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La première fois que Serge Moati est allé en Israël, en 1958,
c'était au kibboutz Regavim. Là-bas, le jeune garçon qu'il était
a découvert l'« homme nouveau » des premiers sionistes, avec
ses idéaux d'égalité et de fraternité. Avec les jeunes filles et
garçons du camp, ils ont appris la lecture, le partage et l'amour.
Un « âge d'or » qui l'a longtemps porté.
Que reste-t-il, à l'heure où le pays fête ses soixante-dix
ans, de cet Israël des origines ? De celui de Herzl et de Ben
Gourion qui rêvaient d'un pays où les Juifs du monde pourraient
trouver refuge, dans la paix et l'harmonie avec leurs voisins ?
Où ensemble, ils pourraient vivre sur une terre qui appartient à
tous ceux qui la travaillent ? Plus grand-chose, nous dit ici Serge
Moati. De l'« homme nouveau » d'Israël, il ne reste presque rien.
Depuis l'indépendance, jusqu'à la dernière intervention de
Tsahal à Gaza de novembre 2018, en passant par les deux
intifadas, la guerre du Kippour, la mort de Rabin, etc., Serge
Moati revient sur les événements qui ont façonné le pays.
Dans cette histoire d'Israël destinée à tous, il donne à
chacun le moyen d'enfin comprendre le conflit qui déchire la
région depuis soixante-dix ans. Une perspective unique sur
l'actualité autant qu'un hymne à la paix.
Serge Moati est réalisateur, journaliste et écrivain. Il est l'auteur de
nombreux livres dont Juifs de France, pourquoi partir ? (Stock, 2017),
Du côté des vivants (Fayard, 2006), Villa Jasmin (Fayard, 2003), La
haine antisémite (avec Jean-Claude Raspiengeas, Flammarion, 1992). -
Un homme d'aujourd'hui à qui tout semble réussir s'effondre brusquement. Son coeur lâche, ses jambes flanchent. La dépression l'emporte, une brutale solitude l'étreint. C'est une bataille qui commence.
Tout le renvoie à la « Villa Jasmin » de son enfance, de l'autre côté de la Méditerranée. Ce retour au pays natal est peut-être la clé de sa guérison. Tout resurgit dans un opéra polyphonique, tout l'y ramène : Tunis dans les années 50, la Tunisie lancée dans l'âpre conquête de l'Indépendance, la déchirure du départ et, surtout, la mort de ses parents, à l'aube de ses onze ans. Serge doit apprivoiser ses fantômes, célébrer d'ultimes retrouvailles avec ses disparus, faire revivre un monde englouti, recoller les morceaux disjoints d'une vie fracassée.
« Quand tu ne sais pas, invente » , lui répétait son père. Alors Serge joue avec la vérité et le mensonge, mêlant la colère et les larmes, le rire à l'émotion. Il se réconcilie avec ses démons, chevauche et apprivoise ses cauchemars, et découvre, au bout du chemin, son immense appétit de vivre.
Débutée entre deux rives, sa quête initiatique, sorte de traversée à la fois tragique et truculente du siècle, lui fera choisir le côté des vivants. -
Lettre à Anita ; souvenirs de l'ardoise magique
Serge Moati
- Fayard
- Documents
- 29 Janvier 2020
- 9782213699912
« C'est pour me présenter à toi que je te raconte ma vie. C'est comme ça, un Papy, ça raconte. Moi, ça m'a manqué les histoires de famille. Alors je me rattrape. Pour toi ; et pour plus tard. »
Anita, la première petite-fille de Serge Moati, est née le 15 juillet 2017.
Par cette « lettre » qu'il lui adresse, le grand-père septuagénaire répond à une question qui le taraude : que restera-t-il du monde qui a vu grandir Serge Moati ? Dans les temps à venir, que restera-t-il des Moati (juifs de Tunisie), de la gauche, de la franc-maçonnerie, de la télévision et de ce cinéma qu'a tant aimés le réalisateur ? Bref, du monde d'avant, le sien.
C'est donc porté par cette urgence de transmettre ses histoires et ses valeurs que Serge Moati a affectueusement pris la plume. Aidé d'un outil bien particulier, une « ardoise magique » qui lui permet de réanimer les souvenirs les plus enfouis, il fait revivre son passé, donne chair à sa mémoire, pour permettre à sa petite-fille de savoir ce qu'elle porte en elle.
