Daniel Laforest
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Voix et Images. Vol. 41 No. 1, Automne 2015
Michel Nareau, Jacques Pelletier, Louis Hamelin, Julien Desrochers, Jimmy Thibeault, Daniel Laforest, Francois Ouellet
- Université du Québec à Montréal
- Voix et Images
- 20 Novembre 2015
- 9782924587065
Le dossier de ce numéro, dirigé par Michel Nareau et Jacques Pelletier, et comprenant des articles de Julien Desrochers, de Jimmy Thibeault, de Daniel Laforest, de François Ouellet et de Robert Dion, tente une première exploration collective de l'oeuvre foisonnante de Louis Hamelin. En plus de ces articles de fond, le dossier propose trois incontournables pour le chercheur en littérature contemporaine québécoise : un entretien avec l'auteur, un texte inédit et une bibliographie actualisée incluant tant l'oeuvre de Louis Hamelin que les articles qui en traitent. Aussi au sommaire de ce numéro, une étude de Louise-Hélène Filion sur la perception polémique de l'Autre dans Ça va aller de Catherine Mavrikakis et un essai de Jonathan Livernois à propos du livre de Jean Larose, Essais de littérature appliquée et de celui d'André Langevin, Cet étranger parmi nous.
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Spirale. No. 249, Été 2014
Brigitte Haentjens, Gilles Lapointe, Alice Michaud-Lapointe, Gilbert David, Daniel Laforest, Maite Snauwaert, Bertrand R
- Spirale magazine culturel inc.
- Spirale
- 28 Août 2014
- 9782924359068
Que traduit-on quand on traduit la littérature du Canada anglais en français? Peut-on continuer à parler sans rire de deux solitudes, de grands espaces, de nature sauvage, ou de mésentente sur le bilinguisme officiel comme étant des conditions suffisantes pour résumer des oeuvres qui circulent et résonnent aujourd'hui en dépit de ces poncifs? Sous la direction de Daniel Laforest et Maïté Snauwaert, ce dossier rassemble des points de vue et des lectures qui appellent à une transformation nécessaire des discours critiques sur la littérature au Canada. Hors dossier, une chronique signée Brigitte Haentjens, un entretien avec Marie-Hélène Falcon et un portfolio consacré à l'artiste multidisciplinaire Patrick Beaulieu, entre autres.
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Tangence. No. 125-126, 2021
Dominique Raymond, Myriam Marcil-Bergeron, Rachel Bouvet, Pierre-Louis Patoine, Daniel Laforest, Christophe Martin,
- Tangence - Tangence
- 24 Octobre 2024
- 9782925015208
La littérature québécoise des trente dernières années s'est enrichie de pratiques reposant en tout ou en partie sur les mathématiques, notamment celles de Cassie Bérard (La valeur de l'inconnue[2]), de Jean-François Chassay (Les taches solaires[3]), de Sébastien Dulude (Divisible par zéro[4]), de Nicole Brossard (Baroque d'aube[5]), de Wajdi Mouawad (Incendies[6]), de Steve Savage (2 x 2[7]), d'Alexandre Bourbaki (Traité de balistique[8]), de Dominique Fortier (Les larmes de saint Laurent) et de Jacques Marchand (La joie discrète d'Alan Turing[9]). En parallèle, on remarquera l'effort de catalogage de ce qu'on nomme en anglais la mathematical fiction de la part du professeur Alex Kasman, du Collège de Charleston aux États-Unis. Son importante base de données[10] cumule plus de 1 369 titres, depuis Les oiseaux d'Aristophane (414 av. JC) jusqu'à Apeirogon de Colum McCann (2020). En outre, la formation de l'Oulipo en 1960 a certainement contribué à la valorisation des points de rencontre entre ces deux disciplines fondamentales, multipliant les exemples poétiques (Cent mille milliards de poèmes de Queneau[11], de Roubaud[12]) et narratifs (Paris-Math de l'Oulipo[13], La formule de Stokes d'Audin[14], L'anomalie de Le Tellier[15]). Encouragée par cette triple impulsion qui anime en un même mouvement la littérature et les mathématiques, je porterai mon attention sur le contenu du concept de la math-fiction, étonnamment délaissé par la critique[16], et plus précisément sur les critères qui le fondent, afin de le définir en intension plutôt qu'en extension. Intension et extension relèvent de la logique du langage : une classe peut être définie en extension, par la désignation de chaque élément qui en fait partie, comme dans le cas qui nous occupe, puisque les oeuvres énumérées fonctionnent comme autant d'exemples de la classe math-fiction , ou en intension, par la description d'un certain nombre de prédicats qui définit cette classe ; l'objectif, donc, poursuivi par cet article. Je m'occuperai à peine de poésie[17] et très peu des autres formes artistiques investies par la math-fiction, comme le cinéma, pour privilégier le support textuel. En somme, plutôt que d'examiner « ponts » et « passerelles[18] » entre la littérature et les mathématiques, j'envisagerai la math-fiction comme un genre littéraire, en relevant d'abord quelques manières dont s'inscrivent les maths dans une oeuvre de fiction, puis en exposant deux grandes configurations internes, opposées voire contradictoires, qui animent les oeuvres de math-fiction. Je terminerai cet article en comparant la math-fiction à sa proche parente, la science-fiction.
