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Golaud rencontre Mélisande au fond d'une forêt. Il ne sait qui elle est ni d'où elle vient, et elle-même ne sait pas le lui dire, semblant perdue dans la forêt comme sur la terre. Golaud épouse Mélisande et l'emmène chez lui, au pays d'Allemonde, où règne le vieil Arkël. Mais Mélisande tombe amoureuse de Pelléas, le frère de Golaud. Tout pourrait conduire à une simple tragédie bourgeoise, dans ce conte aux allures médiévales. Mais le mystère qui entoure chaque personnage, la manière dont chacun semble étranger à lui-même et aux autres, les forces irrésistibles qui les entraînent, érigent cette histoire au rang de mythe. Il est temps de redécouvrir ce grand texte, au-delà de l'opéra de Debussy.
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Pièce en six actes et douze tableaux, L'oiseau Bleu nous révèle une autre facette de l'oeuvre de Maeterlinck, lumineuse et onirique : deux enfants, Tyltyl et Mytyl, partent en quête de l'Oiseau Bleu, seule créature pouvant guérir une petite fille, tandis qu'autour d'eux s'incarnent les objets et les êtres. Le Pain, le Sucre, Le Lait, La Chatte et d'autres s'animent et emplissent le conte de féérie et de signification, car derrière les péripéties des jumeaux se cache une quête, celle du bonheur véritable, et un sens philosophique profond tandis que se déploie, furtive mais bien présente, toute la sagesse de l'auteur. Loin de la langueur, du pessimisme, on sent poindre dans L'oiseau Bleu tout le plaisir que Maeterlinck a pu avoir en imaginant ce monde vivant et plein de sens.
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La vie des termites, la vie des fourmis
Maurice Maeterlinck
- Espace Nord
- 17 Février 2023
- 9782875685667
Initialement rassemblés avec La vie des Abeilles et L'Intelligence des fleurs, ces textes viennent compléter la fresque passionnée des essais de Maeterlinck consacrés aux insectes et à leur organisation sociale. L'auteur révèle d'un coup de loupe toute la vie qui règne dans le plus petit de la nature avec la minutie du scientifique et l'élégance du poète, une loupe qui se fait miroir tendu à l'homme lorsqu'on découvre les mondes des fourmis et des termites. La fine description de ces sociétés est l'occasion pour Maeterlinck de déployer des considérations philosophiques qui n'ont rien perdu de leur actualité : qu'avons-nous à apprendre des insectes ?
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Serres chaudes : quinze chansons : la princesse Maleine
Maurice Maeterlinck
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 15 Novembre 1983
- 9782070322459
«Serres chaudes ! À elle seule, cette analogie, lourde de connotations baudelairiennes, est une trouvaille. Spontanément, elle fait naître en nous l'image d'un monde clos, immobile et luxuriant à la fois. Par la magie du titre, nous entrons de plain-pied dans le mystère de la vie profonde dont "nul jusque-là dans la littérature moderne", souligne à juste titre Guy Michaud, "n'avait encore fait aussi bien sentir et comme toucher du doigt la présence". L'intuition de l'inconnaissable, le pressentiment du moi transcendantal et de ses richesses, l'âme - désormais Maeterlinck détient la substance de son oeuvre. [...]À la lecture des Serres chaudes, on est frappé par la succession d'images hétéroclites, insolites, absurdes.Le poème s'impose à l'imagination comme un réseau touffu de visions simultanées où le meneur de jeu juxtapose, accumule à sa guise des êtres, des objets ou des situations paradoxales, comme si elles avaient été rêvées par un somnambule ; le tout ponctué d'exclamations répétées, d'interjections et d'exhortations lourdes d'angoisse. Étrange poésie ! Tout mouvement lyrique semble en être absent, empêché par l'utilisation de formes prosaïques, quotidiennes, volontairement négligées. L'image et sa luxuriante végétation y règnent en maîtresses. Images à travers lesquelles se lit l'incohérence de la vie : "un glacier au milieu des prairies de Juillet" ; "un matelot dans le désert" ; "une fête un dimanche de famine", etc., à moins que l'incohérence du monde actuel ne parle d'elle-même dans l'évocation de ces "paysans aux fenêtres de l'usine", de ce "jardinier devenu tisserand", de ce "chasseur d'élans devenu infirmier", réminiscence de l'exode rural vers les cités tentaculaires, ou encore du "château devenu hôpital", métamorphose de la société. Autant de situations ambiguës, de réalités menées jusqu'à l'inhabituel, signes des "choses qui ne sont pas à leur place", dont le poète se sert au deuxième degré pour suggérer les visions fantastiques qui l'assiègent, pour figurer l'inquiétude qui le tenaille.» Paul Gorceix.
