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Simon Brousseau
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Moebius. No. 150, Septembre 2016
Jeremy Laniel, Rodrigo Sandoval, Gabrielle Lebeau, Suart Ross, Simon Brousseau, Jonathan Lafleur, Evelyne Gagnon, Erika
- Moebius
- Moebius
- 5 Octobre 2016
- 9782897410957
Pour son 150e numéro, Moebius se place sous le signe de la persistance. Premièrement celle tatouée sur le dos de l'artiste visuel Mathieu Beauséjour, qui orne crânement la page couverture. Deuxièmement celle d'un pari : un périodique littéraire qui dure. La résistance, le fait de poursuivre et de perpétuer, c'est ce que revendique Catherine Cormier-Larose, qui pilote ce numéro foisonnant : des auteurs de partout; dix-sept textes, dont beaucoup de poésie. La poésie d'Érika Soucy, de Laetitia Beaumel ou d'Évelyne Gagnon, accompagnée de textes caustiques signés Gabrielle Lebeau ou Jonathan Lafleur. Ce florilège de textes courts et variés est complété par une lettre ouverte de Julie Bosman, adressée à l'écrivain Philippe Haeck. Moebius agit à la fois en tant que lieu de rencontre et aussi en tant que laboratoire de toute la création à venir, parce que « la contemporanéité de la persistance sonne chaque fois comme un acte de rébellion ».
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Un récit inédit de Simon Brousseau, l'auteur de «Les fins heureuses» (Cheval d'août, 2018).
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L'Inconvénient. No. 76, Printemps 2019
Alain Roy, Julie Mazzieri, Mathieu Belisle, Julia Chamard-Bergeron, David Dorais, Simon Brousseau, Gabrielle Giasson-Dul
- L´Inconvénient
- 24 Juillet 2019
- 9782924726280
L'art doit-il être moral ? Le numéro du printemps de la revue L'Inconvénient s'interroge sur la moralité de l'art à l'ère de ce qu'elle nomme : la censure victimaire, où représentation rime trop souvent dans la tête des gens avec promotion d'idées jugées inacceptables. « La représentation ne suppose pas l'adhésion. Montrer, ce n'est pas approuver ni préconiser. » (extrait de l'introduction). À la suite des affaires SLAV et Kanata, entre autres, le débat - qu'on croyait réglé - a récemment refait surface. L'art doit-il se soumettre à certaines injonctions morales ? Peut-il s'affranchir absolument de ces dernières ? Également au sommaire, un portrait du peintre Mark Stebbins, la quatrième partie de Jazz et condition noire aux États-Unis par Stanley Péan, des recensions d'ouvrages récemment parus et une réflexion sur l'amoralité de certaines personnes et les conséquences qui en découlent à travers deux séries télé : The Little Drummer Girl et Patrick Melrose.
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Chaque blessure est une promesse
Simon Brousseau
- Les éditions Héliotrope
- 25 Septembre 2023
- 9782898221262
Le 12 novembre 2020, mon père apprenait qu'il était atteint de la SLA, une maladie dégénérative qui ne lui accorderait pas plus de cinq ans de sursis. C'était pour moi la fin de l'innocence. Je verrais bientôt mon père mourir, et ce dernier ne verrait pas ma fille grandir. Démuni, je devais maintenant affronter ce fait d'une simplicité désarmante : les personnes qu'on aime sont promises à la mort. Quatorze mois plus tard, dans une chambre de l'Hôpital de l'Enfant-Jésus, nous nous faisions nos adieux.
Les pages de Chaque blessure est une promesse ont été écrites dans la tristesse, mais aussi avec l'impression heureuse d'arracher, par la puissance du souvenir, quelque chose à la mort. C'est un livre de larmes et de joie, le livre que je m'étais promis d'écrire pour mon père.
S. B. -
David foster wallace et les pouvoirs de la litterature
Brousseau Simon
- Éditions Nota bene
- 12 Février 2020
- 9782895187080
Cet essai porte sur l'oeuvre de David Foster Wallace et s'intéresse au choc que les livres peuvent provoquer en nous. Il a pour point de départ la notion d'influence : celle des oeuvres du passé sur le travail d'écriture, celle du texte sur ses lecteurs, mais aussi celle de l'auteur sur les critiques qui se penchent sur son oeuvre. Dans tous les cas, il s'agit de mesurer la force de frappe du texte, sa capacité à imprimer sa marque sur l'histoire des idées, mais aussi de manière plus intime sur les lectrices et les lecteurs.
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Tu es sur le point de dire ton premier mot, tu n'en as pas conscience et pourtant tu t'apprêtes à parler, à participer au malentendu qui te liera désormais aux autres, ta bouche encore engourdie remue, pleine de bave, tu fais l'effort d'articuler une sensation, une pensée, la joie n'est rien sans mots pour la nommer mais, toi, tu sais, tu commences à entrevoir l'étendue de ta joie, tu gazouilles et tu fais des bulles, c'est ton rire que tu transformes en langage sous le regard ému de ta mère qui, étonnée par la simplicité des miracles, ne peut retenir ses larmes, des larmes que tu comprends avec l'intuition de l'enfant baigné d'amour et qui vient de balbutier ma, mama, mamaman.
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J'ai vu un film qui finit bien et j'ai senti l'artifice ; j'aurais préféré que des problèmes d'hypothèque ternissent le portrait, que la planète craque avant le générique, et en sortant du cinéma j'ai pensé qu'à la fin ma bobine se déviderait jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un amoncellement d'images éteintes, mes souvenirs d'enfance, mes échecs et mes joies, si bien que j'aurais du mal à décider si j'ai été heureux. Comment sait-on si une histoire se termine bien ? Dans les nouvelles des Fins heureuses, les vampires assouvissent leur soif, des oiseaux meurent en plein vol et les chats se jouent des humains, les pauvres, qui naviguent à vue.