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Langues
Andre Stil
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« Un homme attend que le jour décide pour lui, décide de lui. Quel âge a-t-il ? Entre cinquante et soixante-dix ans. Qui veut préciser se trompe. Il attend une femme. Si elle vient, il a gagné. Sinon, il descendra peut-être le chemin... »
Lui, c'est Jean-Pierre : aux côtés de son père, républicain espagnol, il s'est lancé très tôt dans la Résistance. Au retour, jeune instituteur, il vit une passion avec Aline, la plus belle fille du village. Elle est la fille du maire, qui n'entend la donner qu'après passage à l'église. Jean-Pierre se refuse à trahir son père. Il se marie donc ailleurs. Elle aussi...
« Quand il cherche à juger de tout cela, se juger pour tout cela, il ne trouve que : Malaguanyat. Dommage. C'est dommage. Dommage que la vie fasse, avec cette facilité apparente, d'aussi grosses bêtises ».
Ce livre est le roman des retrouvailles, de cet amour pacifié qu'offre le crépuscule à cet étrange couple d'un veuf père de quatre enfants et d'une veuve trois fois mère, jeunes promis aux cheveux gris... -
« Marianne n'a jamais été aussi gaie... La nouvelle maîtresse est grise, grise aussi comme ses habits. » Enfant, Marianne est la victime d'une institutrice difficile et acariâtre, Laure Gillard. Pour quelle obscure raison celle-ci crache-t-elle son venin ? Et pourquoi justement sur l'innocente Marianne ?
Des années plus tard, désormais médecin brillant, Marianne retrouve Laure, en dépression nerveuse dans une maison de repos. Comment pardonner ? Comment oublier ? Une amitié ambiguë se noue entre les deux femmes que tout oppose. Une amitié qui révèle les surprises et les contradictions du coeur humain.
Portrait sensible de plusieurs générations féminines, le roman émouvant d'André Stil est aussi une manière de parler avec humanité de ce qui nous survit : « Et le soleil sans nous ne serait plus rien autre que gris. Finis, les clairs de lune éclatants, les soirs roses, les aubes fluettes, tout du même gris, celui des cendres de Laure Gillard. Sans nous, avant comme après nous. Mais qui parle de mourir ? » -
André Stil est le chantre de la vie quotidienne des femmes et des hommes d'aujourd'hui, de ceux qui travaillent, souffrent, aiment et, parfois, se révoltent contre l'injustice. De ceux qui, des étoiles plein les yeux, croient au bonheur et façonnent notre monde. En seize nouvelles, dans le foisonnement de ses personnages pittoresques, de l'ouvrier à l'écrivain, du pêcheur au joueur de dames, André Stil utilise toute la palette des émotions, des sentiments, et prouve la richesse de son inspiration. C'est, incontestablement, l'un des meilleurs nouvellistes de sa génération. Sa langue est superbe et sert à merveille un univers dru, cocasse et émouvant à la fois, toujours chaleureux.
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L'Optimisme librement consenti
André Stil
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Les grands auteurs
- 5 Novembre 2015
- 9782234110052
Un recueil publié en 1979 et reprenant les conversations entre le journaliste Pierre-Luc Séguillon et André Stil, ancien Résistant, écrivain et journaliste français (1921-2004), connu pour son engagement communiste et juré du prix Goncourt pendant plus d'un quart de siècle. De la "courbe de l'usure", à son amour pour le bassin minier du Nord, en passant par le roman qui "tient beaucoup plus du gaufrier que de la gaufre"... les deux hommes ont librement abordé de nombreux sujets...
