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Formats
Salah Stétié
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Râbi'a de feu et de larmes
Salah Stétié
- Albin michel
- Spiritualités vivantes Poche
- 2 Novembre 2015
- 9782226386625
Râbi'a al-Adawiyya (713-801) est la première grande figure du soufisme, et il n'est pas indifférent qu'elle soit une femme. Elle est l'objet d'une vénération encore vive de nos jours, aussi bien au sein des milieux populaires que des cercles soufis. Ses paroles et ses poèmes, recueillis et transmis au fil des siècles par une chaîne ininterrompue de spirituels, conservent toute leur actualité.Son rayonnement et sa personnalité de feu lui permirent toutes les audaces. On raconte notamment qu'elle se promenait avec un seau d'eau et une torche : le premier, disait-elle, était destiné à éteindre le feu de l'Enfer, et le second à porter le feu au Paradis - ceci pour faire valoir une spiritualité totalement désintéressée, qui ne procède pas d'un marchandage moral avec Dieu.Après une biographie et une introduction lumineuse, Salah Stétié nous offre une magnifique traduction des poèmes et des propos qu'il nous reste de la sainte, accompagnés des calligraphies du grand artiste Ghani Alani.
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La Terre avec l'oubli
Salah Stetie
- Fenixx réédition numérique (éditions des moires)
- 29 Octobre 2015
- 9782402018593
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La Nuit du coeur flambant
Salah Stetie
- Fenixx réédition numérique (éditions des moires)
- 5 Novembre 2015
- 9782402016728
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Si respirer signifie, c'est d'être, dans l'étroitesse et par elle, rougeoiement d'espace, frontière à l'intérieur de soi, du sein de cet intérieur un peu plus exilées. Exilées/exilantes. Ce lieu qu'elles déterminent, en fil de couteau, est un lieu nul, mais actif, agissant. Ces frontières plus loin repoussées, selon le feu léger de la respiration, localisent le point poursuivi dans le feu même qui respire. L'invisible couteau, seul le prouve le sang visible - et la théorie non logique du feu, projection du sang illuminée et bougeante, jeu mystérieux jolis sur les parois de la caverne, la dure lampe fixe enracinée au centre, rappelant à elle, les absorbant cruellement, les jolis jeux de rien, pour toujours. Le feu abstrait le sang s'il est de toute façon garanti par le sang. Le feu - le sang coulant ailleurs - n'est du sang réel que l'image, image, pourtant, par qui le réel est réellement dévoré. Cette image dévorante approche le réel à pas de néant. Quelle réalité ? Quelle négativité ?, l'une à l'autre indissolublement liées - l'une se nourrissant de la simple probabilité de l'autre...
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La unième nuit
Salah Stétié
- Stock (réédition numérique fenixx)
- Stock arabesques
- 4 Novembre 2019
- 9791037602510
La Unième Nuit, de Salah Stétié, comporte trois essais majeurs. Le premier, Ur en poésie, interroge la poésie comme totalité de langage et de silence et situe, par rapport à cette totalité, le « lieu » - philosophique et ontologique - de l'interrogation poétique arabe, ou plus généralement islamique, à travers considérations, analyses, et citations exemplaires : ici la « moallaga » classique, là tel vers ou telle intuition du grand poète persan Djelal Eddine Roumi, confrontés à Rimbaud, Mallarmé ou Novalis. Le second essai, Les Porteurs de feu, observe, avec d'admirables traductions à l'appui, l'arrachement créateur, si souvent iconoclaste, de la poésie arabe la plus récente, l'une des plus novatrices de cette fin de siècle, et dont la capitale reste Beyrouth. Le troisième essai, Difficultés d'une écriture, ouvre le vaste panorama de la littérature arabe contemporaine, quêtes et souffrances, réussites et échecs mêlés, aussi significatifs d'eux-mêmes, littérairement parlant, que d'une situation politique et culturelle, extrêmement tendue et riche, aux avant-postes du Tiers Monde et face à l'Occident.
