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Golaud rencontre Mélisande au fond d'une forêt. Il ne sait qui elle est ni d'où elle vient, et elle-même ne sait pas le lui dire, semblant perdue dans la forêt comme sur la terre. Golaud épouse Mélisande et l'emmène chez lui, au pays d'Allemonde, où règne le vieil Arkël. Mais Mélisande tombe amoureuse de Pelléas, le frère de Golaud. Tout pourrait conduire à une simple tragédie bourgeoise, dans ce conte aux allures médiévales. Mais le mystère qui entoure chaque personnage, la manière dont chacun semble étranger à lui-même et aux autres, les forces irrésistibles qui les entraînent, érigent cette histoire au rang de mythe. Il est temps de redécouvrir ce grand texte, au-delà de l'opéra de Debussy.
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Pièce en six actes et douze tableaux, L'oiseau Bleu nous révèle une autre facette de l'oeuvre de Maeterlinck, lumineuse et onirique : deux enfants, Tyltyl et Mytyl, partent en quête de l'Oiseau Bleu, seule créature pouvant guérir une petite fille, tandis qu'autour d'eux s'incarnent les objets et les êtres. Le Pain, le Sucre, Le Lait, La Chatte et d'autres s'animent et emplissent le conte de féérie et de signification, car derrière les péripéties des jumeaux se cache une quête, celle du bonheur véritable, et un sens philosophique profond tandis que se déploie, furtive mais bien présente, toute la sagesse de l'auteur. Loin de la langueur, du pessimisme, on sent poindre dans L'oiseau Bleu tout le plaisir que Maeterlinck a pu avoir en imaginant ce monde vivant et plein de sens.
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La vie des termites, la vie des fourmis
Maurice Maeterlinck
- Espace Nord
- 17 Février 2023
- 9782875685667
Initialement rassemblés avec La vie des Abeilles et L'Intelligence des fleurs, ces textes viennent compléter la fresque passionnée des essais de Maeterlinck consacrés aux insectes et à leur organisation sociale. L'auteur révèle d'un coup de loupe toute la vie qui règne dans le plus petit de la nature avec la minutie du scientifique et l'élégance du poète, une loupe qui se fait miroir tendu à l'homme lorsqu'on découvre les mondes des fourmis et des termites. La fine description de ces sociétés est l'occasion pour Maeterlinck de déployer des considérations philosophiques qui n'ont rien perdu de leur actualité : qu'avons-nous à apprendre des insectes ?
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Premier volume de la trilogie sur les insectes sociaux, la Vie des abeilles a remporté un vif succès à sa parution en 1901. Maeterlinck a choisi de prolonger sa réflexion sur les grandes questions existentielles en prolongeant ses travaux sur le fonctionnement de la nature. Depuis longtemps, Maeterlinck pratiquait l'apiculture ; il avait été frappé par le fait que certains comportements et certaines réactions des insectes ne pouvait s'expliquer qu'en se référant à l'attitude des êtres humains. Il entreprit alors une étude systématique de l'activité de la ruche, élargit son information en consultant toutes les oeuvres qui en traitent. C'est donc à la fois ici un ouvrage de biologie animale qu'il nous offre, mais en même temps le fruit de ses réflexions sur le destin de l'abeille, et par comparaison, sur notre propre destinée. Maeterlinck insiste sur l'extraordinaire discipline, l'abnégation des ouvrières, leur dévouement, leur affection pour leur souveraine, leur foi, leur espérance qui ne se démentent jamais. Souvent il les compare aux hommes...