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Du non au oui, le Pari communiste
Andre Stil
- FeniXX réédition numérique (Scandéditions)
- 15 Avril 2016
- 9782402109604
André Stil n'a jamais donné son adhésion au parti communiste français. L'écrivain qui fut rédacteur en chef de L'Humanité et membre du Comité central du PCF, se trouva de facto affilié au parti pendant la Résistance. Depuis et pendant près d'un demi-siècle son engagement, toujours vigilant, et quelquefois critique, ne s'est pas démenti. Il s'en explique dans son nouveau livre, qui est aussi - ce sera pour beaucoup une surprise et une révélation - son PREMIER livre politique. Ni homme politique ni théoricien, André Stil dit ici, en « homme ordinaire », ainsi qu'il se définit lui-même, ce que fut cet engagement. Pour faire de la politique autrement, il convient en effet de ne pas craindre de se montrer nu. Après L'optimisme librement consenti (Stock) et Une vie à écrire (Grasset), Le Pari communiste apparaît comme le troisième volet de l'autobiographie d'un écrivain que les circonstances de la vie ont intimement mêlé à l'histoire de la seconde moitié de ce siècle.
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Soixante-quatre coquelicots
Andre Stil
- FeniXX réédition numérique (Balland)
- L'Instant romanesque
- 23 Avril 2016
- 9782402082273
La femme de Max, Gabrièle, s'absente pour quelques mois. Max, quarante ans, dans la solitude de sa maison, est confronté à son ordinateur d'échecs. Mais d'une semaine à l'autre les qualités, ou les défauts, de l'ordinateur, imperturbable, se communiquent à l'homme. Le voici joueur froid, plus efficace peut être. Du jeu à la vie, que peut devenir cette efficacité sans trouble ? Menace ou promesse ? Pour lui, et pour l'humanité à venir ? Réponse, début de réponse, sans doute, dans le retour de Gabrièle, s'il remet à leur place les soixante-quatre cases ternes ou éblouies d'un jeu sans pareil. Les « Soixante-quatre coquelicots » est un roman d'amour, amour pour les échecs, amour pour une femme.
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Après le Petit Boxeur, voici le deuxième « téléroman » d'André Stil, où se lit comme un roman - ou comme une nouvelle -, un scénario de télévision de l'auteur. Beaucoup de téléspectateurs se - souviennent du film diffusé sur la 3e chaîne en 1974. Deux enfants se découvrent, de loin - pas si loin -, par la correspondance scolaire. Un dimanche, les parents de l'un, d'un coup de voiture, l'accompagnent chez l'autre. Un ouvrier sidérurgiste du Nord et un restaurateur de la Somme. Deux femmes. Un garçon et une fille. Si facile, le contact entre les enfants... Et les autres ?
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Le Nord bouge. D'une enfance en pays minier à la réflexion de l'écrivain qui l'a vécue, un demi-siècle s'est écoulé. Les images, les mythes, les clichés qu'a inspirés la plus typique de nos grandes régions d'industrie ont évolué. Les réalités aussi. Le travail, celui des « gueules noires », comme celui des « hommes d'acier », de Denain ou du bassin de la Sambre, demeure un des thèmes majeurs de ce livre. Il éclaire à la fois toute une « petite vie » pittoresque et émouvante et les grands mouvements d'espoir et de souffrance d'une terre depuis longtemps plus « politique » que d'autres. Ce qui ne peut s'oublier quand Pierre Mauroy, maire de Lille, devient Premier ministre. Les flux et les reflux des guerres, le Front populaire, vu d'un lycée de Valenciennes, la tristesse des récessions d'aujourd'hui, jalonnent ce qui est, pour quelques personnages proches de l'auteur, aussi bien retour aux sources que chemin de croix, résurrection comprise, ou certitude de résurrection. Les beautés connues ou cachées du « pays noir » n'ont pas fini de tenir leurs promesses.
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J'étais enfant au pays minier
Andre Stil
- FeniXX réédition numérique (Éditions du Sorbier)
- J'étais enfant
- 8 Janvier 2019
- 9782402654012
La reconstitution de ce qui fut la mine et le pays minier au début du XXe siècle. Gérard vit non seulement le travail harassant mais aussi la joie et la chaleur humaine des habitants des corons. « Copyright Electre »
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Femmes, que vous êtes...
Andre Stil
- FeniXX réédition numérique (Éditions sociales)
- 16 Décembre 2022
- 9782307607991
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Le premier choc
Andre Stil
- FeniXX réédition numérique (Les Éditeurs Français Réunis)
- 12 Novembre 2019
- 9782307027218
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Deux « enfants qui s'aiment ». Qui sont-ils ? Eux-mêmes au début l'ignorent. Ils s'aiment et se voudraient nus. Autour d'eux, le rude Nord, cher à André Stil, ses grandes usines, ses coups de froid et ses petits soleils. Une fille et un garçon y vivent, pour nous tous, une très simple histoire, incroyable bien qu'inspirée par un fait divers réel.