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Petite trilogie de la mort : l'intruse ; les aveugles ; les sept princesses
Maurice Maeterlinck
- Espace Nord
- Espace Nord
- 19 Août 2021
- 9782875685452
Dans la salle d'un vieux château, un vieillard aveugle, entouré de sa famille, devine à des signes imperceptibles l'approche de la mort qui va frapper sa fille. Isolé par sa cécité, l'aïeul a gardé intacte son intuition. Il est le seul à pouvoir interpréter le bruissement des arbres, le silence des oiseaux et des cygnes, l'entrée du froid dans la salle. Plongé dans les ténèbres, il communique avec l'inconnu. L'Intruse, drame en un acte publié en 1890, forme, avec Les Aveugles et Les Sept Princesses (1891), la première partie de ce que Maeterlinck appelait sa « petite trilogie de la mort ». On trouvera ici la première édition critique de cet ensemble qui fit date dans l'histoire théâtrale.
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Le Trésor des humbles, paru en 1896, marque la fin de la période héroïque du symbolisme, dix ans après le « Manifeste » de la nouvelle école ; c'est l'année de la mort de Verlaine. Cette année marque aussi une rupture dans l'oeuvre de Maeterlinck. Après le radicalisme de ses premiers drames qu'il qualifiait de « théâtre statique », il abandonne l'avant-garde et se consacre à une oeuvre plus accessible. Ce n'est plus le poète décadent de Serres chaudes (1889) ni le dramaturge de l'inquiétude et de la mort qui provoquait la sortie en pleine représentation d'un public terrifié, mais un mystique sans religion, un dilettante de l'occulte qui s'essaie à un genre, l'essai, où il peut manier les idées que le théâtre et la poésie lui avaient jusqu'ici défendues. Ces grands sujets, Maeterlinck les aborde en écrivain. S'il parle des religions, c'est pour montrer qu'elles tendent toutes vers un même but. S'il parle de philosophie, c'est pour la ramener à quelques principes fondamentaux. Il est hanté par la suggestion, le non-dit, l'occulte. Maeterlinck est belge, et, toute sa vie, il a entretenu des rapports tendus avec la culture et la langue françaises. Né à Gand en 1862, il entame une carrière de juriste, plaidant en français (à l'époque, langue officielle du système légal) pour les Flamands qui ne le parlaient pas. Très tôt, il commence à écrire des contes et des poèmes où il essaie de fusionner la saveur flamande et la langue française. Dans son essai sur Novalis, il cherche à faire valoir quelque chose d'étranger à la pensée française : la tradition « germanique ». Ce n'est pas une tradition de clarté intellectuelle, de logique, et elle ne s'exprime pas en un langage limpide et transparent. Maeterlinck souhaite même aller à rebours du « génie de la langue française », et dans son essai sur Ruysbroeck il glorifie les outrances verbales du flamand, ses pensées fiévreuses, sa « syntaxe tétanique ». Ce que Maeterlinck prise surtout chez ses auteurs préférés, comme encore Shakespeare, c'est ce qu'on pourrait nommer leur obscurité lumineuse. Pourtant, sa prose est régulière, classique, équilibrée. Paul Léautaud disait qu'il était le seul des symbolistes belges à savoir bien écrire en français. C'est même tout simplement, un grand écrivain.
