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Arts et spectacles
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On ne connaît du film que la scène des adieux
Serge Toubiana
- Calmann-Lévy
- Documents, Actualités, Société
- 16 Avril 2025
- 9782702192511
TÔT OU TARD, LA VIE S'EN VA. À PEINE A-T-ON LE DOS TOURNÉ QU'ELLE S'EN EST DÉJÀ PEUT-ÊTRE ALLÉE. IL NOUS FAUT DONC VEILLER SUR LES MORTS, ENTRETENIR LA FLAMME, FAIRE EN SORTE QU'ILS NE SOIENT JAMAIS OUBLIÉS. »
Aux Cahiers du cinéma pendant plus de vingt ans, puis directeur de la Cinémathèque française, Serge Toubiana est un témoin privilégié de l'histoire du cinéma français. Dans On ne connaît du film que la scène des adieux, il revient sur les éloges qu'il a écrits pour ses chers disparus, au fil du temps. Des antidotes à l'oubli dans lesquels on lit toute l'admiration et tout l'amour qu'il a pour ces cinéastes, acteurs et actrices, hommes et femmes de cinéma qu'il a connus pour la plupart personnellement.
Suivant un ordre chronologique dicté par le hasard de la mort, depuis celle déterminante de François Truffaut en 1984, jusqu'à celle de David Lynch, en passant entre autres par Maurice Pialat, Simone Signoret, Orson Welles, Jacques Demy, Michel Piccoli, Claude Chabrol, Jean-Pierre Bacri, Marguerite Duras, Gaspard Ulliel et Tonie Marshall, Serge Toubiana nous offre des textes ciselés et émouvants en hommage aux hommes et femmes qui ont marqué le cinéma et la culture des quarante dernières années. -
François Truffaut, la passion des seconds rôles : 100 portraits d'acteurs et d'actrices
Armand Hennon, Serge Toubiana
- LettMotif
- 27 Août 2024
- 9782367164717
Tout a-t-il été écrit sur François Truffaut ? Visiblement non, et c'est ce que nous prouve brillamment Armand Hennon avec son livre François Truffaut, la passion des seconds rôles. Plus encore qu'une simple suite de biographies, l'auteur fait revivre les rapports privilégiés qu'entretenait le cinéaste avec tous ses comédiens et ses comédiennes. Armand Hennon en a ainsi rencontré beaucoup - en particulier les anciens enfants, retrouvés après d'âpres recherches. Tous ont témoigné d'une relation inoubliable dont l'évocation, plusieurs décennies plus tard, provoque encore un électrochoc affectif. Comme Serge Moati, simple silhouette sur Les 400 Coups, marqué à vie par son expérience sur le film. Surtout, Truffaut ne négligeait rien et arrivait sur un détail ou dialogue singulier à donner une place particulière à toute une galaxie de personnages devenus, grâce à lui, passionnants.
Chacun d'entre nous, cinéphile assidu ou simple amateur de cinéma, a ses préférences et garde en mémoire particulièrement l'un d'entre eux. Le copain d'Antoine Doinel dans Les 400 Coups, la femme trompée de Lachenay dans La Peau douce, l'éblouissante Madame Tabard et son extravagant mari, que l'on ne découvre qu'après plus d'une heure de Baisers volés, la gouvernante affectueuse de L'Enfant sauvage, l'actrice déclinante qui confond les portes du décor dans La Nuit américaine, le libraire amoureux d'Adèle H., l'instituteur humaniste de L'Argent de poche, l'éditrice de Morane dans L'Homme qui aimait les femmes, Colette et Sabine de L'Amour en fuite évoquées dans la chanson d'Alain Souchon, le mari caché dans la cave du Dernier Métro, Madame Jouve dans La Femme d'à côté... Ils sont tous là et Armand Hennon les ramène, pour notre plus grand plaisir, à la surface de nos souvenirs. Cinéphile depuis son adolescence, Armand Hennon a créé en 1988, après la disparition du cinéaste, L'Association des amis de François Truffaut qui regroupe des cinéphiles, des proches et d'anciens collaborateurs de l'auteur des 400 Coups. Il anime le groupe privé Facebook du même nom qui rassemble 5.000 membres dans le monde. Ce livre est le fruit d'un travail de recherche inédit et de rencontres avec les acteurs et actrices choisis par Truffaut pour interpréter des seconds rôles dans sa filmographie. Tous ont eu une relation personnelle avec le réalisateur qui a travaillé leur personnage dans un souci "d'égalité de traitement" pour leur donner selon son mot du "prestige" ; le plus souvent en y glissant des références personnelles et s'y identifiant. -
Le cinéma est intrinsèquement lié au partage dans la communauté éphémère et aléatoire des salles obscures. Serge Toubiana le sait mieux que quiconque, pour avoir dirigé Les Cahiers du Cinéma et plus tard la Cinémathèque française. Dans cette vie consacrée entièrement au 7e art, il revient sur quelques rencontres particulièrement importantes, dans des portraits de cinéastes ou d'actrices ou acteurs qui sont autant de coups de cœur. Du coup, le lecteur voit ses propres souvenirs se réveiller ou sa curiosité s'animer, pris d'un irrésistible désir de voir ou revoir les nombreux films évoqués ici avec enthousiasme et érudition. Ces exercices d'admiration, fondés sur la générosité, suscitent un appétit d'images. C'est le temps de voir.
Journaliste et critique de cinéma français, Serge Toubiana a été rédacteur en chef des Cahiers du cinéma et directeur de la Cinémathèque française.
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Simenon cinéma
Serge Toubiana, Michel Schepens
- Textuel
- Litterature Beaux Livres
- 22 Octobre 2002
- 9782845970618
Tous les films inspirés par l'oeuvre de Simenon sont ici présents par leurs affiches, souvent multiples pour une même production : au total 144 affiches sont reproduites et scrupuleusement légendées. L'originalité de la démarche graphique de ce beau-livre reposesur la mise en correspondance des affiches avec les couvertures de romans : à chaque fois l'édition originale, et une sélection de jaquettes des livres. Il propose ainsi un voyage esthétique fascinant : la rencontre de ces deux mondes, littéraire et cinématographique.
Pour Serge Toubiana, qui signe l'introduction de cet ouvrage, la relation que Simenon entretenait avec le cinéma ne fut harmonieuse qu'en apparence. Très lucrative, elle fut aussi tumultueuse. Comme si entre Simenon et le cinéma, un rapport de force s'était établi. Les acteurs les plus talentueux du cinéma français, tels que Raimu, Michel Simon ou Jean Gabin, ont incarné ses personnages.
Le romancier a été adapté au cinéma par des réalisateurs prestigieux comme Renoir, Duvivier, Decoin, Autant-Lara, Carné, Melville ou Chabrol. D'ailleurs, l'écrivain eut une grande admiration envers quelques cinéastes comme Chaplin, Renoir ou Bunuel.
En 1960, président du jury du Festival de Cannes, le romancier mit tout son poids dans la balance pour que le jury accorde la Palme d'or à "La Dolce Vita".
Et Simenon devint l'ami de Fellini...