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A l'avant-soir de sa vie, le narrateur, où chacun reconnaîtra André Stil, bat, comme d'autres la campagne, sa mémoire. Le livre s'ouvre sur la mort de son fils, Simon, à peine un adulte, assassiné. Reste que le temps passe et que la terre va son chemin. Le narrateur : "Ce même matin (celui de l'assassinat), pour la première fois, je vois, et je sens, le mouvement de la terre. Comme tout le monde, je sais qu'elle tourne, mais j'ai pu vivre ma vie sans en avoir la moindre impression. Et de combien d'autres choses essentielles ?" Justement, de l'enfance, mille souvenirs surgissent, qui sont la chair et l'esprit même du narrateur enfin devenu lui-même. Voici la vie avec ses jeux, ses amours, mille histoires, voici le danger de mort, à l'occasion d'une grave maladie, voici le magnifique pays des Aspres, en Roussillon, voici Alicia, enfin, la femme, celle qui épouse le mouvement de la terre... Ce livre de l'avant-soir d'une vie, oui, mais que la terre bouge et dieu qu'elle est belle !
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Que fait ce Führer de 10 ans, un minot, au pays de la blanquette à l'ancienne ? Pourquoi, au lieu d'une horloge pour mesurer une vie, un buisson de figuiers de Barbarie détruit et qui renaît ? D'où vient le charme étrange de tels lieux : la presqu'île de Peniscola, en Espagne, ou l'île d'Oléron dans la tempête ? Pourquoi y a-t-il des chants d'oiseaux qui composent des hymnes à la guerre et des petites enfances qui sont marquées par les étonnements propres à la vieillesse ? Ainsi de suite...
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André met en scène, dans une mine du Nord, un ingénieur et un délégué-mineur. Les meilleurs amis du monde, enfants, que feront-ils, adultes, quand ils devront s'affronter ? Violine raconte l'histoire d'une très jeune fille qui se rend, à seize ans, et chaque jour, à Roubaix, cent kilomètres aller et retour, pour travailler. Nous sommes dans ce pays du Nord dur et humain, pays d'usines et de quotidienne poésie. Voici Violine enfant, ses joies, ses drames... L'amour... Puis l'usine, car une grande partie du livre se passe dans une manufacture de textile. Viens danser, Violine fut publié en 1964, André en 1965 : en 1967 André Stil reçut le Prix Populiste.
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Une enfance heureuse. Troisième de la famille, Bernard est un "petit dernier" que Fernande et Constant n'attendaient plus. Est-ce pour cela que, né au lendemain de la Grande Guerre, il est l'enfant gâté ? "l'enfant ouaté", comme on dit dans le Nord ? Ainsi parle-t-on dans ce pays de briques, de mines et d'étangs, où Bernard découvre avec la vie les hivers enneigés, les étés au jardin, le parfum du café qu'on brûle, les jeux dangereux sur les terrils, les combats de coqs et les grandes fiestas de la ducasse. Chemin faisant, il connaît aussi l'amitié, avec son copain Wadeck, le Polonais, et les curieux concours de sifflets du premier âge, en attendant d'autres révélations, comme le gant de toilette, la serviette-éponge, la brosse à dents, quand le jeune boursier tout neuf sera pensionnaire au lycée. Dure école du froid et de l'injustice, qui lui ouvre déjà les horizons d'un autre univers ; à une heure de son village, par le tramway qui court le plat pays. Désormais, bien que Bernard y ait laissé son coeur, il ne sera plus jamais "l'enfant ouaté" de jadis.
