poids considérable. C'est celui d'un homme qui a vu, et nous devons l'accueillir avec d'autant plus de faveur que, s'il apporte de nouvelles clartés et rectifie certaines erreurs, il confère, en définitive, par ses conclusions, un surcroît d'autorité à la magnifique hypothèse sur laquelle s'est mise d'accord la presque unanimité des savants modernes."
Quelle est donc cette mystérieuse et bouleversante découverte scientifique dont Noël Dorgeroux veut faire part à son neveu Victorien Beaugrand ?