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Aurelien Boivin
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Pour une lecture du roman québécois
Aurelien Boivin
- Éditions Nota bene
- Littérature(s)
- 19 Février 2013
- 9782895184478
Ce livre témoigne de l'évolution du roman québécois au XXe siècle. L'ouvrage, facile d'accès et destiné à un large public, veut rendre compte des meilleures réussites du genre depuis Louis Hémon, cet écrivain exilé qui a donné le ton au roman québécois et qui l'a orienté sur la voie qu'on lui connaît, jusqu'à Jacques Poulin qui, avec Volkswagen blues, a écrit le roman des Amériques.
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Cap-aux-Diamants. No. 117, Printemps 2014
Yves Laberge, Serge Bernier, Carl Pepin, Yves Hebert, Alain Vezina, Simon Langlois, John Willis, Alex I-lemon
- Les Éditions Cap-aux-Diamants inc.
- Cap-aux-Diamants
- 21 Mai 2014
- 9782924353059
Y a-t-il excès de commémorations d'événements historiques? À cette question Cap-aux-Diamants répond : « Il y aura trop de commémorations le jour où les jeunes sauront d'avance ce que les lieux historiques recèlent, ce que les plaques historiques racontent, et ce dont les témoins se souviennent ». Ainsi, « 1914 : une année mémorable » se consacre à la commémoration de la Première Grande Guerre, mais fait aussi écho à des événements méconnus (le naufrage du Montmagny). La revue souligne d'autres anniversaires marquants tels que la première parution de Maria Chapdelaine et la mort prématurée de son auteur Louis Hémon, la colonisation en Abitibi et le centenaire de la ville d'Amos, ainsi que Félix Leclerc qui aurait eu cent ans cette année.
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Tangence. No. 127, 2021
Betty Bednarski, Susan Margaret Murphy, Sylvain Brehm, Germain Lacasse, David Bélanger, Thomas Carri
- Tangence - Tangence
- 24 Octobre 2024
- 9782925015222
Le 8 juillet 1913, Louis Hémon était victime d'un accident mortel à Chapleau (Ontario). Son roman le plus connu, Maria Chapdelaine, paraît de manière posthume, en 1914, en feuilleton, dans Le Temps de Paris. C'est dans ce format que le découvre Louvigny de Montigny, poète, critique et auteur dramatique, qui en prépare alors une édition imprimée à Montréal en 1916, cinq ans avant que Grasset n'en rachète les droits et ne le publie finalement sous forme de livre à Paris en 1921. Un recueil de nouvelles et trois autres romans suivront : La belle que voilà (1923), Colin-Maillard (1924), Battling Malone, pugiliste (1926) et Monsieur Ripois et la Némésis (1950). Puis, au fil des recherches menées par les critiques et les universitaires, nous parviennent d'autres ouvrages : Lettres à sa famille (1968), Récits sportifs (1982), Itinéraire de Liverpool à Québec (1985), Nouvelles londoniennes (1991), Écrits sur le Québec (1993) et Au pied de la lettre (2003). En 1980, Nicole Deschamps publie la première édition critique de Maria Chapdelaine[1] et, entre 1990 et 1995, paraissent les Oeuvres complètes en trois volumes, travail réalisé par Aurélien Boivin[2].
Curieuse carrière que celle de Louis Hémon, qui partage son temps entre trois pays, la France, l'Angleterre et le Canada ; qui, installé à Londres, publie chroniques, récits et nouvelles dans les journaux parisiens et écrit des romans qui ne paraîtront pas, soit parce que les éditeurs les auront refusés, soit parce que la famille les aura soustraits au champ littéraire pour protéger une réputation de bien-pensant largement surfaite[3]. C'est sans doute en grande partie grâce au succès québécois de Maria Chapdelaine que l'oeuvre de Louis Hémon aura survécu au temps, mais c'est aussi ce succès qui a en quelque sorte figé l'auteur dans cet unique roman et ses nombreux palimpsestes. Parce qu'il fut publié le premier, on oublie souvent que Maria Chapdelaine a été le dernier roman écrit par l'auteur. C'est donc à l'aune de cet ultime ouvrage que tous les autres seront lus et relus, de manière rétrospective... quand ils le seront. -
A la rencontre des regionalismes artistiques et litteraires
Boivin Aurelien
- Presses de l'Université Laval
- 12 Novembre 2014
- 9782763718613
Une équipe de chercheurs regroupés autour des professeurs David Karel, historien de l'art, et Aurélien Boivin, historien de la littérature, s'est réunie à l'intérieur du volet " Penser l'histoire de la culture québécoise " que poursuit le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) pour préparer une histoire des régionalismes artistiques et littéraires en regard de l'illustration. Les textes qu'ils proposent s'intéressent les uns aux rapports entre le régionalisme et le modernisme au Québec, d'autres aux liens entre régionalismes de langue française et de langue anglaise, d'autres encore au régionalisme en tant que phénomène social. Leurs recherches s'inscrivent dans un vaste mouvement né dans les années 1990, tant en France qu'aux États-Unis, destiné à redonner au régionalisme ses lettres de noblesse. Ces travaux ont permis de reconnaître au phénomène du régionalisme, particulièrement celui du Canada français, une complexité historique et idéologique qui tranche avec la vision simpliste et souvent caricaturale dont l'accablent parfois certains partisans du modernisme.