Filtrer
Langues
Eric Gauthier
-
Une soif de création, voilà ce qui a toujours caractérisé Élise Lépine. Pourtant, à vingt-quatre ans, après une rupture amoureuse, la fin du groupe musical auquel elle venait de se joindre et la découverte des lubies de sa tante Mélisande quant au retour du « Rôdeur », l'ancestral ennemi de la famille Malenfant, c'est plutôt le désespoir qui décolore les pensées de la jeune femme. Mais Bernadette, une organisatrice d'événements, change soudain la donne quand elle demande à Élise de participer à la conception d'une fête privée commandée par un richissime client.
Si le projet monopolise sa créativité, Élise n'en demeure pas moins préoccupée par les propos de sa tante. Elle va donc consulter Edgar, son vieil oncle irascible. Il s'avère cependant que le comédien à la retraite a de la compagnie : un jeune colocataire, Steve, un amateur de comics qui a reconnu en Edgar Malenfant le « mononc' Morbide » de son émission de jeunesse favorite.
Les propos surprenants d'Edgar sur les superstitions familiales et le comportement étrange de Steve, qui semble vouloir attenter à la vie de son oncle, ne font rien pour calmer les angoisses d'Élise. Mais sa machine à créer s'est de nouveau emballée et voilà qu'elle décide d'accorder une place de choix à mononc' Morbide dans le déroulement de la fête qu'elle prépare, au risque de heurter les goûts de Pierre Daigle, son très riche, très capricieux et très énigmatique client... -
Clovis Thériaud n'est pas près d'oublier la nuit qu'il vient de vivre. Avant qu'il ait pu remplacer les suppresseurs protégeant les locataires de son immeuble des perturbations magiques, un fantôme est apparu chez lui. Pire : l'apparition lui a confié une mission, celle de transmettre un message à une certaine Corinne dont Clovis n'a jamais entendu parler. Oscar Martel, le nouveau président de la Commission d'urbanisme de Montréel, n'est pas inquiet malgré la mort subite de son prédécesseur. Grâce aux douze ancres qui entourent l'aire neutre du mont Réel, les Montréelois n'ont rien à craindre du potentiel magique de l'eidosphère. C'est donc avec stupeur que Martel apprend, au milieu de la nuit, la disparition d'un pâté de maisons entier du quartier Grandvilliers - et de tous ses habitants ! Pour Léopold Sanschagrin, un mage au passé de rebelle qui habite l'immeuble de Clovis, les perturbations qui ont secoué Montréel ne peuvent avoir qu'une origine commune. Tout en aidant le jeune concierge dans sa quête, Sanschagrin s'inquiète du sort des disparus et de celui de tous les Montréelois... car pour lui comme pour Martel ou le groupe des spektres, il ne fait aucun doute que l'avenir de Montréel est en jeu !
PRIX AURORA/BORÉAL 2012
PRIX JACQUES-BROSSARD 2012 -
Aurèle, un jeune homme tout ce qu'il y a d'ordinaire, a quitté tôt les bancs d'école pour aider à la ferme familiale. Mais quand prend fin la Seconde Guerre mondiale et que son frère plus vieux, Méo, rentre à la maison, il comprend qu'il n'est plus indispensable et il accepte un emploi d'homme à tout faire au domaine des Pontbriand.
Dès son arrivée, Aurèle constate que les maîtres des lieux sont absents et que tout est laissé aux bons soins de leurs employés - même l'éducation de la petite Lédonie, huit ans, dont les Pontbriand ont la garde. C'est Delphine, la gouvernante, qui lui fait la classe et, très vite, Aurèle s'entiche tant de l'enfant que de la jeune femme, dont les allées et venues nocturnes ne cessent de l'intriguer.
Tout d'abord réticente, Delphine partage bientôt son secret avec lui : elle l'entraîne dans l'escalier de la mystérieuse tourelle du manoir, un escalier qui mène vers l'avenir... leur avenir !
Si ce qu'Aurèle voit dans leur futur proche l'enchante - comme ce baiser bientôt volé à Delphine -, les étages ultérieurs dévoilent ce pendant un avenir plus sombre, inquiétant, au coeur duquel Lédonie semble tenir un rôle primordial. Or, comment savoir si c'est pour le meilleur ou pour le pire ? -
L'instrument du magicien, c'est le monde entier. Le monde a sa propre musique, mais on peut en influencer la mélodie, et c'est là que la sensibilité est essentielle. N'importe qui peut recopier un carré magique en espérant que ça marche, mais pour réussir un sort, il faut être sensible aux nuances du monde qui nous entoure, et ce, avant, pendant et après l'exécution d'un rituel.
Ainsi parle Malick, voyant et magicien autoproclamé que des ennuis ont amené à se terrer à Saint-Nicaise, petite ville d'Abitibi où il a passé une partie de son adolescence. Il y trouve une ancienne flamme, un fantôme, une bande de cinéastes amateurs... et les échos d'une menace qu'il croyait avoir écartée à Montréal.
