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Vie pratique & Loisirs
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Premier volume de la trilogie sur les insectes sociaux, la Vie des abeilles a remporté un vif succès à sa parution en 1901. Maeterlinck a choisi de prolonger sa réflexion sur les grandes questions existentielles en prolongeant ses travaux sur le fonctionnement de la nature. Depuis longtemps, Maeterlinck pratiquait l'apiculture ; il avait été frappé par le fait que certains comportements et certaines réactions des insectes ne pouvait s'expliquer qu'en se référant à l'attitude des êtres humains. Il entreprit alors une étude systématique de l'activité de la ruche, élargit son information en consultant toutes les oeuvres qui en traitent. C'est donc à la fois ici un ouvrage de biologie animale qu'il nous offre, mais en même temps le fruit de ses réflexions sur le destin de l'abeille, et par comparaison, sur notre propre destinée. Maeterlinck insiste sur l'extraordinaire discipline, l'abnégation des ouvrières, leur dévouement, leur affection pour leur souveraine, leur foi, leur espérance qui ne se démentent jamais. Souvent il les compare aux hommes...
La Vie des abeilles est un très beau livre, suggestif et plein de poésie. À une époque où l'existence même des abeilles est menacée, Maeterlinck nous aide à mieux les comprendre et donc à mieux les aimer. -
La vie des abeilles, l'intelligence des fleurs
Maurice Maeterlinck
- Espace Nord
- Espace Nord
- 30 Juin 2020
- 9782875684813
"Je n'ai pas l'intention d'écrire un traité d'apiculture ou de l'élevage des abeilles.
Tous les pays civilisés en possèdent d'excellents qu'il est inutile de refaire. Ma part se bornera de présenter les faits d'une manière aussi exacte, mais un peu plus vive, à les mêler de quelques réflexions plus développées et plus libres, à les grouper d'une façon un peu plus harmonieuse qu'on ne le peut faire dans un guide, dans un manuel pratique ou dans une monographie scientifique. Qui aura lu ce livre ne sera pas en état de conduire une ruche, mais connaîtra à peu près tout ce qu'on sait de certain, de curieux, de profond et d'intime sur ses habitants." Maurice Maeterlinck
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En 1930, Maeterlinck décide d'achever sa trilogie des insectes sociaux en composant La Vie des fourmis. Il les avait jusqu'alors négligées dans son observation de la vie animale, car il les croyait « antipathiques, ingrates et trop connues ». Il veut maintenant leur rendre justice. Toutefois, cette fois, Maeterlinck fonde son étude moins sur son expérience que sur les travaux de spécialistes. Ce qu'il apporte de nouveau, c'est un ordre, un parti pris, celui de considérer l'étude des fourmis comme une histoire ou plutôt comme une ethnologie d'espèces diverses. Là encore on retrouve son propos anthropomorphique. De ce volume, comme les précédents se dégage une philosophie de la vie, à la fois rationaliste et simple, fondée sur des observations justes, mais qui demeure subjective. Maeterlinck a su trouver des mots clairs et simples pour exprimer la complexité de ces sociétés de ces sociétés animales qui ne cessent de nous fasciner et continueront à le faire.
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Vingt-cinq ans après avoir écrit la Vie des abeilles, Maeterlinck entreprit de décrire la vie d'une autre espèce d'insectes sociaux dans la Vie des termites. Il ne s'agit plus ici d'expériences personnelles, l'auteur se contente de mettre en oeuvre les matériaux accumulés par les spécialistes. Si la vie des termites a attiré si fortement son attention, c'est qu'elle constitue comme une contrepartie de la vie des abeilles : « C'est en quelque sorte le jour et la nuit, l'aube et le crépuscule, le ciel et l'enfer. » ici, « tout est ténèbres, oppression souterraine, âpreté, avarice sordide et ordurière, atmosphère de cachot, de bagne et de sépulcre, mais aussi au sommet, sacrifice beaucoup plus complet, plus héroïque, plus réfléchi et plus intelligent à une idée ou à un instinct [...] démesuré et presque infini. » Maeterlinck insiste tout particulièrement sur le fait que la « civilisation » des termites est la « plus ancienne que l'on connaisse [...] la plus curieuse, la plus complexe, la plus intelligente et, en un sens, la plus logique, la mieux adaptée aux difficultés de l'existence qui, avant la nôtre, se soit manifestée sur ce globe ».
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La vie de la nature : la vie des abeilles, la vie des fourmies, l'intelligence des fleurs et autres écrits naturalistes
Maurice Maeterlinck
- Perseides
- La Lunatique
- 18 Novembre 2021
- 9782371250505
Ce volume réunit tous les écrits naturalistes du prix Nobel de littérature Maurice Maeterlinck, dont certains sont depuis longtemps indisponibles. Maeterlinck (1862-1949), disait Gourmont dans Le Livre des masques, fait partie des êtres « douloureux qui se meuvent dans le mystère de la nuit ». A côté de l'oeuvre du poète symboliste, il y a Maeterlinck observateur de la nature. La Vie des abeilles, L'intelligence des fleurs, La Vie des termites, La Vie des fourmis comptent parmi les travaux d'observation à la fois les plus stimulants et les Plus originaux sur la vie naturelle. Le succès de ces ouvrages fut immense : La Vie des abeilles dépassera les 250 000 volumes et assurèrent au poète, dans le domaine des sciences naturelles, une popularité encore plus grande que celle de Jean-Henri Fabre, au point que le biologiste Jean Rostand lui rendait en 1965 un hommage éclatant. « Dans cette Vie des abeilles, de genre inclassable comme le sont beaucoup de vrais chefs-d'oeuvre, Maeterlinck nous communique, nous fait partager l'émotion qu'il éprouve lui-même devant ce petit univers que constitue une ruche. Emotion que provoquent en lui non seulement l'aspect visible, le spectacle fascinant et pittoresque de la frémissante cité, mais aussi tout ce qui fait la vie profonde de ses habitants, l'intimité de leurs moeurs, le secret des consciences séculaires que leur imposent les besoins de la collectivité et les nécessités de l'espèce. Reproduction, sexualité, parthénogenèse, rivalité des reines, soins donnés aux jeunes, discipline sociale, soumission de l'individu du groupe : sur tout cela, il médite, s'interroge passionnément... Par la vertu de son génie. Maeterlinck fera entrer dans le patrimoine littéraire un peu de l'âme du naturaliste. »
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Abeilles, fleurs, termites, fourmis et l'espace tout entier : le poète belge nobélisé Maurice Maeterlinck pose sur l'univers qui l'environne le regard de celui qui souhaite percer à jour les mystères des civilisations. Se plongeant dans les mondes minuscules et majuscules, c'est aussi sur l'humanité qu'il se penche. Pour la première fois, l'ensemble de ce Cycle de la nature est proposé en intégrale.