La Vie des abeilles est un très beau livre, suggestif et plein de poésie. À une époque où l'existence même des abeilles est menacée, Maeterlinck nous aide à mieux les comprendre et donc à mieux les aimer. -
Serres chaudes : quinze chansons : la princesse Maleine
Maurice Maeterlinck
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 15 Novembre 1983
- 9782070322459
«Serres chaudes ! À elle seule, cette analogie, lourde de connotations baudelairiennes, est une trouvaille. Spontanément, elle fait naître en nous l'image d'un monde clos, immobile et luxuriant à la fois. Par la magie du titre, nous entrons de plain-pied dans le mystère de la vie profonde dont "nul jusque-là dans la littérature moderne", souligne à juste titre Guy Michaud, "n'avait encore fait aussi bien sentir et comme toucher du doigt la présence". L'intuition de l'inconnaissable, le pressentiment du moi transcendantal et de ses richesses, l'âme - désormais Maeterlinck détient la substance de son oeuvre. [...]À la lecture des Serres chaudes, on est frappé par la succession d'images hétéroclites, insolites, absurdes.Le poème s'impose à l'imagination comme un réseau touffu de visions simultanées où le meneur de jeu juxtapose, accumule à sa guise des êtres, des objets ou des situations paradoxales, comme si elles avaient été rêvées par un somnambule ; le tout ponctué d'exclamations répétées, d'interjections et d'exhortations lourdes d'angoisse. Étrange poésie ! Tout mouvement lyrique semble en être absent, empêché par l'utilisation de formes prosaïques, quotidiennes, volontairement négligées. L'image et sa luxuriante végétation y règnent en maîtresses. Images à travers lesquelles se lit l'incohérence de la vie : "un glacier au milieu des prairies de Juillet" ; "un matelot dans le désert" ; "une fête un dimanche de famine", etc., à moins que l'incohérence du monde actuel ne parle d'elle-même dans l'évocation de ces "paysans aux fenêtres de l'usine", de ce "jardinier devenu tisserand", de ce "chasseur d'élans devenu infirmier", réminiscence de l'exode rural vers les cités tentaculaires, ou encore du "château devenu hôpital", métamorphose de la société. Autant de situations ambiguës, de réalités menées jusqu'à l'inhabituel, signes des "choses qui ne sont pas à leur place", dont le poète se sert au deuxième degré pour suggérer les visions fantastiques qui l'assiègent, pour figurer l'inquiétude qui le tenaille.» Paul Gorceix.
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Petite trilogie de la mort : l'intruse ; les aveugles ; les sept princesses
Maurice Maeterlinck
- Espace Nord
- Espace Nord
- 19 Août 2021
- 9782875685452
Dans la salle d'un vieux château, un vieillard aveugle, entouré de sa famille, devine à des signes imperceptibles l'approche de la mort qui va frapper sa fille. Isolé par sa cécité, l'aïeul a gardé intacte son intuition. Il est le seul à pouvoir interpréter le bruissement des arbres, le silence des oiseaux et des cygnes, l'entrée du froid dans la salle. Plongé dans les ténèbres, il communique avec l'inconnu. L'Intruse, drame en un acte publié en 1890, forme, avec Les Aveugles et Les Sept Princesses (1891), la première partie de ce que Maeterlinck appelait sa « petite trilogie de la mort ». On trouvera ici la première édition critique de cet ensemble qui fit date dans l'histoire théâtrale.