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Trois petits drames pour marionnettes : interieur, Alladine et Palomides, la mort de Tintagiles
Maurice Maeterlinck
- Espace Nord
- 19 Août 2021
- 9782875685445
Un vieillard et un étranger observent à distance le bonheur d'une famille et tardent à leur annoncer la mauvaise nouvelle dont ils sont porteurs. Alladine et Palomides tombent amoureux, enfermés dans les souterrains d'un château. Ygraine se révolte et tente de soustraire le petit Tintagiles à l'emprise d'une reine invisible. Maeterlinck publie en 1894 ces Trois petits drames pour marionnettes, triptyque qui remet génialement en cause les conventions dramatiques de son temps. Sa dramaturgie fait le lien entre l'imagination du spectateur et les zones énigmatiques que suggère le texte. Car seul ce nondit, le « drame de l'existence ellemême », importe à Maeterlinck.
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La guerre sépare la princesse Maleine du prince Hjalmar le jour de leurs fiançailles. Enfermée dans une tour, la princesse s'échappe et rejoint le prince, au grand dam de la reine Anne. Les mauvais présages s'accumulent dans une Hollande imaginaire.
Première pièce publiée de Maeterlinck, La Princesse de Maleine est une féerie noire. Elle a ouvert le renouveau dramatique de la fin du XIXe siècle.
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Ecrit à New York en 1941, dans le contexte de la guerre, La Nuit des enfants clôt le cycle ouvert avec L'oiseau bleu, pièce féérique dans laquelle le lecteur suit les aventures de deux enfants partis à la recherche du bonheur.Dans ce texte inédit, miraculeusement retrouvé, Maurice Maeterlinck, dont Antonin Artaud dit qu'il est le premier « à avoir introduit dans la littérature la richesse multiple de la subconscience », revient sur des thèmes qui lui sont chers - le Matérialisme, la Nature, la Mort, le Bonheur - et se révèle optimiste. Quand l'aube se lève, après avoir combattu les forces négatives, les enfants de cette nuit obscure auront réussi à bâtir un monde meilleur.A l'instar du Petit Prince, La Nuit des enfants est une oeuvre intemporelle qui nous parle à tous, petits et grands. Figure de proue du symbolisme, Maurice Maeterlinck (1862-1949), fut Prix Nobel de Littérature en 1911. On lui doit notamment Pelléas et Mélisande, mis en musique par Debussy ; de nombreux recueils de poèmes dont Serres chaudes ; des essais dont le fameux La vie des abeilles. Quant à sa pièce, L'oiseau bleu, adaptée au cinéma, en bd, en manga, elle est, aujourd'hui encore, jouée dans le monde entier.
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La première moitié du XXème siècle permet à Maeterlinck d'entrevoir la plupart des désastres de notre époque. Mais c'est un autre monde qu'il nous offre. Des réflexions sur le temps, la vie de l'esprit et celle de la matière côtoient des travaux sur la vie animale, celle des insectes en particulier, qui aide à envisager, par contraste, celle de l'homme. Les essais rassemblés ici sont extraits des premiers et des derniers recueils du dernier grand humaniste
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Ygraine seule pénètre où les vivants ne pénètrent pas, passe la ligne interdite, au-delà de la dernière marche et communique avec Tintagiles prêt à être absorbé - étouffé - par la force destructrice, le néant noir, mais prêt aussi à passer - si petit - par la fente élargie, prêt donc à renaître après ce passage au domaine des ombres.
Est-ce lui l'initié, est-il l'initiateur ? En tout cas, la fragile membrane de l'inatteignable a été touchée.