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Réfraction du désert et du désir
Salah Stétié
- Fenixx réédition numérique (babel)
- 26 Février 2021
- 9782307169949
Les thèmes du désert et du désir apparaissent à Salah Stétié à la fois dialectiquement liés, et présents au coeur de toute démarche poétique, de toute mystique aussi bien, comme le manifestent leurs formulateurs. Ainsi, Jouve, Bonnefoy, Du Boucher, St-John Perse, mais aussi Hlderlin, Celan, Rilke, ou bien Maître Eckhart, Angelus Silesius, ou encore Hallâj, Djelâl-Eddine Roûmi, Imrûl'-Quays, Badr Chaker Es-Sayyâb, puis de nos jours Adonis (parmi d'autres), ont-ils en commun une sorte de secret, qu'ils assument chacun pour sa part, et qui relève de la fine pointe de l'être. Ce secret, Salah Stétié le vit intensément et sait ici l'offrir à partager, au cours d'une réflexion déployée en arabesque avancées aiguës et retours à l'antécédent, entrelacs analytiques et dénouements inversant les contraires constamment orientée sur et par les permanences originelles. Salah Stétié est né à Beyrouth, en 1929. Diplomate (ancien ambassadeur du Liban), écrivain (auteur de plus de vingt-cinq livres : poésie, essais, traductions...), il est de ceux qui, infiniment cultivés, ont dépassé la culture pour tenir un langage qui revivifie l'essentiel. De ceux, aussi, qui ont à coeur de faire se féconder mutuellement, dans l'attention et l'intuition partagées, les traditions occidentale et arabe. Et, parmi ceux là, il n'est pas le moindre, c'est le moins qu'on puisse dire.
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Sauf erreur : entretiens avec David Raynal et Franck Smith
Salah Stétié
- Fenixx réédition numérique (paroles d'aube)
- 2 Octobre 2016
- 9782402111508
La rencontre avec Salah Stétié a eu lieu. Nous le savons depuis certaines de ces conversations, discussions, détournements d'avec le trafic des choses dans la rue de la terre, caprices, lassitudes, éloignements, rires éclatés, là, en ce printemps et cet été 1998, dans un des grands hôtels parisiens où nous nous étions donné rendez-vous. Elle s'est faite et a donné aussitôt de l'ampleur à ce que nous aurions voulu pouvoir dire déjà en deux, trois mots, peut-être quatre : une poésie parlée et comme à fleur de peau a donné de l'ampleur à l'articulation de nos pensées sur le monde. Dès le départ, face à Salah Stétié, nous choisissons de ne pas trop en dire, non seulement parce que nous n'avons rien à ajouter à ce qu'il a à dire, mais parce que nous soutenons ce rien - le « taire » et « se taire » - où la parole est d'ores et déjà engagée. « La clé est dans le simple », nous dit le poète dans l'un de ces entretiens. Alors, tout compte fait, nous avons voulu considérer Salah Stétié - poète, écrivain, homme engagé dans le temps, mémoire d'une double culture doublement créatrice - comme le tout autre qui ressemble absolument à Salah Stétié.