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Le Trésor des humbles, paru en 1896, marque la fin de la période héroïque du symbolisme, dix ans après le « Manifeste » de la nouvelle école ; c'est l'année de la mort de Verlaine. Cette année marque aussi une rupture dans l'oeuvre de Maeterlinck. Après le radicalisme de ses premiers drames qu'il qualifiait de « théâtre statique », il abandonne l'avant-garde et se consacre à une oeuvre plus accessible. Ce n'est plus le poète décadent de Serres chaudes (1889) ni le dramaturge de l'inquiétude et de la mort qui provoquait la sortie en pleine représentation d'un public terrifié, mais un mystique sans religion, un dilettante de l'occulte qui s'essaie à un genre, l'essai, où il peut manier les idées que le théâtre et la poésie lui avaient jusqu'ici défendues. Ces grands sujets, Maeterlinck les aborde en écrivain. S'il parle des religions, c'est pour montrer qu'elles tendent toutes vers un même but. S'il parle de philosophie, c'est pour la ramener à quelques principes fondamentaux. Il est hanté par la suggestion, le non-dit, l'occulte. Maeterlinck est belge, et, toute sa vie, il a entretenu des rapports tendus avec la culture et la langue françaises. Né à Gand en 1862, il entame une carrière de juriste, plaidant en français (à l'époque, langue officielle du système légal) pour les Flamands qui ne le parlaient pas. Très tôt, il commence à écrire des contes et des poèmes où il essaie de fusionner la saveur flamande et la langue française. Dans son essai sur Novalis, il cherche à faire valoir quelque chose d'étranger à la pensée française : la tradition « germanique ». Ce n'est pas une tradition de clarté intellectuelle, de logique, et elle ne s'exprime pas en un langage limpide et transparent. Maeterlinck souhaite même aller à rebours du « génie de la langue française », et dans son essai sur Ruysbroeck il glorifie les outrances verbales du flamand, ses pensées fiévreuses, sa « syntaxe tétanique ». Ce que Maeterlinck prise surtout chez ses auteurs préférés, comme encore Shakespeare, c'est ce qu'on pourrait nommer leur obscurité lumineuse. Pourtant, sa prose est régulière, classique, équilibrée. Paul Léautaud disait qu'il était le seul des symbolistes belges à savoir bien écrire en français. C'est même tout simplement, un grand écrivain.
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Trois petits drames pour marionnettes : interieur, Alladine et Palomides, la mort de Tintagiles
Maurice Maeterlinck
- Espace Nord
- 19 Août 2021
- 9782875685445
Un vieillard et un étranger observent à distance le bonheur d'une famille et tardent à leur annoncer la mauvaise nouvelle dont ils sont porteurs. Alladine et Palomides tombent amoureux, enfermés dans les souterrains d'un château. Ygraine se révolte et tente de soustraire le petit Tintagiles à l'emprise d'une reine invisible. Maeterlinck publie en 1894 ces Trois petits drames pour marionnettes, triptyque qui remet génialement en cause les conventions dramatiques de son temps. Sa dramaturgie fait le lien entre l'imagination du spectateur et les zones énigmatiques que suggère le texte. Car seul ce nondit, le « drame de l'existence ellemême », importe à Maeterlinck.
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La guerre sépare la princesse Maleine du prince Hjalmar le jour de leurs fiançailles. Enfermée dans une tour, la princesse s'échappe et rejoint le prince, au grand dam de la reine Anne. Les mauvais présages s'accumulent dans une Hollande imaginaire.
Première pièce publiée de Maeterlinck, La Princesse de Maleine est une féerie noire. Elle a ouvert le renouveau dramatique de la fin du XIXe siècle.
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La vie des abeilles, l'intelligence des fleurs
Maurice Maeterlinck
- Espace Nord
- Espace Nord
- 30 Juin 2020
- 9782875684813
"Je n'ai pas l'intention d'écrire un traité d'apiculture ou de l'élevage des abeilles.
Tous les pays civilisés en possèdent d'excellents qu'il est inutile de refaire. Ma part se bornera de présenter les faits d'une manière aussi exacte, mais un peu plus vive, à les mêler de quelques réflexions plus développées et plus libres, à les grouper d'une façon un peu plus harmonieuse qu'on ne le peut faire dans un guide, dans un manuel pratique ou dans une monographie scientifique. Qui aura lu ce livre ne sera pas en état de conduire une ruche, mais connaîtra à peu près tout ce qu'on sait de certain, de curieux, de profond et d'intime sur ses habitants." Maurice Maeterlinck
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Ecrit à New York en 1941, dans le contexte de la guerre, La Nuit des enfants clôt le cycle ouvert avec L'oiseau bleu, pièce féérique dans laquelle le lecteur suit les aventures de deux enfants partis à la recherche du bonheur.Dans ce texte inédit, miraculeusement retrouvé, Maurice Maeterlinck, dont Antonin Artaud dit qu'il est le premier « à avoir introduit dans la littérature la richesse multiple de la subconscience », revient sur des thèmes qui lui sont chers - le Matérialisme, la Nature, la Mort, le Bonheur - et se révèle optimiste. Quand l'aube se lève, après avoir combattu les forces négatives, les enfants de cette nuit obscure auront réussi à bâtir un monde meilleur.A l'instar du Petit Prince, La Nuit des enfants est une oeuvre intemporelle qui nous parle à tous, petits et grands. Figure de proue du symbolisme, Maurice Maeterlinck (1862-1949), fut Prix Nobel de Littérature en 1911. On lui doit notamment Pelléas et Mélisande, mis en musique par Debussy ; de nombreux recueils de poèmes dont Serres chaudes ; des essais dont le fameux La vie des abeilles. Quant à sa pièce, L'oiseau bleu, adaptée au cinéma, en bd, en manga, elle est, aujourd'hui encore, jouée dans le monde entier.