De la Villa Jasmin de Tunis au pensionnat parisien en passant par la perte de ses parents à tout juste onze ans, la rencontre décisive avec François Truffaut et, plus tard, les années Mitterrand, Serge Moati raconte, à sa façon, les moments essentiels de sa vie. Un récit biographique à la fois drôle et émouvant autant qu'une ode à la transmission. -
Juifs de France, pourquoi partir ?
Serge Moati
- Stock
- Essais - Documents
- 18 Janvier 2017
- 9782234080799
Ils sont français - jeunes, moins jeunes, croyants, non croyants, écoliers, enseignants, parents, retraités, ingénieurs, entrepreneurs... Après l'assassinat d'Ilan Halimi, les meurtres de Mohamed Merah et l'horreur de l'Hyper Cacher, ils sont nombreux à partir vivre en Israël, à quitter une France qu'ils ne reconnaissent plus, une France qui leur fait peur. Mais que vont-ils chercher en Israël ? Qui fuient-ils ? Quelque chose ? Quelqu'un ? Ce livre est aussi un portrait de la France en creux.
Serge Moati a rencontré en France et en Israël ces candidats à l'alya pour comprendre les raisons de leur départ et, parfois, de leur retour. Comprendre. Sans juger. Avec humour et mélancolie, il raconte son histoire personnelle, ses inquiétudes sur l'obsessionnelle question de l'identité. « L'an prochain à Jérusalem », avait lancé l'Ancien Testament... Cette prophétie va-t-elle se réaliser ? -
Comme au générique d'un film, Villa Jasmin s'ouvre sur une vieille photographie prise à Tunis. Un homme la regarde et se souvient. Le cliché lui suffit à faire surgir un monde englouti, coloré et joyeux, à reformer le puzzle d'une histoire familiale brisée par l'Histoire.
Le narrateur, omniprésent, navigue à sa guise dans le temps et dans l'espace. Il retrouve avec ses parents les jours heureux d'avant sa naissance, l'odeur têtue du jasmin de la Tunisie du Protectorat, la nonchalance de l'avant-guerre. C'est la douce présence de sa mère, Odette, le courage de son père, Serge, un juif, socialiste et franc-maçon. C'est l'Occupation, quand le drapeau nazi flotte sur la villa et qu'un jeune fasciste français règne cruellement sur le pays. C'est la résistance du père, déporté en Allemagne, relâché par miracle et libérateur de Paris.
Dans une fresque qui mêle, des deux côtés de la Méditerranée, les collabos de Paris et les combattants anti-fascistes, les Allemands et leurs victimes, Villa Jasmin dévoile des aspects peu connus de la colonisation et de la Seconde Guerre mondiale. Mais c'est aussi un chant d'amour offert par l'auteur à la mémoire de ceux, exilés du côté de la Mort, qui ne cessent de frapper à la porte des vivants, contre l'oubli.
Serge Moati est réalisateur et producteur. Il a mis en scène un grand nombre d'oeuvres de fiction et adapté pour la télévision des romans de François Mauriac, Guy de Maupassant, Roger Grenier, Emmanuel Boue, Nine Moati et Bernard Thomas. Il est aussi l'auteur de nombreux documentaires et anime, depuis 1999, l'émission Ripostes sur France 5. Il a publié un roman, La Saison des palais. -
Temples maçonniques de France et de Belgique
Serge Moati, François Nussbaumer
- Exhibitions International
- 11 Juillet 2018
- 9782955408575
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Serge Moati se souvient : " Eté 1957. J'avais perdu mon père, ma mère et mon pays, la Tunisie. Le tout en deux mois. Trois disparitions en un été : une sacrée distraction. "
En mai 1968, après un séjour au Niger où il apprend son métier de réalisateur, il frappe à la porte, fort peu accueillante, du parti socialiste. Il rencontre François Mitterrand et, en 1971, devient son conseiller pour la télévision. Plus tard il sera " son " réalisateur pour les débats présidentiels : 1974. 1981. 1988. On se souvient de celui, décisif, de 1981 qui oppose le leader de la gauche à Valéry Giscard d'Estaing, ou de la cérémonie du Panthéon. Coulisses. Secrets. Manipulations en tous genres. L'histoire palpite. Côté cœur, c'est la saga personnelle et drôle d'une victoire.
