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À la fin du XIXe siècle, dans une petite ville des Caraïbes, un jeune télégraphiste pauvre et une ravissante écolière jurent de se marier et se promettent un amour éternel. Durant trois ans ils vivent l’un pour l’autre, mais Fermina épouse Juvenal Urbino, un brillant médecin. Alors Florentino, l’amoureux trahi, se mue en séducteur impénitent et s’efforce de se faire un nom et une fortune pour mériter celle qu’il ne cessera d’aimer, en secret, cinquante années durant.
L’auteur de Cent ans de solitude et de Chronique d’une mort annoncée, Prix Nobel 1982, donne libre cours à son génie de conteur, à la richesse de son imagination et à l’enchantement baroque de son écriture.
Durée : 16H47
© 1985, Gabriel Garcia Marquez. © 1987, Éditions Grasset & Fasquelle © et (P) Audiolib, 2025 -
- 31%
Nous nous verrons en août
Gabriel Garcia Marquez, Gabriel Iaculli
- Grasset
- En lettres d'ancre
- 13 Mars 2024
- 9782246836339
Nous nous verrons en août est le roman inédit de Gabriel García Márquez, prix Nobel de littérature en 1982. Cette sortie mondiale est un événement éditorial majeur qui advient une dizaine d'années après la disparition de l'écrivain colombien, en 2014.
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Chronique d'une mort annoncée
Gabriel Garcia Marquez
- Grasset
- Littérature Etrangère
- 9 Décembre 1981
- 9782246819547
Dans un village de Colombie, un jeune homme, Santiago Nasar, est assassiné un matin à l'issue d'une nuit blanche très mouvementée et d'une visite au port pour apercevoir l'évêque dont le passage est un événement. Une enquête menée par le narrateur révèle l'aspect insolite de ce fait divers : tout le monde, en fait, était au courant du projet des deux assassins. Cette mort était "annoncée" et même clamée par les tueurs. Pourquoi n'a-t-on rien fait pour empêcher l'assassinat en avertissant la future victime ?Des servantes familiales au responsable de la sécurité du village, en passant par le curé, ou les bouchers des abattoirs, on avait, semble-t-il, ses raisons. Consultés par le narrateur, les témoins expliquent ce qu'ils savent, ou mieux, ce qu'ils savaient. Mais pourquoi les frères Vicario ont-ils tué Santiago Nasar à l'aube, alors qu'ils ont passé une partie de la nuit avec lui à festoyer et à s'enivrer à l'occasion du fastueux mariage de leur soeur Angela ? En pleine nuit de noces, le marié, Bayardo, congédie brusquement sa femme car il s'aperçoit qu'elle n'est pas vierge. Interrogée par ses deux frères, Angela révèle le nom de celui qui l'a déflorée : Santiago Nasar. Mais est-ce vrai ? Et le mari mérite-t-il vraiment cette vengeance familiale ?Ainsi l'affaire est reconstituée peu à peu, mais les détails fournis, loin d'éclairer l'ensemble, le rendent de plus en plus mystérieux et rocambolesque. Voici un livre hallucinant où l'humour et l'imagination de Garcia Marquez se débrident plus que jamais pour créer une nouvelle et géniale fiction sur les vieux et éternels thèmes de l'honneur et de la fatalité.
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L'Atelier d'écriture : Mes rêves à louer
Gabriel Garcia Marquez, Pierre Ducrozet
- Seghers
- 17 Avril 2025
- 9782232148200
Mes rêves à louer : un atelier d'écriture animé par un Nobel !1987, Cuba. Gabriel García Márquez, Prix Nobel de littérature, anime un atelier d'écriture à l'École internationale de cinéma et de télévision pour former les auteurs hispanophones de demain. Après une première session
(L'Atelier d'écriture : comment raconter une histoire, Seghers, 2024), il a rassemblé une nouvelle équipe pour travailler à un projet collectif reflétant toutes les sensibilités de l'Amérique latine : l'adaptation d'un de ses textes pour le petit écran.
Mes rêves à louer raconte ainsi l'histoire d'Alma, une femme venue proposer ses services de rêveuse professionnelle à une famille dont, au fil des épisodes, elle éliminera un à un chacun des membres. Sous l'oeil amusé de Gabo, les participants libèrent leur imagination, confrontent leurs idées, jusqu'à produire un séquencier, un scénario et l'épisode final.
