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Au XXIe siècle, entre deux révoltes féministes, une écrivaine se retire dans un chalet après avoir été victime de harcèlement sur les réseaux sociaux. Remontant le cours de la colère, une histoire familiale revient la hanter. Au coeur d'une tempête qui à la fois obscurcit et enlumine le paysage, elle appréhende la forêt où rien n'est tranquille. Abandonné et rongé par la mérule, le chalet voisin se dresse comme une menace. Et si on l'avait suivie??
Tel le chevreuil qui avance dans la neige et trace un ravage, cette oeuvre haletante, lucide et splendidement ornementée provoque un nécessaire fracas et expose, au temps de la prédation, un drame trop familier pour qu'on puisse se permettre de ne pas le raconter. -
Une écrivaine part sur les traces de sa tante, morte tragiquement des décennies plus tôt. Avec cette femme au destin singulier qui n'a laissé que peu d'écrits, elle amorce une conversation impossible sur l'art, la folie, l'exil, la pensée et la mort, tout en faisant résonner un faisceau de correspondances poétiques.
Élise Turcotte dessine une généalogie de la tristesse et de la création, et pose son regard sur celles qui nous ont précédés, sur ce qu'elles nous apprennent sur nous- mêmes et ce qu'elles nous permettent d'imaginer. Parce que toutes les histoires, même les vraies, sont des fictions. -
Professeure de littérature dans un collège de Montréal, Irène retourne enseigner après un long congé de maladie. Le désir de faire voir à ses étudiants le pouvoir de résistance qu'exerce la poésie est toujours là. Et ni un contexte politique assez sombre, ni Théa, sa perfide alliée,
ni même la mort n'arrivent à l'éteindre.
C'est qu'à l'horizon le printemps rougit, et bientôt l'engagement d'Irène dans la révolte grandissante la forcera à renoncer à son travail. Mais ce n'est pas fini pour elle, car la voici ensuite obligée de donner ses leçons devant une bien étrange assemblée.
Avec cette fable où les sucs vénéneux se mêlent aux parfums les plus enivrants, Élise Turcotte signe un envoûtant plaidoyer pour la littérature qui est une arme contre le vacarme des lâches.