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Gérard - soixante ans, scénariste - se penche sur son passé ou, plutôt, c'est son passé qui surgit devant lui. Et voici que se succèdent, au fil du roman, les souvenirs de son Nord natal, de ses parents ouvriers, de l'oncle Grégoire aux doigts d'étrangleur, de son ami d'enfance, Jean-Pierre, qui est mort fou, de Thivencelle où, jeune instituteur, il a vécu les premiers temps de l'Occupation, du maquis du Nouvion. Il y a ces femmes qu'il a connues : Micheline, qui écrivait des poèmes, Monique, la journaliste... Raymonde, enfin... Le grand amour et la grande tragédie de sa vie, victime de la plus angoissante des maladies. Pour cet "homme de coeur", la question qui se pose est de faire face à la vie comme il a fait face à la mort. Va-t-il se "remettre en route", comme il dit ? Retrouver un bonheur qui, pour lui, "est de rendre heureux". {L'homme de coeur} est un roman dont le héros, par bien des côtés, ressemble à son auteur. Les pages bouleversantes qui nous décrivent avec pudeur et lucidité à la fois les souffrances et l'agonie de Raymonde sont de celles où l'expérience d'un drame vécu nous transporte au-delà du romanesque : dans une région où toute fiction s'abolit pour laisser la parole à l'inéluctable vérité de notre humaine condition.
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A 40 ans, au milieu de sa vie, Denis peut s'estimer satisfait. Il n'a jamais pratiqué d'autre métier que celui dont il rêvait : semer des graines, multiplier les fleurs, en créer. Hérité de son père, un vigneron, voici le terrain où il a réalisé une des plus belles pépinières du Roussillon, qui essaime dans toute la région... Mais Denis, soudain, prend conscience du temps qui passe et se pose les questions essentielles : a-t-il fait tout ce qu'il devait faire ? Après lui, qui continuera et parfaira son oeuvre ? C'est, soudain, comme si le monde des fleurs perdait de son éclat...
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Dieu, dit-on, est mort, les âmes se sont envolées, mais il reste les corps, dont les médecins sont les grands prêtres. Comme Robert Ménage, ce docteur "de charme" qui, dans une petite ville du Nord, attire à lui patientes et patients. Quelqu'un à qui on peut se confier, devant qui on se déshabille, qui reçoit aimablement les confessions de votre corps, qui les comprend - et les élude. Clara Davaine, cinquante ans et femme de cheminot, vient un jour consulter le docteur Ménage. "Un problème comme toutes les femmes de votre âge en ont", lui dit-il, avec indifférence. Plutôt que dire la vérité, il préfère s'en tenir à des inactions et des silences, dont ses clients lui rendent grâce. Clara est donc absoute de son mal, mais il lui faudra peu de temps pour comprendre que c'est d'un mal définitif qu'elle est atteinte. Ce que le docteur ne lui a pas dit, elle va le découvrir elle-même, faire l'apprentissage de la vérité dans "son âme et son corps". Ici, le roman est senti comme l'intime discours, lucide et bouleversant, d'une femme qui devient l'actrice du scénario de sa propre mort. Jusqu'au jour où Noëlle, la femme du docteur Ménage, une de ses autres victimes, rend à Clara une visite inattendue... Dans ce roman, André Stil ne fait pas de procès. Mais derrière une tragédie individuelle et une étude de moeurs se profile une critique politique. Le Pouvoir dévoile son impuissance à s'occuper de ceux qu'il prétend prendre en charge. A moins que tout simplement, il les ignore.
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Tous les amateurs de pêche seront séduits par le livre d'André Stil, qui raconte l'ensemble de ses aventures, face au brochet comme face au congre, vécues à l'affût d'une proie, soit au bord d'un ruisseau, soit en pleine mer. Il y a là un demi-siècle d'amour consacré à ce divertissement, qui est aussi une quête de la discipline intérieure et du bien-être. Quel que soit le décor, l'humble rivière du Nord de la France, le lac Balaton ou l'océan, de la mer Noire à la Méditerranée, {Pêche à la plume} traduit une douce et profonde acceptation de la vie : un optimisme contagieux. André Stil nous dit de quelle manière la patience du pêcheur se mue en exigence de l'écriture. C'est dire qu'il n'est pas indispensable d'être un pêcheur pour trouver irrésistible ce bréviaire du bonheur, de la gentillesse et de la générosité humaine. La musique au grand air d'André Stil est offerte à tout le monde, avec une rare aisance.