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Sens inné de l'organisation, système de communication élaboré, vie sociale intense et sophistiquée... Le microcosme des fourmis a encore beaucoup à nous apprendre. Ce livre (1930), l'un des plus populaires de Maeterlinck, était devenu introuvable.
Ayant toujours vécu à la campagne, Maeterlinck croyait tout savoir de l'" insecte inévitable " qu'est la fourmi: "son intelligence, son industrie, sa diligence, son avarice, sa prévoyance, sa politique ".
Se penchant de plus près sur son univers minuscule et prodigieux, il y découvre quantité d'analogies avec les sociétés humaines. Si certaines fourmis se sont spécialisées dans l'élevage, d'autres ont appris à cultiver les aliments. Quant à leur système de communication, il n'est pas sans rappeler la télépathie...
De cet exercice d'émerveillement, il tire la leçon que l'étude des fourmis et de leurs moeurs " nous aidera peut-être à démêler la pensée et l'arrière-pensée de la Nature et certains de ses secrets ". -
Revue L'Avant-scène théâtre n.1361 : aglavaine et sélysette
Maurice Maeterlinck
- Avant-Scene Theatre
- Revue L'avant-scene Theatre
- 21 Mai 2014
- 9782749812830
Rien ne semble pouvoir troubler la plénitude dans laquelle Méléandre et Sélysette vivent depuis quatre ans leur amour doux et calme, au bord de la mer du Nord. Mais quand la mystérieuse Aglavaine lui écrit pour s'annoncer, Méléandre déclare avec joie à Sélysette qu'arrive le seul être capable de faire grandir encore leur sentiment...Un texte puissant et énigmatique, oscillant entre douceur et perversion, rêve et angoisse, une pièce méconnue de Maeterlinck mise en scène par Célie Pauthe.
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"Ce monde végétal qui nous parait si paisible, si résigné, où tout semble acceptation, silence, obéissance, recueillement, est au contraire celui où la révolte contre la destinée est la plus véhémente et la plus obstinée. L'organe essentiel, l'organe nourricier de la plante, sa racine, l'attache indissolublement au sol. S'il est difficile de découvrir, parmi les grandes lois qui nous accablent, celle qui pèse le plus lourdement à nos épaules, pour la plante, il n'y a pas de doute : c'est la loi qui la condamne à l'immobilité depuis sa naissance jusqu'à sa mort. Aussi sait-elle mieux que nous, qui dispersons nos efforts, contre quoi d'abord s'insurger. Et l'énergie de son idée fixe, qui monte des ténèbres de ses racines pour s'organiser et s'épanouir dans la lumière de sa fleur, est un spectacle incomparable..." C'est en poète, presqu'en prophète que Maurice Maeterlinck part à la découverte philosophique et sensible d'un univers floral dont il sait très heureusement capter les couleurs, les odeurs et les desseins cachés. Ce petit manuel de botanique littéraire, qui fait partie d'un cycle d'essais consacré à La vie de la nature (dont La vie des abeilles est le plus célèbre), nous convie à une promenade inspirée parmi les jardins, les chemins et les parcs. Plus d'un siècle après sa première parution, le parfum singulier de ce livre reste toujours enivrant.
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Le miracle de saint Antoine
Maurice Maeterlinck
- Aml Editions
- Archives Du Futur
- 1 Janvier 1990
- 9782804006310
Une farce oubliée du Prix Nobel à laquelle il travaille longtemps. Une plongée dans ce qui sous-tend bien des pièces du dramaturge.Une étude attentive de la genèse de la pièce et de sa fortune à la scène.
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L'oiseau bleu ; à la recherche du bonheur
Maurice Maeterlinck
- Snoeck Gent
- 5 Janvier 2012
- 9789461610300
En 1908, le Inonde assiste, émerveillé, à un véritable miracle.
