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Francis Van de Woestyne
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Après le succès du premier recueil des grands entretiens États d'âme Francis Van de Woesstyne, journaliste, ancien rédacteur en chef de La Libre Belgique, présente cette nouvelle série de rencontres étonnantes, profondes, parfois bouleversantes.
Avec tact, sensibilité, générosité, il a recueilli les confidences de plus de 120 personnalités : philosophes, écrivains, artistes, sportifs, chercheurs, publicitaires, dans l'espoir, souvent atteint, de recevoir des instantanés de leurs vies, des expériences de leur parcours professionnel, des élements plus intimes de leur vécu. Et ces personnages, souvent discrets, par timidité, par peur ou nécessité, ont accepté de se livrer. Pour eux-mêmes, peut être, mais surtout pour le plaisir des lecteurs.
Journaliste, ancien redacteur en chef du quotidien La Libre Belgique, Francis Van de Woestyne a consacre une grande partie de sa carriere a analyser et commenter l'actualite politique. Ses enquetes ont ete recompensees par deux Prix Belfius. Il est l'auteur, avec sa femme Patricia Vergauwen, du livre Un enfant (Grasset, 2019) et cofondateur du Fonds Victor, une association qui encourage la lecture chez les jeunes. Un premier volume d'États d'âme est déjà paru aux Impressions Nouvelles. -
états d'âme, grands entretiens
Francis Van de Woestyne
- Les Impressions nouvelles
- 3 Mars 2022
- 9782874499319
Francis Van de Woestyne, a invité philosophes, écrivains, comédiens, femmes et hommes politiques, journalistes, scientifiques, à lui confier leurs états d'âmes. Ces conversations révèlent les origines, les parcours, les engagements, les convictions mais aussi, surtout peut-être, les doutes de chacune des personnalités rencontrées.
Les choix des personnalités invités ont été variés : Michel Barnier, Jack Lang, Jean-Claude Juncker, François Cheng, André Comte-Sponville, Pascal Bruckner, Bernard-Henri Lévy, Michel Serres,
Amélie Nothomb, Delphine de Vigan, Daniel Pennac, Éric-Emmanuel Schmidt, Alain Duhamel, Anne Sinclair, Gabriel Ringlet, Delphine Horvilleur, rabbin, Rachid Benzine, le docteur Denis Mukuwege, prix Nobel de la paix, Alain Delon, Adamo, Nick Rodwell...
Journaliste, éditorialiste, ancien rédacteur en chef du quotidien La Libre Belgique, Francis Van de Woestyne a consacré une grande partie de sa carrière à étudier, analyser, commenter l'actualité politique. Ses enquêtes ont été récompensées par deux Prix Belfius de la presse écrite (2003 et 2020). Il est également l'auteur, avec sa femme Patricia Vergauwen, du livre Un enfant (Ed. Grasset, 2019) et cofondateur du Fonds Victor, une association qui encourage la lecture chez les jeunes. -
Voici le bouleversant récit à deux mains de la mort d'un enfant par son père et sa mère.
Le 4 novembre 2016, Victor, âgé de treize ans, fait une violente chute de dix mètres. Apprenant la nouvelle, ses parents se précipitent sur les lieux de l'accident. Redoublant la tragédie, sa mère, médecin, assiste impuissante à ses derniers instants. Victor ne survit pas. Ce tragique événement a marqué à jamais chacun des membres de cette famille, car Victor avait un frère et trois soeurs. Comment vivre avec à l'esprit, avec au coeur, ce drame inexprimable qu'est la mort d'un enfant.
Son père et sa mère décrivent dans des chapitres alternés les sentiments successifs et parfois mêlés de désespoir, de rage, de désemparement, d'absurde. Dans ce lent travail de deuil de plusieurs mois, les plus infimes détails viennent réveiller la douleur, comme quand, allant un jour au cinéma, Patricia et Francis voient un siège vide à côté d'eux : le siège qu'aurait dû occuper Victor. Dans leur tentative passionnée de dire l'indicible, l'un et l'autre expriment à leur enfant perdu, au plus près de ce qu'ils ont ressenti, l'amour inconditionnel qu'ils lui portent, la colère qui les possède, l'impuissance face à l'impitoyable vie qui continue, le déni parfois, mais surtout et d'abord, le manque, le terrible manque, qui, deuil ou non ne cesse jamais. Si ce livre est un chant d'impuissance, il est aussi celui de l'espoir : dans chaque mot, dans chaque frisson provoqué par les phrases et leur déchirante vérité, la présence de Victor demeure, palpable, vivante, et qui donc finit par redonner à Patricia et Francis l'envie de vivre, pour eux, pour lui.