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En 1930, Maeterlinck décide d'achever sa trilogie des insectes sociaux en composant La Vie des fourmis. Il les avait jusqu'alors négligées dans son observation de la vie animale, car il les croyait « antipathiques, ingrates et trop connues ». Il veut maintenant leur rendre justice. Toutefois, cette fois, Maeterlinck fonde son étude moins sur son expérience que sur les travaux de spécialistes. Ce qu'il apporte de nouveau, c'est un ordre, un parti pris, celui de considérer l'étude des fourmis comme une histoire ou plutôt comme une ethnologie d'espèces diverses. Là encore on retrouve son propos anthropomorphique. De ce volume, comme les précédents se dégage une philosophie de la vie, à la fois rationaliste et simple, fondée sur des observations justes, mais qui demeure subjective. Maeterlinck a su trouver des mots clairs et simples pour exprimer la complexité de ces sociétés de ces sociétés animales qui ne cessent de nous fasciner et continueront à le faire.
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La première moitié du XXème siècle permet à Maeterlinck d'entrevoir la plupart des désastres de notre époque. Mais c'est un autre monde qu'il nous offre. Des réflexions sur le temps, la vie de l'esprit et celle de la matière côtoient des travaux sur la vie animale, celle des insectes en particulier, qui aide à envisager, par contraste, celle de l'homme. Les essais rassemblés ici sont extraits des premiers et des derniers recueils du dernier grand humaniste
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Vingt-cinq ans après avoir écrit la Vie des abeilles, Maeterlinck entreprit de décrire la vie d'une autre espèce d'insectes sociaux dans la Vie des termites. Il ne s'agit plus ici d'expériences personnelles, l'auteur se contente de mettre en oeuvre les matériaux accumulés par les spécialistes. Si la vie des termites a attiré si fortement son attention, c'est qu'elle constitue comme une contrepartie de la vie des abeilles : « C'est en quelque sorte le jour et la nuit, l'aube et le crépuscule, le ciel et l'enfer. » ici, « tout est ténèbres, oppression souterraine, âpreté, avarice sordide et ordurière, atmosphère de cachot, de bagne et de sépulcre, mais aussi au sommet, sacrifice beaucoup plus complet, plus héroïque, plus réfléchi et plus intelligent à une idée ou à un instinct [...] démesuré et presque infini. » Maeterlinck insiste tout particulièrement sur le fait que la « civilisation » des termites est la « plus ancienne que l'on connaisse [...] la plus curieuse, la plus complexe, la plus intelligente et, en un sens, la plus logique, la mieux adaptée aux difficultés de l'existence qui, avant la nôtre, se soit manifestée sur ce globe ».
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Ygraine seule pénètre où les vivants ne pénètrent pas, passe la ligne interdite, au-delà de la dernière marche et communique avec Tintagiles prêt à être absorbé - étouffé - par la force destructrice, le néant noir, mais prêt aussi à passer - si petit - par la fente élargie, prêt donc à renaître après ce passage au domaine des ombres.
Est-ce lui l'initié, est-il l'initiateur ? En tout cas, la fragile membrane de l'inatteignable a été touchée.
