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Christian Flavigny
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Interdits et limites : Les conditions du vivre ensemble
Paul-Laurent Assoun, Gérard Bonnet, Christian Flavigny, Caroline Lebrun, José Morel cinq-mars
- Éditions In Press
- 24 Janvier 2024
- 9782848359144
Est-il « interdit d'interdire » ? Où et quand les limites sont-elles nécessaires ?
Est-il « interdit d'interdire » ? Où et quand les limites sont-elles nécessaires ?
Entre les tenants du slogan de Mai 68 « il est interdit d'interdire » et ceux qui insistent sur la nécessité des limites, toutes les positions aujourd'hui sont possibles. Cette diversité consitue l'une des sources de malentendus les plus fréquentes entre les cultures, les familles, les personnes.
La psychanalyse retrouve le même dilemme au coeur du fonctionnement psychique de chaque sujet où la tendance au laxisme total et l'attitude coercitive coexistent depuis les origines, entretenant des conflits permanents.
Sans interdits et sans limites, aucune vie psychique n'est possible, aucune vie sociale non plus. Et la vraie question est de les clarifier, puis de les gérer, de telle sorte qu'ils ouvrent l'espace à l'expression et à l'échange, en chacun et entre les sujets, au lieu de le fermer. Une tâche indispensable, qui s'impose à chaque âge de la vie.
Ce livre est le fruit d'une réflexion actuelle, en situation, qui n'apporte pas de recettes toutes faites, mais ouvre des voies accessibles et vivantes pour envisager les interdits et les limites et les gérer en connaissance de cause dans la vie de tous les jours.
La 2e édition d'un livre qui a connu un grand succès. -
Amour et culpabilté ; la vérité inconsciente de "la maladie d'amour"
Paul-Laurent Assoun, Gérard Bonnet, Christian Flavigny, Caroline Lebrun, Jacqueline Schaeffer
- Éditions In Press
- 14 Octobre 2020
- 9782848356600
Pourquoi l'amour créé-t-il de la culpabilité ? Pourquoi angoisse-t-on là où on aime ? Et comment rendre à l'amour sa richesse et sa fécondité ?
C'est le vécu amoureux qui - au dire de Freud - donne aux humains les plus grandes satisfactions. Mais c'est aussi la culpabilité qui hante le couple. Passé l'état de grâce et d'heureuse innocence des débuts, le sentiment de culpabilité réciproque s'installe fréquemment. C'est un fait que la clinique confirme : l'amour, contrairement à la simple jouissance, crée de la culpabilité chez le sujet. On angoisse là où l'on aime. Par un paradoxe, celui qui croit ne pas avoir été aimé se sent coupable.
Ce livre revient donc à la question de l'amour pour l'envisager par ce symptôme de culpabilité. Culpabilité qui certes l'entrave, mais en fait aussi la profondeur, depuis la prime enfance, jusqu'à la vie de couple, en passant par l'expérience oedipienne des premières amours, pour le pire et le meilleur... « L'amour coupable », qui sépare et fait lien à la fois.
Un ouvrage toujours accessible, qui montre comment la prise en compte et l'analyse de ce symptôme est la voie la plus sûre pour rendre à l'amour sa richesse et sa fécondité. -
La querelle du genre ; faut-il enseigner le "gender" au lycée ?
Christian Flavigny
- PUF
- Hors collection
- 7 Mars 2013
- 9782130621126
La théorie du genre envahit les manuels scolaires en même temps qu'elle échauffe les esprits. C'est qu'elle bascule dans l'excès inverse de la thèse qu'elle prétend contrer : le naturalisme, qui résume l'identité sexuelle à l'anatomie. Elle lui substitue une révolte contre une supposée normativité sociétale oppressive qui assignerait une manière codifiée de vivre son identité sexuelle au détriment d'une prétendue identité de genre. L'expérience psychanalytique démonte cette lecture idéologique et restaure une compréhension de l'identité sexuelle dans laquelle la donnée corporelle compose avec les attentes des parents d'avoir un fils ou une fille. Un éclairage en résulte sur les enjeux de la diversité dans la vie sociale, notamment sur les thèmes de l'homosexualité et du transsexualisme ; il peut permettre que l'enseignement de la gender theory aux jeunes des lycées ne dérive pas vers un endoctrinement.
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Comprendre le phénomène transgenre : la réponse par la culture française
Christian Flavigny
- ELLIPSES
- 12 Septembre 2023
- 9782340083998
Un débat actuel secoue la vie sociale sur le thème « transgenre » et il importe de le clarifier : comment expliquer ce ressenti d’être « dans la mauvais corps » que témoignent les « personnes transgenres » ? Est-ce une erreur naturelle qu’il faudrait du coup réparer corporellement, thèse naturaliste émanant de la culture nord-américaine ? Est-ce une difficulté´ psychologique dans l’appropriation du corps sexue´, thèse développée par les travaux psychologiques de culture française ?Dans un style simple et accessible, ce livre présente les thèses divergentes qui caractérisent chacune des cultures, montrant comment la notion de « genre », spécifique a` la société´ des États-Unis, s’applique mal a` la société´ française. La « transidentité´ », est-ce une anomalie du corps, ou une production de la vie imaginaire ? L’option choisie dicte une approche visant a` soulager le mal-être de se sentir « dans le mauvais corps ».Ce livre s’adresse aux parents et aux enseignants ne sachant malgré´ leur vœu d’aider les jeunes, comment répondre a` leur malaise. Il s’adresse également au « monde psy », aux personnalités du monde politique et a` tout le corps social.