" On plonge dans l'arrière-cour, la salle des machines, on découpe, on sectionne, on bricole. C'est infiniment précieux. À tous les apprentis écrivains et scénaristes, à tous les guetteurs de mystère, ceci s'apparente à une quête du trésor : de quoi les récits sont-ils faits, que disent-ils de nous, comment les construire et les déchiffrer ? "
Extrait de la préface de Pierre DucrozetTraduit de l'espagnol par Bernard Cohen -
Le scandale du siècle : écrits journalistiques
Gabriel García Márquez
- Grasset
- Littérature Etrangère
- 16 Novembre 2022
- 9782246819639
Le journalisme a été la grande affaire de la vie de Gabriel Garcia Marquez. Ses années de formation ont été consacrées au métier de reporter qu'il exerçait avec une passion jamais démentie, et son oeuvre littéraire en découle dans une filiation revendiquée par lui. La présente anthologie rassemble donc 50 textes de la période journalistique de l'homme qui recevra le Prix Nobel de Littérature en 1982, et nous offre un éclairage passionnant sur le parcours du grand écrivain colombien. Le lien narratif entre journalisme et littérature semble évident à la lecture de ces textes courts, qu'il s'agisse de scènes de la vie quotidienne, de brèves histoires poétiques, de chroniques poli-tiques sur les Sandinistes et l'élite politique colombienne, ou de réflexions intitulées « Le fantasme du Prix Nobel » ou « Comment écrire un roman ». Un portrait de Hemingway, un autre de Fidel Castro, des évocations de Paris, Mexico ou Bogota complètent ce choix de textes dont on ne peut qu'admirer la hauteur de vue et surtout le rythme. Gabriel Garcia Marquez fut ce grand conteur de l'Histoire aussi bien dans ses romans que dans ses écrits dits journalistiques.
Traduit de l'espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli. -
Douze contes vagabonds
Gabriel García Márquez
- Grasset
- Littérature Etrangère
- 1 Avril 1993
- 9782246819578
"...J'ai récrit toutes les nouvelles du début à la fin en huit mois fébriles au long desquels je n'ai eu nul besoin de me demander où finit la vie et où commence l'imagination... L'écriture est devenue alors si fluide que par moments je me sentais emporté par le simple plaisir de la narration, qui est peut-être l'état de l'homme qui s'apparente le plus à la lévitation. De plus, en travaillant toutes les nouvelles en même temps, en passant de l'une à l'autre avec la plus grande liberté, j'ai obtenu une vision panoramique qui m'a sauvé de la fatigue des débuts successifs et m'a aidé à traquer les redondances paresseuses et les contradictions fatales. Je crois avoir ainsi réussi le livre de nouvelles qui se rapproche le plus de celui que j'ai toujours voulu écrire... L'effort pour écrire une nouvelle est aussi intense que celui qu'exige la mise en route d'un roman. Car dans le premier paragraphe d'un roman il faut tout définir : structure, ton, rythme et parfois jusqu'au caractère d'un personnage. La suite appartient au plaisir d'écrire...".
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Le général dans son labyrinthe
Gabriel García Márquez
- Grasset
- Littérature Etrangère
- 4 Mai 1990
- 9782246819561
Le 10 décembre 1830. Simon Bolivar {El Libertador} meurt dans le dénuement à la propriété de San Pedro Alejandrino. Il avait arraché à la domination espagnole un empire cinq fois plus vaste que l'Europe, fondé trois Républiques, été président de la Colombie, de la Bolivie et dictateur du Pérou. Mais son rêve d'une Amérique libre et unie du Mexique au cap Horn avait été démantelé par la pression des nationalistes et la trahison des séparatistes. A partir du dernier voyage de Simon Bolivar sur le Magdalena, dont il ne reste que très peu de documents écrits, Gabriel Garcia Marquez raconte la lente agonie, effroyablement humaine, du héros de l'Indépendance américaine. Les éclats militaires, les heures de gloire, les passions amoureuses de cet homme incomparable nous sont restitués entre les crises d'hallucination et les accès de fièvre d'un mourant qui tentera cependant jusqu'à son dernier souffle de reconstruire le vaste labyrinthe de ces chimères. L'écriture souveraine et magique de Gabriel Garcia Marquez nous fait pénétrer, à travers cette geste libératrice, dans la fascination du pouvoir et l'exorcisme de la mort.
