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Les Presses de l'Université de Montréal
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Études françaises. Volume 53, numéro 1, 2017
Micheline Cambron, Pierre Popovic, Isabelle Daunais, François Dumont, Marie-Andree Beaudet, Michel Biron, Gilles Mar
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 26 Juin 2019
- 9782760641044
Qu'une gerbe d'études, d'essais et de témoignages s'intitule « Présences de Gilles Marcotte » n'est que pure justice. L'auteur du Roman à l'imparfait et de La prose de Rimbaud, qui présentait son travail comme un accompagnement, qu'il se soit agi de suivre des jeunes chercheurs dans leur progression ou de faire équipage avec l'écriture d'un poème pour l'entendre au plus creux de son murmure, demeure présent pour nous. Ce numéro réunit des interventions qui mettent en valeur de multiples facettes du travail de Gilles Marcotte. On y lit des textes sur ses romans et ses nouvelles, sur ses essais et sa conception de la critique littéraire, sur son apport fondamental à la sociocritique, sur son approche de la poésie, sur son invention personnelle de Montréal, sur sa vision du XIXe siècle. À cela s'ajoutent des fragments libres qui évoquent de façon plus intime la personne et la pensée de celui qui répondait naguère en ces termes à une question sur l'avenir du vers en poésie : « Nous vivons de la mémoire du monde : tout a un avenir, tout peut avoir du sens. »
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Études françaises. Volume 43, numéro 2, 2007
Genevieve Sicotte, Stéphane Vachon, Isabelle Daunais, Anthony Glinoer, Jean-Pierre Bertrand, Benoît Léger, Micheli
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 10 Juillet 2020
- 9782760641938
1857 : année de Madame Bovary de Flaubert et celle de sa Tentation de Saint-Antoine, celle des Fleurs du mal de Baudelaire, celle de leurs procès, année de la publication des Odes funambulesques de Banville; année de la mort de Comte, de Béranger, de Musset, de Sue; année du manifeste sur le réalisme de Champfleury. 1857 apparaît comme un tournant dans l'histoire des lettres du XIXe siècle, tant pour ce qui a trait à l'effervescence de la vie littéraire qu'en ce qui touche au renouvellement des formes. Ce numéro sur « 1857. Un état de l'imaginaire littéraire » se propose d'explorer, par le biais d'une approche synchronique, la date de 1857 comme le lieu où s'exposent les grandes tensions qui structureront un champ littéraire en pleine autonomisation. En faisant le pari que la singularité recèle du sens, ce dossier, à travers la convocation des Balzac, Champfleury, Flaubert, Baudelaire et Banville, à travers aussi l'exploration de la Bohème littéraire et de la « Dictée » de Prosper Mérimée, s'attache à mettre au jour l'imaginaire littéraire que cette année charnière de 1857 esquisse.
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Études françaises. Volume 46, numéro 1, 2010
Maïté Snauwaert, Anne Caumartin, Philippe Forest, Michel Biron, Robert Dion, Frances Fortier, Isabelle Daunais, Y
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 6 Mars 2020
- 9782760641365
De Walter Benjamin à Thomas Pavel, le roman est considéré comme le lieu et le moyen par lesquels l'être humain résout ou du moins expérimente ce qu'on pourrait appeler le « problème de vivre ». L'orientation de l'éthique vers la notion de vie humaine au cours des dernières années suscite d'ailleurs un intérêt accru de la philosophie morale pour la littérature. Au même moment, la question de la valeur est débattue dans le champ des sciences humaines. La littérature elle-même en vient à représenter une valeur, valeur du présent et valeur de pérennité, au sein d'un processus qui institue le « contemporain » en objet d'étude. L'intérêt pour les vies vécues et les modèles d'expérience se densifie, au point qu'une valeur exemplaire est recherchée dans la littérature par les écrivains comme par les lecteurs. Un rapport à l'histoire et à la responsabilité des générations vis-à-vis de leur mémoire et de leur futur est ainsi convoqué, à travers lequel se déploie une pensée de l'historicité, à savoir de la force des oeuvres - qu'elles soient actuelles ou anciennes - pour dire notre présent.
