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Rachel Nadon
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Les ordres
Dalie Giroux, Bianca Laliberté, Martin Petitclerc, Philippe Néméh-Nombré
- Éditions Somme toute
- 1 Octobre 2024
- 9782897945039
Tant de choses ont été dites et écrites à propos du cinéma de Michel Brault et pourtant, son travail de scénarisation est largement méconnu. Avec l'édition critique du scénario Les ordres, 50 ans après la sortie du film, le présent ouvrage Les ordres : un scénario et un film de Michel Brault offre un accès inédit à un projet scénaristique singulier.
En plus du scénario du film, cette publication regroupe trois courts textes de présentation rédigés par le cinéaste dans les années 1970, la reproduction de nombreux documents d'archives et les contributions originales de penseuses et penseurs émérites ayant étudié des questions sociales importantes au Québec. Dans son ensemble, ce livre engage une réflexion importante sur l'actualité de différents éléments du scénario et du film Les ordres, ainsi qu'une relecture sociohistorique des thèmes - dont celui cardinal de l'humiliation - et des événements mis en scène sur la page comme à l'écran. Ce livre n'est pas une fin en soi. C'est un renouvèlement dans la réception de l'oeuvre de Michel Brault.
Avec des textes de Dalie Giroux, Bianca Laliberté, Martin Petitclerc, Philippe Néméh-Nombré et Rachel Nadon. -
Tangence. No. 134, 2024
David Belanger, Marie-Pier Luneau, Jean-Philippe Warren, Adrien Rannaud, Martine-Emmanuelle Lapointe, Step
- Tangence - Tangence
- 28 Août 2024
- 9782925015383
Les « figures de l'économie en littérature québécoise » sont au coeur de ce dossier : nous entendons analyser, définir, décrire un ensemble de figures marquantes dans la littérature québécoise, plus spécifiquement capables de dire son économie. L'enjeu alors apparaît double, dans la mesure où il est de notoriété critique que l'économie a longtemps échappé au discours québécois. Tant la grande bourgeoisie, que le capitalisme et le capital ont appartenu à une autre nation, qu'il s'agisse de la France, représentée par le « bourgeois-gentilhomme » que décrivait Cameron Nish dans la prime Nouvelle-France, ou qu'il s'agisse de l'Angleterre, comme la présentent Dickinson et Young dans leur analyse du Canada français industriel. À ce capital qui échappe à la poigne et au discours québécois, s'ajoute l'opposition quasiment rituelle entre le domaine de l'économie et celui de la littérature. C'est à la lumière de ces constats généraux que les différents articles composant ce dossier examinent les figures économiques dans des corpus jalonnant la période de 1940 à nos jours. Du notaire et de l'homme d'affaires au transclasse, en passant par le mauvais pauvre et l'économie domestique, pour ne citer que quelques exemples, les figures de l'économie sont le plus souvent rattachées à des questions amples, liées tout autant à l'identité culturelle qu'au rapport problématique aux lieux. Elles permettent d'éclairer autrement plusieurs des topoï de la tradition littéraire québécoise, de l'attachement au sol et aux valeurs traditionnelles au refus de la tentation de paraître, en passant par les rapports problématiques et parfois conceptuels aux voisins et aux premiers occupants d'un territoire non cédé.