Hubert, père divorcé comme tant d'autres, cherche un sens à sa vie. Il se joint à un groupe qui lui propose la vérité, rien de moins. Il y trouve un maître à penser qui le fascine et l'inquiète on dit qu'il détient le secret d'un redoutable pouvoir.
Ce groupe, Malick l'a affronté auparavant avec des résultats catastrophiques. Il devra faire mieux cette fois-ci, même si ses certitudes se fissurent, car l'orage approche et la magie n'est pas aussi fiable qu'il aimerait le croire. Pour lui comme pour Hubert, il devient de plus en plus difficile... d'effectuer les bons choix !
PRIX BORÉAL 2009 -
Il se nomme Shawn, il a vingt-huit ans, n'a pas plus de problèmes que le commun des mortels. Mais ce matin, il est aussi Camille, une Camille de soixante-trois ans dont tout le vécu est dans sa mémoire, alors qu'il ne la connaît ni d'Ève ni d'Adam.
Sandy a neuf ans. C'est une petite fille comme les autres, sauf qu'elle a aussi un gars de cinquante-deux ans dans la tête. Sylvain, dont les souvenirs la perturbent tant que Shirin, sa grande soeur, l'emmène à Rimouski voir d'où viennent Sylvain et ses souvenirs.
De fait, ils sont des milliers, comme Sandy et Shawn, à héberger dans leur tête un « locataire ». Et si certains parviennent à s'en accommoder tant bien que mal, d'autres, totalement dépassés par cette présence, ont décidé de ne plus être du tout plutôt que de vivre dans cette promiscuité anxiogène.
Car mystère il y a : Sylvain, Camille, sa nièce Morgane et ses trois amis ont disparu lors d'une randonnée tardive dans les collines Kékéko. Et personne ne sait pourquoi tous leurs souvenirs d'avant cette soirée fatidique ont élu domicile dans des milliers d'autres têtes ! -
Philippe Sigouin a passé sa jeunesse à monter des combines avec Yannick, son grand frère et « partner » de toujours. Mais comme ce dernier vient de le trahir joliment, Sigouin a décidé que ça ne se reproduirait plus : dorénavant, il « volera » de ses propres ailes.
Pourtant, si on lui avait demandé quel serait son premier coup d'envergure, jamais il n'aurait pensé répondre « l'importation du squelette d'un saint couvert de bijoux ». Or, c'est bien ce que lui propose Hortensia, une antiquaire peu habituée aux transactions criminelles mais en relation avec un « respectable » acheteur prêt à débourser une somme faramineuse pour acquérir cette sainte relique.
Si l'entrée au pays de saint Deodatus se déroule sans anicroches, le plan de Sigouin dérape soudain quand des intrus s'emparent du squelette. Puis c'est la réalité même qui dérape quand, kidnappé parce qu'il a reconnu un des voleurs, Sigouin assiste à une troublante cérémonie au terme de laquelle il voit le squelette s'animer !
Ébranlé par ce miracle indésiré, contrarié par les disciples d'un martyr douteux et bientôt menacé par de plus grosses crapules que lui, Sigouin ne sait plus à quel saint se vouer pour demeurer fidèle à sa parole, c'est-à-dire livrer la « marchandise » au client. -
Continuité. No. 143, Hiver 2015
Lydia Bouchard, Normand Pratte, Yves Hebert, Marie-Josee Deschenes, Eric Gauthier, Bernard Serge Gagne, David Paradis, D
- Éditions Continuité
- Continuité
- 15 Janvier 2015
- 9782922527438
Le numéro d'hiver de Continuité, «Le patrimoine, source d'inspiration. Passé recomposé», célèbre les rapports fructueux qu'entretiennent patrimoine et création. Entre autres articles, on brosse un portrait de la manière dont des artistes se sont inspirés du patrimoine à travers le temps; on présente des outils pour guider les architectes qui doivent intervenir sur des bâtiments anciens et on réfléchit à la manière dont le patrimoine inspire l'architecture. En marge du dossier, la chronique «Collection» nous fait découvrir Carlotta, danseuse professionnelles des années 1930 à 1950; la chronique «Restauration» porte sur la maison Jacques-Richer-dit-Louveteau; et on souligne le 100e anniversaire des Cercles des fermières du Québec.
-
Circuit. Vol. 23 No. 1, 2013
Eric Fillion, Jean-Yves Bosseur, Lorella Abenavoli, Nicolas Bernier, Cleo Palacio-Quintin, Mario Gauthier, Serge Pr
- Circuit, musiques contemporaines
- Circuit
- 18 Novembre 2014
- 9782760634473
« La musique des objets » explore l'univers inouï de musiciens actifs sur la scène québécoise, canadienne et internationale qui font de la musique avec des objets du quotidien. Sont décrits comme « patenteux » des créateurs comme Nicolas Bernier, Jean-François Laporte et le groupe Sonde, qui font de la musique en bricolant, détournant, inventant et transformant leur environnement. À lire aussi, l'analyse spectromorphologique de La plénitude du vide de Jean-François Laporte par Cléo Palacio-Quintin et le compte-rendu de Maxime McKinley du documentaire de Caroline Martel Le chant des ondes : sur la piste de Maurice Martenot.