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Arts et spectacles
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Onze chansons puériles : numérotées par Piere Alechinsky sur une table de multiplication d'écolier
Jean Clair, Pierre Alechinsky
- L'Echoppe
- 18 Octobre 2024
- 9782840683421
Cet ouvrage est la réédition en un format différent d'un ouvrage paru en 1990 et depuis longtemps épuisé et recherché. C'est le seul ouvrage de poésie de Jean Clair, bien connu pour ses écrits sur l'art ; Pierre Alechinsky, son ami, a accompagné chacune de ces « chansons puériles » d'une table de multiplication d'écolier revisitée par son pinceau.
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L n'est pas courant de suivre la destruction d'un quartier à partir de photographies prises par un petit garçon de 13 ans et des poussières en compagnie de son père qui lui montre le chemin - la manière -, photographies qu'il continuera de prendre adolescent puis jeune adulte. Le Carnet Belleville sur un nuage (blanc sur le ciel noir de fumée) sort de dix rouleaux de pellicule noir et blanc de format 24 x 36 qui vont de l'automne 1966 à l'été 1973. En général, on voit des photographies d'un quartier avant ou après sa destruction. Ici, c'est pendant. Cette suite de photographies est comme un flacon de verre où serait enfermé un génie. S'il sort, le génie du quartier, il sera puissant et entouré de fumée. Méfiez-vous. Transportés sur son tapis volant au-dessus des rues de Paris disparu, il pourrait vous rendre nostalgiques, voire révoltés.
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Alechinsky ; les affiches
Pierre Alechinsky, Frederic Charron
- Ides Et Calendes
- 17 Septembre 2015
- 9782825802649
Pierre Alechinsky est né à Bruxelles. Il fait des études de typographie et d'illustration à L'École d'architecture et des arts décoratifs de la Cambre à Bruxelles.
Il fait partie du mouvement Cobra, puis dans les années cinquante il séjourne en Extrême-Orient, aux États-Unis et s'intéresse à Action Painting, dont il synthétise les influences combinées.
À partir de 1965, le centre de ses peintures à l'huile sur toile ou à l'acrylique sur papier marouflé sur toile, est cerné d'un cadre peint de petites cases emplies de motifs narratifs ou rythmiques tracés à l'encre de Chine.
Il réalise des ouvres monumentales, souvent des commandes publiques : salon d'attente du Ministère de la culture, hall du Ministère des finances, décoration de la rotonde du Palais-Bourbon.
Initié à la gravure dès 1952, il réalise de nombreuses planches, exécute des ensembles de lithographies et illustre des livres de poètes et d'écrivains.
Il réalise aussi de nombreuses affiches. Elles sont toutes reproduites dans cet ouvrage qui en constitue le catalogue raisonné.
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Tout le monde connaît les grandes peintures de Pierre Alechinsky, gestuelles, narratives, hautes en couleurs, exposées dans le monde entier. Mais l'artiste excelle dans le petit format, l'objet intime, le cahier adressé à un confident ou à une confidente. Partant d'une carte de géographie, d'un menu de restaurant, d'une gravure ancienne, il « redessine » sa propre scène, son paysage peuplé d'êtres surgis spontanément sous son pinceau.
Dessins inédits.
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Pierre Alechinsky ; à contre-vent
Hélène Cixous, Pierre Alechinsky
- Galerie Lelong
- Reperes Galerie Lelong
- 13 Novembre 2012
- 9782868821041
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Poésie illustrée par Pierre Alechinsky
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Enfance de la majuscule
Pierre Alechinsky, Dominique Radrizzani
- Fata Morgana
- 18 Juin 2010
- 9782851947659
Vingt-six dames blanches qui caracolent dans la nuit. Vingt-six dames blanches ou peut-être devrais-je les appeler les demoiselles, tant il est vrai qu'elles ont leur difficile adolescence encore devant elles. Vingt-six, comme les vingt-six doigts de la main, comme les vingt-six étoiles de la Grande Ourse, comme les vingt-six portes du temple de Salomon ou les vingt-six lettres de l'alphabet. Et c'est précisément de ces dernières qu'il s'agit, méconnaissables pour qui ne les aurait pas connues gamines.
«Arrivés là un peu par accident. Une plaque qui ne me plaisait pas, alors je l'ai grainée, sauf les remarques marginales». Dans l'embrasure de cette fenêtre soudainement ouverte sur l'encre étale, il les a convoquées l'une après l'autre. Formes découpées avec les ciseaux dans du papier. Soigneusement, une seule à la fois et une seule fois chacune, car les fragiles passagères du cuivre supportent mal le transfert.
Étonnant ce qu'un artiste peut faire avec des ciseaux.
D'une courte prose Dominique Radrizzani, directeur du Musée Jenisch, éclaire vingt-six planches surprenantes de Pierre Alechinsky.
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«À la question:Expliquez-moi votre peinture!, je lance:Si je pouvais le dire, je ne le peindrais pas. Développerais-je, aussitôt mon tableau deviendrait la poupée du ventriloque. Mais la peinture ne couvre pas tout... Peintre écrivant, je ne suis pas toujours un fanatique de la peinture. Souvent elle m'offre des facilités, je me les passe. Écrire me pose davantage de problèmes, m'en impose. Je biffe à longueur d'idées et de pages. Dans l'ordonnance ratissée du parc typographique subsistent peu de traces de mon vagabondage. Dommage. Le peintre qui tire parti de ses ratures aime les exhiber. Le livre imprimé, au contraire, masque celles de l'écrivain. Porte-à- faux de ce préambule:Roue libre ne parle pas du tout de cela. Il y sera question de roues et d'interprétations tissées dans leurs rayons. Rue de la Verrerie, une roue renverse un verre:le voilà Rêve.» Pierre Alechinsky.