"Quand il vise un effet de représentation, l'écrit court le péril d'une maladie deux fois chronique : non seulement elle refait surface sans cesse, au fil du temps mais, de plus, c'est le temps même, à l'évidence, qui en constitue la trame. Il s'agit - déjà connu d'Homère dans son Iliade, et commentée ensuite, outre Vinci, notamment par Lessing dans son Laocoon - de l'embarras technique auquel se heurte, sitôt qu'elle devient soigneuse, la représentation écrite du synchrone. Ce problème, je l'ai travaillé à mon modeste tour maintes fois. Si je propose de l'examiner derechef, c'est avec un double souci : fournir un approfondissement (ce qui pourrait conduire à une théorisation moins sommaire) ; offrir une récapitulation (ce qui devrait permettre d'inscrire - à commune enseigne fonctionnelle - une bigarrure de mécanismes assez variés, pour qu'il ressorte, sous cet angle, à quel point le récit romanesque ne traite jamais, à sa manière, diversement, qu'un phénomène général)."