L'écrivain symboliste Maurice Maeterlinck vient d'abandonner sa plume sombre pour écrire une nouvelle pièce de théâtre, lumineuse, aux allures de conte de fée. Il s'agit de l'histoire de deux enfants qui, à la recherche de l'oiseau bleu, symbole du bonheur, débarquent clans un univers fantastique peuplé de personnages surprenants. Après avoir été porté à la scène à Moscou où il connaît un succès fulgurant, L'Oiseau bleu prend son envol.
Il part à la conquête du monde, séduisant Iota un chacun sur son passage tant sur les planches qu'à l'écran. Pendant des années, il voltigera ainsi d'un bout à l'autre de la planète, provoquant un engouement sans précédents, avant que le rideau ne tombe. Le présent ouvrage invite le lecteur à découvrir, notamment à la lumière (le nombreuses illustrations inédites, la men villeuse épopée de cet oiseau bleu qui tint le haut de l'affiche à Moscou, Londres, New York, Paris et Bruxelles, fil rage en Amérique et en Angleterre, et se tailla une place clans la mémoire collective au Japon.
Mais il se penche également sur le message universel et intemporel véhiculé par ce chef d'oeuvre et fait pleins feux sur la vie romanesque de son auteur à qui il valut le remporter le prix Nobel de littérature il y a exactement un siècle.
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Dans la salle d'un vieux château, un vieillard aveugle, entouré de sa famille, devine à des signes imperceptibles l'approche de la mort qui va frapper sa fille.
Isolé par sa cécité, l'aïeul a gardé intacte son intuition. Il est le seul à pouvoir interpréter le bruissement des arbres, le silence des oiseaux et des cygnes, l'entrée du froid dans la salle. Plongé dans les ténèbres, il communique avec l'inconnu. L'Intruse, drame en un acte publié en 1890, forme avec Les Aveugles et Les Sept Princesses (1891) ce que Maeterlinck appelait sa " petite trilogie de la mort ".
On trouvera ici la première édition critique de cet ensemble qui fit date dans l'histoire théâtrale.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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L'ombre des ailes
Maurice Maeterlinck
- Grasset (réédition numérique FeniXX)
- 2 Avril 2019
- 9782706275128
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Avant le grand silence
Maurice Maeterlinck
- Grasset (réédition numérique FeniXX)
- 2 Avril 2019
- 9782706275159
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La vie des abeilles - suivi de : l'intelligence des fleurs
Maurice Maeterlinck
- Perseides
- 1 Août 2019
- 9782371250321
«Aucun être vivant, pas même l'homme, n'a réalisé au centre de sa sphère ce que l'abeille a réalisé dans la sienne : et si une intelligence étrangère à notre globe venait demander à la terre l'objet le plus parfait de la logique de la vie, il faudrait lui présenter l'humble rayon de miel. » Ces quelques mots résument à eux seuls toute la fascination de Maurice Maeterlinck, lauréat du prix Nobel de littérature en 1911, pour la « vie de la nature », dont il est un fin observateur, et plus particulièrement pour les insectes sociaux, qu'il plaça au centre de ses travaux d'histoire naturelle. Ce cycle d'essais, commencé en 1901 avec La Vie des abeilles et poursuivi en 1910 avec L'Intelligence des fleurs, constitue une oeuvre profondément singulière. Chatoyance des images, musicalité de la prose et philosophie du propos tendent à révéler les liens secrets qui unissent l'homme et la nature. De ce chef d'oeuvre inclassable qu'est La Vie des abeilles, le biologiste Jean Rostand dira : « Maeterlinck nous fait partager l'émotion qu'il éprouve lui-même devant ce petit univers que constitue une ruche. émotion que provoquent en lui non seulement l'aspect visible, le spectacle fascinant et pittoresque de la frémissante cité, mais aussi tout ce qui fait la vie profonde de ses habitants, l'intimité de leurs moeurs, le secret des consciences séculaires que leur imposent les besoins de la collectivité et les nécessités de l'espèce. Reproduction, sexualité, parthénogenèse, rivalité des reines, soins donnés aux jeunes, discipline sociale, soumission de l'individu au groupe : sur tout cela, il médite, s'interroge passionnément, [faisant] entrer dans le patrimoine littéraire un peu de l'âme du naturaliste. »
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Les deux contes que nous publions ici (Le massacre des innocents, Onirologie) ont paru dans des périodiques.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Maurice Maeterlinck, né le 29 août 1862 à Gand (Belgique) et mort le 6 mai 1949 à Nice (France), est un écrivain francophone belge, prix Nobel de littérature en 1911.