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Psychoses
Jean-josé Baranes, Nicole Guédeney, Christian Flavigny, Philippe Jeammet, Marie-Noelle Czesnoswicka, Jacqu Hochmann
- GREUPP
- 5 Octobre 2014
- 9782906323209
Cette monographie réunit des contributions qui furent publiées dans la revue Adolescence mais qui sont à présent épuisées. La thématique de cet ouvrage est tout entière orientée vers la question de la psychose à l'adolescence et des impasses constatées dans le processus de subjectivation.
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Parents d'aujourd'hui ; enfant de toujours
Christian Flavigny
- Armand Colin
- Hors Collection
- 31 Août 2006
- 9782200242060
Les parents changent, mais l'attente de l'enfant reste toujours la même : il doit sentir qu'il comble ses parents, qu'il est « leur » enfant, qu'il est « adopté » par eux.
Quelle est, eu égard à ces nécessités affectives de l'enfant, l'incidence des bouleversements de la famille : divorces, recompositions familiales ? Quelle serait celle de l'effacement de la différence des sexes (parents homosexuels) ou des générations (parents ayant passé l'âge de la procréation) ?
L'adoption est sans doute le meilleur fil conducteur qui soit pour aborder ces questions : comment garantir à l'enfant abandonné que la famille adoptante devienne sa famille ? Quelle place préserver pour la relation dite d'origine ? Quelles questions se pose l'enfant adopté par un parent seul ? Quelle réponse apporter aux actuelles demandes d'adopter au nom et en fonction d'une relation ne portant pas en soi potentialité d'enfantement (relation homosexuelle, demandes de parentalité tardive) ? Ces demandes correspondent-elles à un droit ?
Toutes ces questions, et bien d'autres, font l'objet d'un vif débat. Elles sont ici abordées par un véritable expert, praticien et clinicien, dans un esprit d'ouverture et de rigueur : il s'agit d'être accueillant aux façons nouvelles de faire la famille, sans rien céder sur les besoins essentiels de la vie psycho-affective de l'enfant.
Ce débat engage l'avenir : c'est tout le lien aux générations futures qui est concerné. Comment concilier la modernité de la vie familiale avec l'épanouissement de l'enfant ?
Christian Flavigny est psychanalyste. Il dirige le département de psychanalyse de l'enfant et de l'adolescent à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris). Pédopsychiatre à l'hôpital de Ville-Évrard (Seine Saint-Denis), il est spécialiste de la filiation et de l'adoption. -
L'infantile, l'enfantin ; les destins de la filiation
Christian Flavigny
- PUF
- Fil rouge (le)
- 17 Septembre 2015
- 9782130741916
Il s'agit d'une étude de la relation familiale dans la constitution du lien fondateur de la filiation, axe de la transmission psychique entre les générations, vecteur du don parental (la reconnaissance de l'enfant comme son enfant pour chacun des parents, leur enfant pour le couple : leur fils ou leur fille), d'où résulte une reconnaissance résultante pour l'enfant, comme dette pour l'essentiel inconsciente aiguillonnant son développement, le don parental résultant lui-même de la dette passée engrangée par chacun des parents durant leur propre enfance. Depuis cet axe, véritable colonne vertébrale de la vie familiale, devient possible le développement psycho-affectif de l'enfant, avec des périodes de mutation (l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte et de parent) dont la psychanalyse permet de repérer les mécanismes psychiques qu'elles impliquent.
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Qui travaille pour qui ?
Christian Baudelot, Roger Establet, P. O. Flavigny
- La Découverte (réédition numérique FeniXX)
- Cahiers libres
- 10 Novembre 2017
- 9782348032325
21 millions de travailleurs ont dépensé en 1971 leur énergie sous des formes diverses : en transformant la matière, en dirigeant la production, en permettant le rassemblement des capitaux, en commercialisant des marchandises, en soignant des malades, en enseignant les mathématiques, en acheminant le courrier... Peut-on prendre une mesure d'ensemble de l'utilisation finale de cette énorme dépense de forces humaines ? A quels usages économiques et sociaux ont été consacrés les différents produits du travail de ces 21 millions d'actifs ? A quelles grandes fonctions de la vie économique et sociale ces énergies humaines ont-elles été affectées, et dans quelles proportions ? Combien de travailleurs, quels travailleurs ont consacré leur énergie à fournir les biens de luxe ? A accroître les patrimoines immobiliers ? A arrondir les fortunes privées ? Combien de travailleurs, quels travailleurs, ont été nécessaires pour assurer à chacun de quoi refaire ses forces, jour après jour ? Et la main-d'oeuvre mobilisée par l'Etat, à quoi, à qui sert-elle au bout du compte ? Les besoins de chaque classe sociale s'enracinent dans ce que la vie professionnelle a de plus profond ; en retour, la demande qui en résulte oriente le travail humain et contribue à donner à l'appareil de production son allure générale : une population active taillée, en définitive, à la mesure des exigences des classes les plus puissantes. A partir des données de la comptabilité nationale et sur la base des méthodes des comptabilités sociales en temps de travail, les auteurs de « La petite bourgeoisie en France » remettent en chantier l'analyse des classes sociales. La question posée : Qui travaille pour qui ? n'est pas une question gratuite, ce n'est pas non plus un chapitre supplémentaire à ajouter à la sociologie des inégalités dans notre pays. C'est une façon d'analyser les liens entre la production et la consommation, l'économique et le social telle que soient mis au jour les rapports obscurs mais profonds qui relient l'appareil de production au sens large et les classes sociales, telles qu'elles existent en France aujourd'hui.