Né en 1946, Serge Moati commence sa carrière de réalisateur en 1968. Il a signé de nombreux films et travaillé avec les comédiens les plus célèbres. Pendant dix ans, il a produit et animé Ripostes, diffusé sur France 5, et présente aujourd'hui Cinémas sur la même chaîne.
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Hétérogénéité des entreprises et échange international
Serge Moati
- FeniXX réédition numérique (Economica)
- Approfondissement de la connaissance éco
- 21 Septembre 2016
- 9782402095662
Les théories traditionnelles du commerce international adoptent un point de vue macroéconomique pour étudier les déterminants de la spécialisation internationale. L'observation du commerce mondial contemporain plaide pour une approche combinant les notions d'avantages comparatifs de pays et d'avantages spécifiques de firmes. La reconnaissance du rôle des avantages spécifiques de firmes dans la définition de flux d'échange international impose celle de l'hétérogénéité des entreprises d'une même branche. Peu étudiée par la théorie économique, l'hétérogénéité des entreprises se révèle être difficilement compatible avec les postulats du paradigme néoclassique, auxquels se rattachent les théories traditionnelles de l'échange. Cet ouvrage propose une analyse théorique de l'hétérogénéité des entreprises, de sa genèse et de son rôle dans les mécanismes économiques. Adoptant une approche évolutionniste, l'auteur livre une construction théorique permettant d'intégrer l'hétérogénéité des firmes dans un modèle d'échange international. Il ressort que l'hétérogénéité des entreprises est un déterminant important des échanges internationaux et qu'elle peut être à l'origine de spécialisations intersectorielles marquées entre des pays similaires.
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Le septième jour d'Israël : un kibboutz en Galilée
Serge Moati, Ruth Zylberman
- FeniXX réédition numérique (Mille et une nuits)
- Les petits libres
- 12 Mai 2017
- 9782402178839
Les kibboutz, ces îlots de socialisme à visage humain, ont longtemps excité l'imagination des idéalistes du monde entier. Là, semblait-il, se construisait une société à nulle autre pareille, égalitaire et démocratique, incarnation par excellence du rêve sioniste. Que reste-t-il de ces utopies ? Serge Moati a rencontré une famille issue du premier kibboutz, Degania-Aleph. Ce livre est l'écho des espoirs et des désillusions de cette famille ordinaire et singulière, dont le parcours se confond avec l'histoire de l'État d'Israël.
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« Papa m'avait dit : "Si tu ne sais pas, invente !" Je t'ai écouté, papa, j'ai beaucoup inventé ! J'ai été un sacré menteur. Il fallait que je vous survive, à maman et à toi, alors je me suis débrouillé à ma façon... Et mon visage me ressemble. Il est devenu le mien, rien que le mien. Celui d'un "vieil orphelin", c'est vrai, mais aussi celui d'un homme en marche qui filme et écrit, encore et toujours. Alors, bon vent, les morts. Et vive la vie des vivants ! »
Serge Moati, le « vieil orphelin », ne sait pas si c'est vraiment une chance d'avoir « perdu » son père et sa mère lorsqu'il avait onze ans. Ce qu'il sait, c'est qu'on a toujours l'âge de cette perte, cruelle, mais fondatrice. Absents toujours présents. Serge se souvient : une vie mouvementée, souvent drolatique et hasardeuse. Une vie remuée. Une vie pourtant.
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"A priori, je ne devais pas tant aller, venir et revenir filmer les Le Pen, père et fille. Surtout, il n'était pas prévu que j'y prenne, au-delà d'un intérêt journalistique et politique évident, un certain plaisir, que seuls des psys, réunis en congrès, pourraient analyser.
Aujourd'hui, j'ai besoin d'écrire, pour me souvenir de nos vingt-cinq ans de relative proximité. Écrire pour mieux comprendre. Pour aller à la rencontre d'une certaine France qui se reconnaît, souvent, dans les propos de Jean-Marie et Marine Le Pen."