Figure de proue du symbolisme belge, il reste aujourd'hui célèbre pour son mélodrame Pelléas et Mélisande (1892), sommet du théâtre symboliste mis en musique par Debussy en 1902, pour sa pièce pour enfants L'Oiseau bleu (1908), et pour son essai inspiré par la biologie La Vie des abeilles (1901), oeuvre au centre du cycle d'essais La Vie de la nature, composé également de L'Intelligence des fleurs (1910), La Vie des termites (1926), La Vie de l'espace (1928) et La Vie des fourmis (1930).
Il est aussi l'auteur de treize essais mystiques inspirés par Ruysbroeck l'Admirable et réunis dans Le Trésor des humbles (1896), de poèmes recueillis dans Serres chaudes (1889), ou encore de Trois petits drames pour marionnettes (1894, trilogie formée par Alladine et Palomides, Intérieur, et La Mort de Tintagiles).
Son oeuvre fait preuve d'un éclectisme littéraire et artistique (importance de la musique dans son oeuvre théâtrale) propre à l'idéal symboliste. -
Je crois en effet que les prodigieuses découvertes de ces cinquante ou soixante-quinze dernières années n'ont rien ajouté à ce que savait l'humaniste du seizième siècle sur les questions essentielles des destinées de l'homme. Seules les assises de la foi ont été sérieusement ébranlées. Pour le reste, qu'importe que l'univers soit des millions de fois plus vaste que l'univers d'il y a quatre cents ans, que des milliards d'étoiles soient sorties des abîmes célestes pour se joindre à celles qu'on connaissait, que l'infini de l'infiniment petit soit aussi infini, aussi tumultueusement vivant, aussi inexplorable que l'infini de l'infiniment grand ; nous en sommes toujours au même point quand il s'agit de savoir quelle est l'âme et l'idée de tout ce qui existe, ce que nous sommes venus faire sur cette terre, pourquoi nous y souffrons, d'où nous venons, où nous irons, et tant de questions angoissées que depuis tant de siècles nous posons à des cieux qui ne répondent pas.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Maurice Maeterlinck, né le 29 août 1862 à Gand (Belgique) et mort le 6 mai 1949 à Nice (France), est un écrivain francophone belge, prix Nobel de littérature en 1911.
Figure de proue du symbolisme belge, il reste aujourd'hui célèbre pour son mélodrame Pelléas et Mélisande (1892), sommet du théâtre symboliste mis en musique par Debussy en 1902, pour sa pièce pour enfants L'Oiseau bleu (1908), et pour son essai inspiré par la biologie La Vie des abeilles (1901), oeuvre au centre du cycle d'essais La Vie de la nature, composé également de L'Intelligence des fleurs (1910), La Vie des termites (1926), La Vie de l'espace (1928) et La Vie des fourmis (1930).
Il est aussi l'auteur de treize essais mystiques inspirés par Ruysbroeck l'Admirable et réunis dans Le Trésor des humbles (1896), de poèmes recueillis dans Serres chaudes (1889), ou encore de Trois petits drames pour marionnettes (1894, trilogie formée par Alladine et Palomides, Intérieur, et La Mort de Tintagiles).
Son oeuvre fait preuve d'un éclectisme littéraire et artistique (importance de la musique dans son oeuvre théâtrale) propre à l'idéal symboliste.