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Emanuel Guay
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Nouveaux Cahiers du socialisme. No. 21, Hiver 2019
Emanuel Guay, Pierre Beaudet, Anne-Celine Guyon, Diane Lamoureux, Dalie Giroux, Alessandro Drago, Hendrik Davi, Dominiqu
- Collectif d'analyse politique
- 15 Mai 2019
- 9782924554128
Ce numéro de la revue Nouveaux Cahiers du socialisme s'inscrit dans le sillon de la conférence internationale La Grande Transition ayant eu lieu du 17 au 20 mai 2018 où une masse critique de militantes et de militants intellectuel.le.s s'est mise à la tâche de comprendre le monde qui s'esquisse à travers les résistances et les tentatives de construire des contre-pouvoirs. Qu'il soit question de syndicalisme, de postcapitalisme, de socialisme, d'écologie ou de féminisme, les débats ont été vifs, s'appuyant sur des enquêtes, des explorations théoriques et des bilans d'expériences extrêmement riches. Ce numéro veut en rendre compte. En marge de ce dossier, la revue présente le parcours militant de Gilles Bourque, avec qui Jean Trudelle s'est entretenu, et un bilan des élections provinciales 2018.
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Nouveaux Cahiers du socialisme. No. 25, Hiver 2021
Flavie Achard, Donald Cuccioletta, Emanuel Guay, Audrey Laurin-Lamothe, Edouard Lavalliere, Genevieve Talbot, Fanny Theu
- Collectif d'analyse politique
- 23 Février 2021
- 9782924554227
Cet hiver, les Nouveaux Cahiers du socialisme propose un dossier sur la sortie de crise : l'après- pandémie sera-t-il aussi un après-capitalisme ? Force est de constater que l'organisation capitaliste néolibérale et la logique extractiviste qui sous-tendent les sociétés occidentales ont contribué à la crise actuelle et que cette pandémie ne sera pas la dernière. La première partie du dossier soulève comment, sous diverses facettes et latitudes, nous ne sommes pas égaux devant la pandémie. Inégalités dans le confinement, âgisme, invisibilisation des populations racisées et communautés autochtones devant la crise sont certains des sujets abordés. La seconde partie s'intéresse aux paradigmes et à ceux et celles qui les portent dans la réflexion autour de ce qui pourrait / devrait advenir après. Prendre soin, être solidaire, mais aussi décoloniser, démarchandiser, démocratiser, transitionner et cela avec les communautés minorisées. En troisième et dernière partie, le dossier se penche sur certains aspects chaotiques de la crise dont la montée des théories complotistes ou la surveillance électronique.
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Nouvelles pratiques sociales. Vol. 32 No. 1, Printemps 2021
Emanuel Guay, Elisabeth Greissler, Catherine Chesnay, Veronique Fortin, Josée Grenier, Isabelle Marchand, Melanie Bour
- Université du Québec à Montréal
- 23 Février 2022
- 9782981757067
En plus d'avoir révélé au grand jour les failles importantes du système de protection sociale - que plusieurs avaient déjà constatées depuis un certain temps -, la dernière année de pandémie a été l'occasion de relancer les discussions sur les fonctions de l'État-providence et sur le type de soutien qu'il devrait apporter aux individus. Le débat a notamment été ravivé par la création par le Gouvernement fédéral de la Prestation canadienne d'urgence (PCU) offerte à toutes les personnes ayant perdu leur emploi en raison de la pandémie et ayant préalablement cumulé un minimum de revenus d'emploi. Saluée par ceux et celles qui voyaient en elle un indispensable dispositif de solidarité sociale ou encore un moyen de maintenir la consommation des ménages essentielle à la croissance du capitalisme, cette mesure a aussi été vivement critiquée, particulièrement par le milieu des affaires, les représentants patronaux et même par le Gouvernement du Québec. Leur opposition tenait au caractère relativement inconditionnel de la PCU (il fallait quand avoir travaillé pour y être éligible) et au fait qu'elle offrait une indemnité supérieure à la rémunération habituelle des emplois précaires particulièrement touchés par la pandémie. On craignait que, une fois la crise terminée, ce programme n'incite les travailleur.se.s à lever le nez sur leur emploi mal payé d'autrefois et à se montrer plus exigeant.e.s, risquant ainsi de nuire à la relance économique. Dans ce contexte exceptionnel, personne ne s'opposait véritablement à ce que l'État vienne en aide aux chômeur.se.s, mais plusieurs affichaient une nette préférence pour une autre mesure, la subvention salariale qui, contrairement à la PCU, était versée directement aux employeurs et ne pouvait être perçue que par les travailleur.se.s ayant maintenu leur lien d'emploi.