On pourrait parler d'une exploration au long cours, d'un voyage à travers le continent de la Lepénie : Serge Moati dialogue avec Jean-Marie Le Pen, avec son entourage, avec le choeur de ses détracteurs. Mais surtout avec lui-même. C'est unique et brillantissime. -
Temples maçonniques de France et de Belgique
Serge Moati
- Exhibitions International
- 2 Novembre 2015
- 9782951290075
Dans le cadre de sa collection « Mémoires et Partages », Le Noyer Édition a le plaisir de vous annoncer la parution du livre de prestige et de grand format consacré aux plus beaux temples maçonniques de France et de Belgique. Hommage rendu à l'architecture maçonnique sous toutes ses formes, périodes et styles.
Le texte, dans lequel il nous décrit son parcours maçonnique, est de Serge Moati et les photos sont de François Nussbaumer.
Les villes françaises : Strasbourg, Colmar, Saint-Dié, Mulhouse, Besançon, Dôle, Dijon, Nevers, Paris, Versailles, Saint-Nazaire, Rennes, Tours, Bordeaux, La Rochelle, Rochefort, Périgueux, Toulouse, Condom, Bergerac, Clairac, Marseille, Aix-En-Provence, Avignon, Metz, Nancy, Lille, Dunkerque, Cannes et Nice.
Les villes belges : Bruxelles, Liège, Anvers, Namur, Mons, Tournai, Gand, Bruges, Verviers.
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Capitaines des Ténèbres
Serge Moati, Yves Laurent
- Fayard
- Littérature Française
- 25 Janvier 2006
- 9782213654157
En 1898, la mission « Afrique centrale » part planter le drapeau tricolore sur les bords du lac Tchad. L'affaire Dreyfus agite les esprits, on a rogné sur les crédits. Pour le ministère des Colonies, une poignée de tirailleurs et quelques spahis doivent suffire à traverser la moitié de l'Afrique. En réalité, il faudra recruter plusieurs centaines d'irréguliers qui se paieront sur la bête, et réquisitionner près de mille porteurs en chemin.
Cela n'effraie pas Paul Voulet et Julien Chanoine, les deux capitaines qui conduisent la colonne. Ils sont jeunes et ambitieux. En période de paix, il faut du temps et bien des intrigues pour obtenir un galon supplémentaire, surtout quand on est, comme Voulet, sorti de rang. Ensemble, ils rêvent de bâtir un empire blanc au coeur de l'Afrique.
Voulet, familier du continent, prompt à l'action, commande avec l'exaltation des pionniers. L'Afrique est son sésame. Mais il part la mort dans l'âme : Josefa, la femme qui lui a enseigné le véritable amour, a repris sa liberté. Chanoine son adjoint, fils de général et Saint-Cyrien, tel un mauvais génie, comprend quel parti tirer de ce chagrin.
Dépassés par l'envergure de leur mission, les deux hommes luttent contre la terre rouge d'Afrique, qui les fascine et les prend dans sa tourmente. Peu à peu, Voulet se réfugie dans la mégalomanie. Pillages, incendies et massacres se multiplient. Et la rumeur de ces exactions finit par atteindre les autorités militaires françaises. Un drame se prépare.
A partir de cet épisode peu glorieux, tragiquement célèbre, d'une conquête coloniale qui tourna à la folie et inspira à Joseph Conrad son chef-d'oeuvre Au cour des ténèbres, Serge Moati et Yves Laurent rouvrent un dossier terrible, à l'heure où la France commence à regarder en face le temps des colonies. -
Quatre gamins rêvaient de changer le monde. Aujourd'hui, ils ont quarante ans. Ils furent ministres ou patrons, bref au pouvoir, et n'y sont plus. En 1981, l'horizon était radieux. Du bonheur pour tous, et une brassée d'ambitions personnelles pour corser le tout. Cinq ans plus tard, c'est drôle : ils ont vieilli, ils ont quitté la lumière dorée des palais de la République ; leurs âmes n'ont certes plus la légèreté des premiers matins du monde, mais qu'importe ! ils sauront trouver des mots et des chants nouveaux : nos quatre amis ont tenu chacun, de 1981 à 1986, un journal intime où ils parlent de tout avec humour, cynisme et une absence totale d'autocensure. Ce sont les pages mêlées de ces "journaux" en liberté qui font la trame d'un roman chaleureux et insolent où l'on sentira battre le coeur d'une époque. Les sentiments et les grandes affaires, la farce et la gravité, la haine des langues de bois et l'amour des femmes sont avec bien d'autres comparses les principaux acteurs de cette comédie contemporaine. La Saison des palais est un premier roman.