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Un village colombien qui a connu la violence de la guerre civile vit en paix depuis que le maire a rétabli l'ordre, par la terreur il est vrai. Mais un soir, les premiers tracts anonymes apparaissent. Celui que lit César Montero, un riche propriétaire, le pousse aussitôt à tuer l'amant de sa femme, le clarinettiste Pastor. Durant les dix-sept jours que dure le roman, les tracts anonymes se multiplient, sonnant la discorde, ravivant les haines, réveillant la mémoire de tous sur les combines, les exactions, les crimes commis pour s'enrichir ou se venger dans le passé. Certains, comme la veuve Montiel, croient voir dans cette opération la main de Dieu ; d'autres, comme le coiffeur, accusent les sorcières. Le curé Angel, d'abord indifférent, demande finalement au maire de prendre des mesures d'autorité devant ce "terrorisme dans l'ordre moral". Les patrouilles de surveillance n'empêchent pas les tracts de proliférer. Pour interrompre ces feuilles clandestines, symboles, selon le maire, d'une opposition active, celui-ci décide le retour à la répression. Un jeune villageois, Amador, est arrêté et torturé. La prison se remplit, les coups de feu retentissent à nouveau dans les rues. Les tracts disparaissent, mais la paix mensongère est terminée, le village est revenu à son enfer quotidien.
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Journal d'un enlèvement
Gabriel García Márquez
- Grasset
- Littérature Etrangère
- 19 Mars 1997
- 9782246819455
Si cette histoire n'était vraie de la première à la dernière ligne, elle serait le meilleur roman de Gabriel Garcia Marquez... Entre août 1990 et juin 1991, un groupe du cartel de Medellin enleva et retint en otages huit journalistes colombiens. Le cartel voulait ainsi faire pression sur le pouvoir et empêcher le vote d'une loi d'extradition des trafiquants de drogue colombiens vers les Etats-Unis... C'est l'histoire de cette prise d'otages que raconte ici Garcia Marquez, à partir des témoignages de ceux qui ont été mêlés à cette incroyable aventure. Il s'appuie en particulier sur les récits de Maruja Pachon, et de son mari, Alberto Villamizar, qui joua un grand rôle dans la libération des otages. Autour de ces deux personnages gravitent les protagonistes d'une réalité qui dépasse souvent la fiction : les otages, le Président de la République, qui refusa de céder au chantage de Pablo Escobar, "parrain" du cartel de Medellin mâtiné de caudillo latino-américain, les geôliers, pour la plupart de jeunes délinquants de la banlieue de Medellin... Sans oublier les narcos et les groupes d'intervention de la police. Garcia Marquez joue sur tous les registres romanesques, et nous laisse le soin de tirer nos conclusions sur le rôle des uns et des autres...
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" Le 28 février 1955 on apprit la nouvelle : huit membres de l'équipage du destroyer {Caldas}, appartenant à la marine de guerre colombienne, étaient tombés à l'eau où ils avaient disparu, victimes d'une tempête dans la mer des Antilles. Le navire avait quitté le port de l'Alabama pour Carthagène-des-Indes, qu'il avait rallié à l'heure prévue cent vingt minutes après la tragédie. La recherche des naufragés commença immédiatement, avec la collaboration des forces nord-américaines du Canal de Panama. Au bout de quatre jours on renonça à l'opération et les marins disparus furent déclarés morts, officiellement. Une semaine plus tard, pourtant, l'un deux apparut, un certain Luis Alejandro Velasco, moribond, sur une plage déserte du nord de la Colombie. Ce livre est la reconstitution journalistique de son récit, tel qu'il me fut donné de le publier un mois après le désastre dans {El Espectador} de Bogota. " Gabriel Garcia Marquez.
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L'automne du patriarche
Gabriel García Márquez
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 17 Avril 1996
- 9782246823407
Le patriarche est un dictateur dans la grande tradition de l'Amérique latine. C'est un vieux général (il a "entre 107 et 232 ans"...), un tyran méfiant et délirant. Les structures minables de son pays le vouent à des aventures cauchemardesques que l'imagination de Garcia Marquez transforme en épopées drolatiques...
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À Macondo, petit village isolé d'Amérique du Sud, l'illustre famille Buendía voit, cent ans durant, les générations se succéder. Dans un tourbillon de tragédies, d'amours dévorantes, de superstitions et de guerres civiles, cette lignée connaît une épopée mythique à la saveur inoubliable qui traverse les trois âges de la vie : naissance, maturité et décadence. Époustouflant et magnétique, Cent ans de solitude est l'un des plus grands romans du XXe siècle et a été admiré par des millions de lecteurs à travers le monde.
Texte intégral lu par François Berland -
L'incroyable et triste histoire de la candide Erendira et de sa grand-mère diabolique
Gabriel García Márquez
- Grasset
- Littérature Etrangère
- 9 Décembre 1977
- 9782246819523
...Sept nouvelles écrites entre 1961 et 1972, ce second recueil de Garcia Marquez ne quitte Macondo que pour un autre village imaginaire et putride surveillé par la Cordillère et la mer peuplée de légendes... Alors les flots vomissent {le Noyé le plus beau du monde }dont les muscles helléniques font rêver les femmes... Un insomniaque découvre dans {la Mer du temps perdu }des cavaliers qui tournent autour d'un kiosque à musique...