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Études françaises. Volume 56, numéro 1, 2020
Jérusalem Christine, Gaspard Turin, Marie-hélène Voyer, Isabelle Daunais, Vincent Gélinas-lemaire, Raphaëlle Guidée
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 20 Novembre 2020
- 9782760642720
La littérature contemporaine est hantée par la ruine : celle des hauts-fourneaux abandonnés à la rouille par leurs consortiums mondialisés ; celle des villes ravagées par la guerre et les catastrophes naturelles ; celle des mondes inhabitables d'un futur dystopique. Ces ruines ne sont plus héritières de la Rome mélancolique de Du Bellay ou de l'Arcadie pastorale de Poussin et du Lorrain ; elles ont oublié la nature, Dieu et le temps long. Si, donc, les ruines ne s'attachent plus à l'idéal, si elles ne sont plus le site d'une contemplation rêveuse, quel rôle jouent-elles dans les littératures française et québécoise du XXIe siècle ? Sont-elles les marques lisibles d'un mal historique, social, spirituel ? Comment et pourquoi ont-elles ainsi proliféré dans la géographie fictionnelle de notre ère ? Cette livraison propose une variété de réponses à ces questions : ses contributeurs s'interrogent notamment sur leur surgissement dans les textes de Jean Echenoz, Antoine Volodine, Sylvain Tesson, Jean-Paul Kauffmann et Stéphane Vanderhaeghe et dans ceux, en domaine québécois, de Nicolas Dickner. Elle explore également l'absorption, par de nombreux auteurs contemporains, des portraits photographiques de la ville de Détroit, aux États-Unis, dévastée par la désindustrialisation. Saisi dans son ensemble, ce numéro offre une perspective neuve et cohérente sur un motif essentiel de l'écriture au présent.
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Études françaises. Volume 41, numéro 1, 2005
Isabelle Daunais, Michel Biron, Tiphaine Samoyault, Jacques Neefs, Christophe Pradeau, Yannick Roy, Davi Vrydaghs
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 28 Février 2020
- 9782760641860
L'idée qu'il existe des personnages essentiellement romanesques, dont la nature puisse se confondre avec aucune autre et qui pose ses difficultés propres, a été étonnamment fort peu explorée. Pourtant, le personnage de roman constitue, pour l'imaginaire et la pensée modernes, l'une des métaphores les plus fortes, ou si l'on préfère l'un des outils les plus opératoires pour décrire et explorer l'existence humaine. Il l'est dans ses cas spécifiques, que la mémoire convoque comme autant de figures exemplaires mais aussi dans l'hypothèse générale qu'il constitue en lui-même : le personnage romanesque s'offre comme un réservoir infini d'aventures et de destins possibles, infinité qui est celle-là même à laquelle aspire la conscience moderne, de sorte que l'on peut proposer que, de tous les êtres de fiction, le personnage de roman est l'un des plus étroitement liés à l'expression de cette conscience. Partir du personnage romanesque et de ce qui le conditionne, de ce qui le rend crédible à nos yeux, c'est aussi définir le roman, non pas comme un genre ou comme une forme (puisque par là le personnage risquerait de s'effacer), mais comme un espace de la pensée.
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Études françaises. Volume 30, numéro 1, été 1994
Ginette Michaud, Nicole Deschamps, Jacques Brault, Jean Milly, Enid G. Marantz, Gilles Marcotte, Isabelle Daunais
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 5 Janvier 2023
- 9782760647251
De quoi ferait rêver la dernière page d'un livre sinon de recommencements ? Proust et Joyce, à ce point de vue, demeurent des maîtres. Lecteurs d'eux-mêmes ayant absorbé la tradition littéraire puis le savoir encyclopédique de leur temps, l'un et l'autre engagés dans un prodigieux work in progress, ils avaient compris que leur expérience de la lecture et de l'écriture était un lieu synaptique.