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Voix et Images. Vol. 48 No. 2, Hiver 2023
Dominique Garand, Pierre Rajotte, Jean Morency, Leah Sandner, Lianne Moyes, Robert Dion, Daniel Laforest, Denise Brassar
- Université du Québec à Montréal
- 5 Juin 2024
- 9782924587614
Le dossier du numéro 143 de la revue Voix et images, présenté par Dominique Garand et Pierre Rajotte, porte sur les fictions québécoises de l'ailleurs. En complément, une partie de la section «Chroniques» est consacrée à la voix de collègues d'autres pays afin qu'ils et elles fassent le point sur la recherche en littérature québécoise à travers le monde.
Résumé long : Dominique Garand et Pierre Rajotte signent le texte de présentation du dossier du numéro 143 de la revue Voix et images, lequel entend contribuer à l'avancement des connaissances concernant la représentation de l'ailleurs dans les fictions québécoises. En complément, une partie de la section «Chroniques» est consacrée à la voix de collègues d'autres pays afin qu'ils et elles fassent le point sur la recherche en littérature québécoise à travers le monde.
Retrouvez dans ce numéro des articles de Andrée A. Michaud, Jean Morency, Leah Sandner, Lianne Moyes, Robert Dion, Dominique Garand et Pierre Rajotte. -
L'archipel de cain : pierre perrault et l'ecriture du territoire
Laforest Daniel
- Les Éditions XYZ
- Théorie et littérature
- 28 Octobre 2010
- 9782892616293
Pierre Perrault est surtout connu pour ses films. Il en a réalisé près de vingt, dont Pour la suite du monde, en 1963, et Un pays sans bon sens, en 1970. Mais il a aussi écrit et réalisé des émissions radiophoniques et il a fait paraître un grand nombre de livres: des transcriptions commentées et illustrées de six de ses films, une pièce de théâtre, des récits, des essais et des recueils de poèmes. Quel que soit son mode d'expression, cependant, c'est le titre de poète qu'il a toujours revendiqué. L'archipel de Caïn est le premier livre à offrir un regard d'ensemble sur son travail littéraire. Daniel Laforest y questionne les déplacements incessants de Perrault à travers le territoire du Québec - entre la ville et la campagne, entre le familier et l'étranger, entre la parole et l'écoute, entre les images et les mots et, partant, entre le Québec et son devenir - afin de comprendre le rôle fondamental du langage, de la nation et de la culture chez un auteur qu'on s'est trop souvent contenté de lire à reculons. Le résultat s'avère fort surprenant. Professeur adjoint d'études françaises à l'Université d'Alberta, Daniel Laforest mène des recherches sur les transformations des milieux de vie depuis l'après-guerre (urbanité, banlieues, ruralité), et sur leurs représentations dans les littératures et les discours culturels au Québec et au Canada. Il s'intéresse également à l'histoire des traditions du réalisme dans la théorie, la littérature et les médias visuels. Il a publié des articles sur ces sujets en Europe et en Amérique du Nord. Il a aussi réuni et mis en forme des textes inédits de Pierre Perrault publiés sous le titre J'habite une ville (Hexagone, 2009). Il a été Fulbright Fellow à la University of California Santa Cruz de 2006 à 2008. Il est membre exécutif du Centre de littérature canadienne à l'Université d'Alberta.
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Age de plastique (l') - lire la ville contemporaine au quebec
Laforest Daniel
- Les Presses de l'Université de Montréal
- Nouvelles études québécoises
- 2 Mai 2016
- 9782760636507
Le Québec moderne n'a jamais réellement habité la ville ; ou alors il n'a jamais habité la ville réelle. Peu importe, car cela ne l'a pas empêché d'en parler plus que de tout autre espace. Dans ce livre, je veux mesurer les conséquences de cette contradiction. Je veux chercher à lire la ville contemporaine au Québec, celle dont hérite le jeune xxi e siècle... Mais si on souhaite poursuivre ici, il faudra accepter d'abandonner le mot "ville" en chemin. C'est l'urbanisation et la littérature qu'il faudra aborder comme deux choses interdépendantes depuis les années 1960 au Québec. L'urbanisation et la ville ne sont pas la même chose du tout. La première est un processus, la seconde est son résultat. L'urbanisation est vivante et mobile alors que la ville est morte, ou en tout cas figée, abstraite. Bref, l'une existe, et l'autre pas. Il y a là un problème considérable. Dans ce livre, je parle d'étalement, de zonage, de friches, de banlieues, de chantiers et d'infrastructures - de ces espaces périurbains, depuis longtemps majoritaires dans le paysage nord-américain. J'en parle comme des lieux où la vie devrait pouvoir accéder à l'art. Et plus spécifiquement à l'art littéraire.