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Sens inné de l'organisation, système de communication élaboré, vie sociale intense et sophistiquée... Le microcosme des fourmis a encore beaucoup à nous apprendre. Ce livre (1930), l'un des plus populaires de Maeterlinck, était devenu introuvable.
Ayant toujours vécu à la campagne, Maeterlinck croyait tout savoir de l'" insecte inévitable " qu'est la fourmi: "son intelligence, son industrie, sa diligence, son avarice, sa prévoyance, sa politique ".
Se penchant de plus près sur son univers minuscule et prodigieux, il y découvre quantité d'analogies avec les sociétés humaines. Si certaines fourmis se sont spécialisées dans l'élevage, d'autres ont appris à cultiver les aliments. Quant à leur système de communication, il n'est pas sans rappeler la télépathie...
De cet exercice d'émerveillement, il tire la leçon que l'étude des fourmis et de leurs moeurs " nous aidera peut-être à démêler la pensée et l'arrière-pensée de la Nature et certains de ses secrets ". -
La vie de la nature : la vie des abeilles, la vie des fourmies, l'intelligence des fleurs et autres écrits naturalistes
Maurice Maeterlinck
- Perseides
- La Lunatique
- 18 Novembre 2021
- 9782371250505
Ce volume réunit tous les écrits naturalistes du prix Nobel de littérature Maurice Maeterlinck, dont certains sont depuis longtemps indisponibles. Maeterlinck (1862-1949), disait Gourmont dans Le Livre des masques, fait partie des êtres « douloureux qui se meuvent dans le mystère de la nuit ». A côté de l'oeuvre du poète symboliste, il y a Maeterlinck observateur de la nature. La Vie des abeilles, L'intelligence des fleurs, La Vie des termites, La Vie des fourmis comptent parmi les travaux d'observation à la fois les plus stimulants et les Plus originaux sur la vie naturelle. Le succès de ces ouvrages fut immense : La Vie des abeilles dépassera les 250 000 volumes et assurèrent au poète, dans le domaine des sciences naturelles, une popularité encore plus grande que celle de Jean-Henri Fabre, au point que le biologiste Jean Rostand lui rendait en 1965 un hommage éclatant. « Dans cette Vie des abeilles, de genre inclassable comme le sont beaucoup de vrais chefs-d'oeuvre, Maeterlinck nous communique, nous fait partager l'émotion qu'il éprouve lui-même devant ce petit univers que constitue une ruche. Emotion que provoquent en lui non seulement l'aspect visible, le spectacle fascinant et pittoresque de la frémissante cité, mais aussi tout ce qui fait la vie profonde de ses habitants, l'intimité de leurs moeurs, le secret des consciences séculaires que leur imposent les besoins de la collectivité et les nécessités de l'espèce. Reproduction, sexualité, parthénogenèse, rivalité des reines, soins donnés aux jeunes, discipline sociale, soumission de l'individu du groupe : sur tout cela, il médite, s'interroge passionnément... Par la vertu de son génie. Maeterlinck fera entrer dans le patrimoine littéraire un peu de l'âme du naturaliste. »
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Revue L'Avant-scène théâtre n.1361 : aglavaine et sélysette
Maurice Maeterlinck
- Avant-Scene Theatre
- Revue L'avant-scene Theatre
- 21 Mai 2014
- 9782749812830
Rien ne semble pouvoir troubler la plénitude dans laquelle Méléandre et Sélysette vivent depuis quatre ans leur amour doux et calme, au bord de la mer du Nord. Mais quand la mystérieuse Aglavaine lui écrit pour s'annoncer, Méléandre déclare avec joie à Sélysette qu'arrive le seul être capable de faire grandir encore leur sentiment...Un texte puissant et énigmatique, oscillant entre douceur et perversion, rêve et angoisse, une pièce méconnue de Maeterlinck mise en scène par Célie Pauthe.
