Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Formats
Fantasy & Science-fiction
-
Amateurs de Verne, K Dick, de Rencontre du troisième type, de la quatrième dimension, et amoureux du beau style et de la belle langue, foncez.
Le péril bleu, c'est le charme des années d'avant guerre, 1912, c'est le temps des découvertes astronomiques, de l'Observatoire à Paris.
Dans le Bugey des gens et des choses se mettent à disparaître, sans raison et sans laisser de trace. On parle de Sarvants, fantômes locaux qui enlèvent les gens, chacun se calfeutre, craint ces spectres maléfiques. On accuse les uns, puis les autres, il y a les sceptiques. C'est sans conter sur M. Le Tellier , astronome renommé, qui va découvrir dans sa lunette et dans un coin du ciel une tache, s'agit-il d'un vaisseau ? Que deviennent ces gens et ces choses, sont-ils embarqués de force dans ce vaisseau et par qui ? Puis des corps disséqués commencent de tomber du ciel, exsangues, les objets s'abattent sur terre comme une pluie de météorites. Jusqu'au jour ou un vaisseau s'échoue sur terre, en plein Paris...
Format professionnel électronique © Ink Book édition. -
« Cette fente, en vérité, donnait sur beaucoup de mystères. Cette fente, qui un instant avait été le coeur percé d'un fantôme, semblait faire communiquer l'ici-bas avec l'ailleurs » Maurice Renard
Comme chercheur, historien de la littérature, critique en gestation, on s'émerveillera devant le travail d'un des précurseurs de l'anticipation moderne, qu'il appelle « merveilleux scientifique ». On lui donnera une place méritée au sein d'un panthéon, avec Jules Vernes ou HG Wells, entre autres, panthéon dans lequel il a pleinement sa place en tant que prosélyte de la pensée rationaliste, démontrant habilement dans son roman ce qu'est l'imposture spirite (pour citer Guénon) et les errances de la croyance dans le surnaturel, car tout finit par s'y expliquer scientifiquement (même le fantôme) ; Occam avait donc raison...
Format professionnel électronique © Ink Book édition. -
« Ce fut lui, le premier, qui vit la première lueur. Un cri lui échappa, tandis que ses deux mains s'agitaient frénétiquement en l'air. Et, presque aussitôt, comme des étincelles qui crépitent de tous les côtés, d'autres cris s'éparpillèrent dans le silence, qui se reforma instantanément, plus lourd et plus épais.
Les Trois Yeux étaient là. »
Maurice Leblanc, père d'Arsène Lupin, a imaginé avec ce récit une de ses plus curieuses histoires fantastiques.
Format professionnel © Ink Book édition. -
« A l'heure où ces miracles de la science font voir nos squelettes à travers notre chair, transmettent sans fil, dans l'espace, des paroles et des images et projettent, à des lieues de distance, l'aspect même d'une personne ou d'un paysage - en vérité ce que Charles Christiani voyait devant lui-, ce phénomène de télévision spécial, ce phénomène de rétrovision, n'était pas si formidable. Seulement voilà : on ne s'y attendait pas du tout. » Maurice Renard
Rosny aîné voyait en Maurice Renard, un grand maître de la SF française injustement oublié, un digne continuateur de Jules Verne, de H.G. Wells et d'Edgar Poe.
Format professionnel électronique © Ink Book édition. -
À défaut de quitter l'Enfer, où il séjourne probablement aujourd'hui, le diabolique Maurice Level (1875-1926) semble aujourd'hui sortir du Purgatoire des écrivains. Ce nouvelliste français, qui fut aussi romancier et homme de théâtre, bien que régulièrement publié depuis les années 1920, dans de nombreuses anthologies anglo-saxonnes, aux côtés d'Edgar Poe ou d'autres auteurs plus contemporains, était complètement oublié chez nous.
Level avait inventé, avant tout le monde, l'art du récit court et efficace à chute, si possible effroyables et sanglants, que des auteurs comme Matheson ne redécouvriront que bien plus tard.
Précisons que Level ne pratique pas tant le fantastique que l'étrange mâtiné d'humour noir : pas de revenant, ni de vampire chez lui, ni d'au-delà non plus. Il compense ceci par une grande inventivité, et par un sens aigu de l'ambiance et du récit angoissant. Tout se passe comme s'il voulait produire un effet fantastique sans utiliser les ficelles (les clichés?) du genre. Par ailleurs, ses cartes maîtresses restent le conte cruel et l'humour (très) noir : les lecteurs qui ne goûtent pas ce genre de choses repasseront.
Parions en revanche que ceux qui aiment Ambrose Bierce, Roald Dahl, Jacques Sternberg, ou le Franquin « d'Idées noires » apprécieront ce précurseur que fut Maurice Level. Qu'ils franchissent donc sans crainte ces « Portes de l'Enfer » : ils seront au Paradis...
Suivi de « Cinq nouvelles extraordinaires » par un autre maître du genre : Gustave Le Rouge. Contenant : Spectre seul (1892) ; Notre-Dame La Guillotine (1893) ; Le Spectre rouge (1895) ; Le Navire de Jules César (1896) ; Dans le ventre d'Huitzilopochtli (1924)
Format professionnel électronique © Ink Book édition.