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Dans le Midi de la France, une petite maison perchée bien haut. Plus bas une vallée, plus loin la mer. Un homme de soixante-neuf ans et sa compagne vivent paisiblement. Abel vient du Nord où il a travaillé un demi-siècle dans les mines. Il a pris sa retraite dans le pays catalan et a rencontré Lydie - une jeunesse, cinquante ans à peine : ils s'aiment. Pour que la vie recommence, il a suffi qu'il bouge du nord au sud.La sagesse un peu narquoise d'Abel, qui a tout appris - sauf l'indifférence -, la naïveté revenue de l'enfance lui font tout découvrir : les gens, le parler catalan, la montagne, la garrigue, la mer. Il goûte les fruits, construit une terrasse, pêche en mer, creuse à la recherche d'un trésor, et aime Lydie de toutes ses forces. André Stil raconte merveilleusement la jeunesse de l'amour, en ce roman du bonheur, de la gourmandise de vivre.
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Le Nord de la France, le paysage noir du travail et de la sueur. Entre Raymond et Annie vient s'interposer la guerre d'Algérie. Au bout de huit mois passés là-bas, Raymond n'est pas revenu tout à fait le même. Ce qu'il a vu, ce qu'il a fait, le marquent d'une blessure mystérieuse. Parviendra-t-il à retrouver le chemin de l'amour ? Le deuxième volet de la trilogie nous enfonce un peu plus au coeur de cette guerre. Albert est resté à la mine, mais Bernard, son frère, part avec le contingent. Il ne voulait pas participer à la guerre, il y participe. Jusqu'à commettre un acte dont il ne guérira pas, sinon en s'exposant lui-même à une mort héroïque. Enfin quelques mois avant la fin des hostilités, nous voici avec les ouvriers algériens travaillant en France, toujours dans le Nord. Insécurité, persécutions policières, approches et reculs entre les deux communautés. Trois volets d'un magistral triptyque où des hommes et des femmes de France apprennent le dur mais toujours fraternel métier de vivre.
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Un été, nous dit l'auteur, a vu naître la plus grande partie de ce livre : quelques pages chaque matin. Leur matière : l'imprévu de la veille, les surprises que chaque jour fait à l'écriture, et l'angoisse ou le fol espoir d'une nuit, un sourire de la raison, les pièges de la mémoire. Cela part dans tous les sens, sur des routes, des autoroutes, des sentiers de montagne, et cela fait vite tout un monde, uni dans le désordre, partiel et très présent, singulièrement vrai. Des motos, des autos, un poids lourd, des étudiants, des filles, un amour voué aux serpents d'eau, des soldats, un petit inventeur, un chien trouvé. Les scènes de ce monde se déroulent en Languedoc et dans le Nord, les deux sources géographiques de l'inspiration d'André Stil. Comme l'auteur vous y invite avec son titre, lisez chaque matin une de ces quelque vingt histoires : elle ne vous quittera pas de la journée.
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Comme c'est fragile, la vie ! Ainsi pense André Stil - et qui ne penserait comme lui ? Il situe en Roussillon, en l'étendant jusqu'aux limites du pays catalan, la belle histoire de Laure. C'est une petite fille qui va devenir, à toute vitesse, une jeune fille, puis une jeune femme... Elle se marie à un homme qui a le double de son âge et la laissera veuve très tôt. Son esprit est hanté par le souvenir d'un amour adolescent, qui a mal tourné et qui incarne le côté noir de la vie. Face noire qu'elle ne connaîtra jamais vraiment car un don est en elle, celui de la musique et du chant. Elle joue de la guitare comme, pense-t-on dans son entourage, personne. Généreuse, elle va, malgré les grandes difficultés de l'entreprise, chercher dans le vieux répertoire catalan afin de le sauver et de le régénérer. Comme la grâce de la vie couronne ceux que l'art a choisi, elle connaîtra, après un long veuvage, un musicien roumain, le guitariste Ion, avec qui elle refera, pour son bonheur et celui de sa fillette Lise, sa vie... {L'Enchanterie} est un chant du monde et des êtres.