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"Ce monde végétal qui nous parait si paisible, si résigné, où tout semble acceptation, silence, obéissance, recueillement, est au contraire celui où la révolte contre la destinée est la plus véhémente et la plus obstinée. L'organe essentiel, l'organe nourricier de la plante, sa racine, l'attache indissolublement au sol. S'il est difficile de découvrir, parmi les grandes lois qui nous accablent, celle qui pèse le plus lourdement à nos épaules, pour la plante, il n'y a pas de doute : c'est la loi qui la condamne à l'immobilité depuis sa naissance jusqu'à sa mort. Aussi sait-elle mieux que nous, qui dispersons nos efforts, contre quoi d'abord s'insurger. Et l'énergie de son idée fixe, qui monte des ténèbres de ses racines pour s'organiser et s'épanouir dans la lumière de sa fleur, est un spectacle incomparable..." C'est en poète, presqu'en prophète que Maurice Maeterlinck part à la découverte philosophique et sensible d'un univers floral dont il sait très heureusement capter les couleurs, les odeurs et les desseins cachés. Ce petit manuel de botanique littéraire, qui fait partie d'un cycle d'essais consacré à La vie de la nature (dont La vie des abeilles est le plus célèbre), nous convie à une promenade inspirée parmi les jardins, les chemins et les parcs. Plus d'un siècle après sa première parution, le parfum singulier de ce livre reste toujours enivrant.
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Le miracle de saint Antoine
Maurice Maeterlinck
- Aml Editions
- Archives Du Futur
- 1 Janvier 1990
- 9782804006310
Une farce oubliée du Prix Nobel à laquelle il travaille longtemps. Une plongée dans ce qui sous-tend bien des pièces du dramaturge.Une étude attentive de la genèse de la pièce et de sa fortune à la scène.
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L'oiseau bleu ; à la recherche du bonheur
Maurice Maeterlinck
- Snoeck Gent
- 5 Janvier 2012
- 9789461610300
En 1908, le Inonde assiste, émerveillé, à un véritable miracle.
L'écrivain symboliste Maurice Maeterlinck vient d'abandonner sa plume sombre pour écrire une nouvelle pièce de théâtre, lumineuse, aux allures de conte de fée. Il s'agit de l'histoire de deux enfants qui, à la recherche de l'oiseau bleu, symbole du bonheur, débarquent clans un univers fantastique peuplé de personnages surprenants. Après avoir été porté à la scène à Moscou où il connaît un succès fulgurant, L'Oiseau bleu prend son envol.
Il part à la conquête du monde, séduisant Iota un chacun sur son passage tant sur les planches qu'à l'écran. Pendant des années, il voltigera ainsi d'un bout à l'autre de la planète, provoquant un engouement sans précédents, avant que le rideau ne tombe. Le présent ouvrage invite le lecteur à découvrir, notamment à la lumière (le nombreuses illustrations inédites, la men villeuse épopée de cet oiseau bleu qui tint le haut de l'affiche à Moscou, Londres, New York, Paris et Bruxelles, fil rage en Amérique et en Angleterre, et se tailla une place clans la mémoire collective au Japon.
Mais il se penche également sur le message universel et intemporel véhiculé par ce chef d'oeuvre et fait pleins feux sur la vie romanesque de son auteur à qui il valut le remporter le prix Nobel de littérature il y a exactement un siècle.
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Dans la salle d'un vieux château, un vieillard aveugle, entouré de sa famille, devine à des signes imperceptibles l'approche de la mort qui va frapper sa fille.
Isolé par sa cécité, l'aïeul a gardé intacte son intuition. Il est le seul à pouvoir interpréter le bruissement des arbres, le silence des oiseaux et des cygnes, l'entrée du froid dans la salle. Plongé dans les ténèbres, il communique avec l'inconnu. L'Intruse, drame en un acte publié en 1890, forme avec Les Aveugles et Les Sept Princesses (1891) ce que Maeterlinck appelait sa " petite trilogie de la mort ".
On trouvera ici la première édition critique de cet ensemble qui fit date dans l'histoire théâtrale.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.