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Anthony Glinoer
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Études littéraires, volume 40, numéro 3, automne 2009
Annie Cloutier, Anthony Glinoer, Alain Vaillant, Catherine Nesci, Valerie Narayana, Sarah Mombert, Anne-Marie Boucha
- Département des littératures de l´Université Laval
- 12 Octobre 2016
- 9782920949416
Ce numéro d'Études littéraires se propose de réfléchir aux relations entre la presse et la littérature, de la fin du XVIIIe au XXe siècle. Si naguère la recherche distinguait soigneusement les territoires médiatiques et littéraires, le renouveau de l'histoire culturelle et de l'histoire littéraire, ainsi que la vague de fond sociocritique nous ont appris à revisiter ces frontières trop communément acceptées. Certes, nulle discipline scientifique ne peut penser et se penser sans frontières : ici le territoire de la littérature, les rapports d'un texte avec son « co-texte », l'établissement des limites d'un corpus, ou encore toute la question des effets du texte sur le social, effets qui supposent à la fois des passages et des blocages entre le texte et le monde. Pour les historiens comme pour les littéraires, il n'y a sans doute pas de pensée possible sans frontière, sans limites et sans articulation fines de ces frontières et limites.
Or, les études actuelles de la presse, qu'elles soient celles de l'histoire culturelle, de l'histoire littéraire, de la sociocritique ou de la sociologie de la littérature et de l'imprimé, sont emportées dans un grand mouvement de redéploiement. La raison essentielle en est sans doute la prise de conscience de l'immense valeur qui gît dans ce continent englouti qu'est la presse. En revisitant les hiérarchisations des corpus et les collaborations d'à peu près tous les écrivains à la presse; en explorant et en analysant les genres médiatiques qui constituent le corpus journalistique; en mettant en relation directe les poétiques médiatiques et les poétiques littéraires pour voir comment elles interagissent; en réévaluant à la hausse la qualité sémiotique accordée aux diverses représentations issues du journal, susceptibles, peut-être aussi bien que le roman, de dire le monde qui les a vues naître : en tout cela les études littéraires confèrent une valeur irremplaçable à l'objet journal et y trouvent une source de leur renouvellement. Ce numéro d'Études littéraires entend contribuer à cette réflexion et invite à penser la littérature par la presse. -
Études françaises. Volume 43, numéro 2, 2007
Genevieve Sicotte, Stéphane Vachon, Isabelle Daunais, Anthony Glinoer, Jean-Pierre Bertrand, Benoît Léger, Micheli
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 10 Juillet 2020
- 9782760641938
1857 : année de Madame Bovary de Flaubert et celle de sa Tentation de Saint-Antoine, celle des Fleurs du mal de Baudelaire, celle de leurs procès, année de la publication des Odes funambulesques de Banville; année de la mort de Comte, de Béranger, de Musset, de Sue; année du manifeste sur le réalisme de Champfleury. 1857 apparaît comme un tournant dans l'histoire des lettres du XIXe siècle, tant pour ce qui a trait à l'effervescence de la vie littéraire qu'en ce qui touche au renouvellement des formes. Ce numéro sur « 1857. Un état de l'imaginaire littéraire » se propose d'explorer, par le biais d'une approche synchronique, la date de 1857 comme le lieu où s'exposent les grandes tensions qui structureront un champ littéraire en pleine autonomisation. En faisant le pari que la singularité recèle du sens, ce dossier, à travers la convocation des Balzac, Champfleury, Flaubert, Baudelaire et Banville, à travers aussi l'exploration de la Bohème littéraire et de la « Dictée » de Prosper Mérimée, s'attache à mettre au jour l'imaginaire littéraire que cette année charnière de 1857 esquisse.