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Théâtre
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Pièce en six actes et douze tableaux, L'oiseau Bleu nous révèle une autre facette de l'oeuvre de Maeterlinck, lumineuse et onirique : deux enfants, Tyltyl et Mytyl, partent en quête de l'Oiseau Bleu, seule créature pouvant guérir une petite fille, tandis qu'autour d'eux s'incarnent les objets et les êtres. Le Pain, le Sucre, Le Lait, La Chatte et d'autres s'animent et emplissent le conte de féérie et de signification, car derrière les péripéties des jumeaux se cache une quête, celle du bonheur véritable, et un sens philosophique profond tandis que se déploie, furtive mais bien présente, toute la sagesse de l'auteur. Loin de la langueur, du pessimisme, on sent poindre dans L'oiseau Bleu tout le plaisir que Maeterlinck a pu avoir en imaginant ce monde vivant et plein de sens.
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Petite trilogie de la mort : l'intruse ; les aveugles ; les sept princesses
Maurice Maeterlinck
- Espace Nord
- Espace Nord
- 19 Août 2021
- 9782875685452
Dans la salle d'un vieux château, un vieillard aveugle, entouré de sa famille, devine à des signes imperceptibles l'approche de la mort qui va frapper sa fille. Isolé par sa cécité, l'aïeul a gardé intacte son intuition. Il est le seul à pouvoir interpréter le bruissement des arbres, le silence des oiseaux et des cygnes, l'entrée du froid dans la salle. Plongé dans les ténèbres, il communique avec l'inconnu. L'Intruse, drame en un acte publié en 1890, forme, avec Les Aveugles et Les Sept Princesses (1891), la première partie de ce que Maeterlinck appelait sa « petite trilogie de la mort ». On trouvera ici la première édition critique de cet ensemble qui fit date dans l'histoire théâtrale.
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Trois petits drames pour marionnettes : interieur, Alladine et Palomides, la mort de Tintagiles
Maurice Maeterlinck
- Espace Nord
- 19 Août 2021
- 9782875685445
Un vieillard et un étranger observent à distance le bonheur d'une famille et tardent à leur annoncer la mauvaise nouvelle dont ils sont porteurs. Alladine et Palomides tombent amoureux, enfermés dans les souterrains d'un château. Ygraine se révolte et tente de soustraire le petit Tintagiles à l'emprise d'une reine invisible. Maeterlinck publie en 1894 ces Trois petits drames pour marionnettes, triptyque qui remet génialement en cause les conventions dramatiques de son temps. Sa dramaturgie fait le lien entre l'imagination du spectateur et les zones énigmatiques que suggère le texte. Car seul ce nondit, le « drame de l'existence ellemême », importe à Maeterlinck.
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La guerre sépare la princesse Maleine du prince Hjalmar le jour de leurs fiançailles. Enfermée dans une tour, la princesse s'échappe et rejoint le prince, au grand dam de la reine Anne. Les mauvais présages s'accumulent dans une Hollande imaginaire.
Première pièce publiée de Maeterlinck, La Princesse de Maleine est une féerie noire. Elle a ouvert le renouveau dramatique de la fin du XIXe siècle.
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Ecrit à New York en 1941, dans le contexte de la guerre, La Nuit des enfants clôt le cycle ouvert avec L'oiseau bleu, pièce féérique dans laquelle le lecteur suit les aventures de deux enfants partis à la recherche du bonheur.Dans ce texte inédit, miraculeusement retrouvé, Maurice Maeterlinck, dont Antonin Artaud dit qu'il est le premier « à avoir introduit dans la littérature la richesse multiple de la subconscience », revient sur des thèmes qui lui sont chers - le Matérialisme, la Nature, la Mort, le Bonheur - et se révèle optimiste. Quand l'aube se lève, après avoir combattu les forces négatives, les enfants de cette nuit obscure auront réussi à bâtir un monde meilleur.A l'instar du Petit Prince, La Nuit des enfants est une oeuvre intemporelle qui nous parle à tous, petits et grands. Figure de proue du symbolisme, Maurice Maeterlinck (1862-1949), fut Prix Nobel de Littérature en 1911. On lui doit notamment Pelléas et Mélisande, mis en musique par Debussy ; de nombreux recueils de poèmes dont Serres chaudes ; des essais dont le fameux La vie des abeilles. Quant à sa pièce, L'oiseau bleu, adaptée au cinéma, en bd, en manga, elle est, aujourd'hui encore, jouée dans le monde entier.
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Ygraine seule pénètre où les vivants ne pénètrent pas, passe la ligne interdite, au-delà de la dernière marche et communique avec Tintagiles prêt à être absorbé - étouffé - par la force destructrice, le néant noir, mais prêt aussi à passer - si petit - par la fente élargie, prêt donc à renaître après ce passage au domaine des ombres.
Est-ce lui l'initié, est-il l'initiateur ? En tout cas, la fragile membrane de l'inatteignable a été touchée.
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Le miracle de saint Antoine
Maurice Maeterlinck
- Aml Editions
- Archives Du Futur
- 1 Janvier 1990
- 9782804006310
Une farce oubliée du Prix Nobel à laquelle il travaille longtemps. Une plongée dans ce qui sous-tend bien des pièces du dramaturge.Une étude attentive de la genèse de la pièce et de sa fortune à la scène.
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Dans la salle d'un vieux château, un vieillard aveugle, entouré de sa famille, devine à des signes imperceptibles l'approche de la mort qui va frapper sa fille.
Isolé par sa cécité, l'aïeul a gardé intacte son intuition. Il est le seul à pouvoir interpréter le bruissement des arbres, le silence des oiseaux et des cygnes, l'entrée du froid dans la salle. Plongé dans les ténèbres, il communique avec l'inconnu. L'Intruse, drame en un acte publié en 1890, forme avec Les Aveugles et Les Sept Princesses (1891) ce que Maeterlinck appelait sa " petite trilogie de la mort ".
On trouvera ici la première édition critique de cet ensemble qui fit date dans l'histoire théâtrale.
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"Il ne s'agit plus ici de la lutte déterminée d'un être contre un être, de la lutte d'un désir contre un autre ou de l'éternel combat de la passion et des devoirs. Il s'agirait plutôt de faire voir ce qu'il y a d'étonnant dans le fait seul de vivre." "On y a foi [dans ce drame ] à d'énormes puissances, invisibles et fatales, dont nul ne sait les intentions, mais que l'esprit du drame suppose malveillantes, attentives à toutes nos actions, hostiles au sourire, à la vie, à la paix, au bonheur. [...] Cet inconnu prend le plus souvent la forme de la mort. La présence infinie, ténébreuse, hypocritement active de la mort remplit tous les interstices du poème. Au problème de l'existence il n'est répondu que par l'énigme de son anéantissement."