Jean Francois Boyer
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Où est passé papa ?
Jean-Francois Boyer
- FeniXX réédition numérique (Ramsay)
- 5 Novembre 2015
- 9782402032155
« Où est passé Papa ? » nous invite à un voyage exceptionnel au coeur de ce lien secret qui unit les enfants à leur père en cette fin du XXe siècle. Daniel Toscan du Plantier révèle son rejet d'un père trop bourgeois ; Béatrice Szapiro-Hallier confie son manque irrémédiable du père ; Arnaud Marty-Lavauzelle raconte ses deux pères... Éliette Abécassis, Jean-Paul Belmondo, Ben, Cartouche, Claire Chazal, Philippe Douste-Blazy, Marc Francelet, Marie Fugain, Joseph Joffo, Michèle Laroque, Brigitte Lozerec'h, Grégory Mouloudji, Denis Tillinac... et des anonymes se confient aussi. Chaque témoignage, unique et passionnant, s'attache à esquisser une image qui n'est pas forcément l'archétype hugolien : « Mon père, ce héros au sourire si doux », adulé, trop présent, absent, envolé, haï, complice, père de substitution, vrai père ou père rêvé, le père est toujours une figure emblématique forte, tantôt miroir, tantôt repoussoir. Fils et filles « jugent » l'image des pères. Autour de la famille, de l'éducation, dits et non-dits, accusations et mensonges, analyses lucides ou rêveries éblouies composent une mosaïque qui dessine un sourire et une gravité authentiques.
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La guerre perdue contre la drogue
Jean-Francois Boyer
- La découverte
- Enquêtes
- 10 Janvier 2013
- 9782707172891
Des révélations spectaculaires sur la manière dont les " narcos " ont réussi à infiltrer l'État mexicain. De Santiago à Tokyo, en passant par Bogota, Mexico, New York, Paris et Moscou, un voyage étonnant, fruit d'une quinzaine d'années d'enquêtes, qui remet en question vingt ans de stratégies erronées. (Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2001.)
Malgré les coups portés aux " cartels " colombiens, jamais les drogues latinoaméricaines - cocaïne, héroïne, drogues de synthèse - n'ont envahi aussi massivement les marchés européens et nord-américains : la " guerre contre les drogues " lancée par Washington est en passe d'être perdue. Les mafias locales se sont réorganisées, d'autres (mexicaines, chiliennes, nigérianes et dominicaines...) sont apparues, les gangs et les mafias du Nord jouent désormais un rôle crucial dans l'importation et la distribution des stupéfiants. Et des milliards de dollars " blanchis " ont rendu les systèmes bancaires européen et américain " narcodépendants ". Ce sont les coulisses méconnues de ce nouvel univers de la drogue que le lecteur découvrira dans ce livre : comment les " narcos " colombiens et mexicains ont acheté des jets commerciaux pour transporter des centaines de tonnes de drogue ; comment les gangs nord-américains ont contrôlé le narcotrafic aux États-Unis ; comment les héritiers d'Escobar maintiennent des comptes au Liechtenstein ; comment une grande banque américaine a fermé les yeux sur des transferts douteux ; comment la mafia marseillaise a ouvert de nouvelles routes d'importation en Europe... Et l'auteur apporte des révélations spectaculaires sur la manière dont les " narcos " ont réussi à infiltrer l'État mexicain. De Santiago à Tokyo, en passant par Bogota, Mexico, New York, Paris et Moscou, un voyage étonnant, fruit d'une quinzaine d'années d'enquêtes, qui remet en question vingt ans de stratégies erronées. -
Raymond Aron, la philosophie de l'histoire et les sciences sociales
Alain Boyer, Georges Canguilhem, Jean-claude Chamboredon, François Furet, Jean Gatty
- Editions Rue d'Ulm
- 21 Mars 2005
- 9782728838707
À la mort de Raymond Aron, Georges Poitou et Marcel
Roncayolo, alors directeur et directeur adjoint de l'École
normale supérieure, avaient souhaité que celle-ci rendît
hommage à sa mémoire et m'avaient chargé d'accomplir
ce devoir. J'avais accepté avec plaisir étant donné
l'ancienneté des liens qui m'unissaient à Raymond Aron :
étudiant en sociologie, j'avais été son élève à la Sorbonne
de 1959 à 1961 et il m'avait accueilli, chercheur débutant
et assistant à la faculté des lettres et sciences humaines
de Lille, au Centre de sociologie européenne à partir
de 1964.
Il m'a paru qu'un colloque où des chercheurs de
quatre générations différentes s'interrogeraient sur
l'originalité du projet philosophique et sociologique de
Raymond Aron serait une bonne manière de faire apparaître
la vitalité et la postérité de sa pensée. J'ai donc
demandé à Georges Canguilhem, François Furet, Alain
Boyer et Jean Gatty de s'y essayer chacun avec son point
de vue et pour son compte. Ce colloque s'est tenu en 1988
à l'École normale supérieure.
Ce sont ces textes transcrits par mes soins et réécrits
par leurs auteurs qu'on trouvera ici, avec un compte
rendu des discussions qui ont suivi. J'y ai ajouté des
extraits d'un entretien inédit de 1982 avec Raymond Aron
qui portait sur les débuts de sa vie intellectuelle et universitaire.
Je les ai complétés À la mort de Raymond Aron, Georges Poitou et Marcel
Roncayolo, alors directeur et directeur adjoint de l'École
normale supérieure, avaient souhaité que celle-ci rendît
hommage à sa mémoire et m'avaient chargé d'accomplir
ce devoir. J'avais accepté avec plaisir étant donné
l?ancienneté des liens qui m'unissaient à Raymond Aron :
étudiant en sociologie, j'avais été son élève à la Sorbonne
de 1959 à 1961 et il m'avait accueilli, chercheur débutant
et assistant à la faculté des lettres et sciences humaines
de Lille, au Centre de sociologie européenne à partir
de 1964. -
Le match du siècle
Francois Boyer
- FeniXX réédition numérique (Messinger)
- L'Air d'autan
- 28 Mai 2016
- 9782402134583
... Mais non, la première manifestation de la montée des périls et de la fatalité de la guerre, ce ne fut ni l'incendie du Reichstag, ni la réoccupation de la Ruhr, ni l'annexion de l'Autriche par Hitler, mais bien ce match de football du 17 mars 1935 où la formation teutonne a écrasé l'équipe de France, devant les 40 000 spectateurs pétrifiés du Parc des Princes. À preuve, cette réflexion d'une spectatrice accablée, après le coup de sifflet final : « Enfin... heureusement qu'on a la ligne Maginot ! » Façon de voir les choses, à ras des pâquerettes, ou bien exactitude du bon sens ? À ceux qui détestent les romans, on dira que ce livre n'est pas exactement un roman ; à ceux qui n'aiment pas les chroniques, on objectera qu'il ne constitue pas précisément une chronique ; à ceux qui haïssent les mémoires, on proclamera que, justement, il ne s'agit pas là de simples mémoires ; mais à tous ceux que passionnent les romans, les chroniques et les mémoires, on ose affirmer que ce livre est tout ceci à la fois.