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Écrivain et poète de réputation internationale, amateur d'art, homme d'action et diplomate - " ambassadeur d'un incendie ", résume-t-il en pensant à sa terre du Liban, qu'il a représentée en France, en Hollande et au Maroc -, Salah Stétié est issu de deux civilisations matrices de plusieurs cultures. L'une méditerranéenne et orientale ; l'autre française et occidentale. Libanais par son origine, il s'est senti français très jeune par la pratique d'une langue apprise dans les meilleures universités de Beyrouth et de Paris. Dès lors, il s'est lié, sur chacune de ces rives, aux plus grands poètes des années 1950 et 1960 : d'un côté, Georges Schehadé et Adonis ; de l'autre, Pierre Jean Jouve, René Char, Yves Bonnefoy, André Du Bouchet, Édouard Glissant... Ses Mémoires livrent un témoignage puissant et lumineux sur un demi-siècle d'histoire politique, les personnages prépondérants qu'il a côtoyés dans les domaines artistique et littéraire, comme les pays et les êtres qui l'ont marqué et accompagné. De Gaulle est l'un des héros de ce récit. L'ouvrage est porté par un style ample, voluptueux, parfois mordant et ironique, à la hauteur de cette épopée intime où se mêlent les peuples et les continents, les plus grands créateurs et les derniers géants de l'histoire, la tragédie des guerres les plus dévastatrices et les rêves de fraternité les plus exaltants, les bonheurs de l'enfance et les épreuves du temps. C'est bien un sentiment d'extravagance qu'inspirent à Salah Stétié à la fois l'histoire de sa destinée et le spectacle du monde.
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Lumière sur lumière ou l'Islam créateur
Salah Stétié
- Fenixx réédition numérique (les cahiers de l'égaré)
- Essais
- 24 Mars 2016
- 9782402053426
L'intention principale de ces quatre essais est de souligner la fertilité ontologique de l'Islam et la projection de cette fertilité dans des formes de sa créativité spécifique : philosophie politique, philosophie du droit, arts de l'image, symbolique des jardins.
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Quelques jours avant de subir une grave opération chirurgicale, mettant sa vie en danger, un poète qui a fait de la poésie sa raison d'être s'interroge sur ce choix qui a été le sien : pourquoi la poésie et qu'est-ce que le poème face à l'univers, à la quête du sens, à la langue, à la mort ? La poésie qui lui a été justification de la vie est-elle également, à la lumière de la fin annoncée, légitimation de la mort ? Les mots sont-ils porteurs de réalité ou, au-delà de la réalité, sont-ils - par-delà le jeu sémantique - porteurs de vérité ? Ou, au contraire, la poésie ne serait-elle qu'illusion dans le jeu en miroir de la parole, mise en perspective aussi éblouissante que fausse et n'ouvrant finalement que sur le vide ? Pourquoi ce titre : « L'Interdit » ? Parce que la formulation n'est jamais innocente et que les mots retiennent non seulement ce qui, dans l'expérience de chaque homme, fait partie du bonheur et du malheur d'être, mais aussi parce que le langage lui-même, et spécialement le langage poétique, en tentant de piéger dans ses figures la splendeur de la réalité, franchit une mystérieuse frontière et, quelque part, court le risque de faire de la beauté une idole, en quoi la beauté devient, à son tour, l'image de la mort. Un admirable propos de mystique musulman, Hallâj, auquel Salah Stétié fait référence, éclaire d'une lumière noire cette étonnante dialectique.
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Pierre et moi nous venons d'avoir quatre-vingt-dix ans. Nous n'avons rien fait de spécial pour cela : nous nous sommes contentés de vivre. Mais pas de vivre à la va-vite : de vivre en rêvant, de mélanger notre vie à nos rêves. De nous laisser porter par nos rêves comme sur le Nil les Pharaons d'Égypte dans leur barque royale. Pourquoi l'Égypte ? Parce que c'est l'empire des mystères et des hiéroglyphes. Pierre comme moi aime les mystères : il a passé sa vie à les traquer, à les piéger par ses lignes et ses couleurs. Moi, pour la même chasse à l'homme (je parle de l'homme qui se cache dans l'homme), j'ai usé des mots, apprivoisant les métaphores. Peintre et poète, chercheurs tous deux de l'or du temps, nous ne pouvions pas ne pas nous rencontrer, nous aimer, aimer à collaborer ensemble. Nous l'avons fait dans la joie partagée, lui Belgo-russe, moi Libanais. La France, notre patrie d'inspiration, l'un venant du Nord, l'autre du Sud, a assisté, par les yeux et les oreilles de certains, à nos épousailles poétiques. Elle nous a offert pour la circonstance le même bouquet : l'amour et le respect réciproques.