Filtrer
Accessibilité
Prix
Jean Michel Maulpoix
-
Charles Baudelaire, l'homme des foules
Jean-Michel Maulpoix
- Agora
- 29 Février 2024
- 9782266337021
Charles Baudelaire, l'homme des foules.
" Homme des foules ", cette formule que Baudelaire reprend à Edgar Poe nous projette au coeur de l'expérience de la grande ville où naît l'oeuvre du poète. Elle n'entend pas résumer son identité, mais invite à examiner ses figurations multiples, comme à explorer les replis de la Capitale engourdie par le brouillard et la pluie où se développe son oeuvre : un univers urbain moderne qui se transforme rapidement, de plus en plus dominé par la loi du marché et du nombre. Elle conduit à prendre la mesure de l'impersonnalisation qui affecte l'identité du flâneur et à considérer sa manière de se faufiler à l'intérieur d'autrui. Elle mène droit aux " vérités amères " : pauvreté, solitude, abandon, angoisse, douleur, mort et mal, qui rongent de l'intérieur cet univers urbain. Mais elle invite aussi à s'attarder sur quelques " promesses de bonheur " : la beauté furtive, la passion des images, les séductions de la mode, voire une lueur d'amour rêvé, saisie sur le visage d'une passante en grand deuil...
C'est donc à une traversée de l'oeuvre baudelairienne tout entière, dans ses plis et ses horizons, que convie ce cheminement critique sur les pas de " l'homme des foules ", en marquant des étapes dans ses oeuvres principales : Les Fleurs du Mal, Le Spleen de Paris, Les Paradis artificiels et Les Salons.
Également dans la collection " Agora " :
Par quatre chemins.
INEDIT -
Les 100 mots de la poésie
Jean-Michel Maulpoix
- Que sais-je ?
- Les 100 mots...
- 17 Novembre 2021
- 9782715409019
Irréductible à une définition simple, la poésie peut être appréhendée à partir d'une constellation de mots qui l'éclairent par facettes, des mots qui sont la chair même du poème. Jean-Michel Maulpoix convoque ainsi des verbes qui disent les gestes d'un travail, d'autres qui décrivent des mouvements du corps et de la pensée, des noms qui rendent compte d'une expérience, désignent un espace, des objets ou des formes (alexandrin, ode), mais aussi des états d'âme... Sous nos yeux défile alors toute l'expérience humaine, qui déborde du cadre de la page. C'est même sans doute ce qu'il faut retenir de cet abécédaire sensible : la poésie est moins faite pour aboutir à un beau livre que pour nous aider à mieux vivre.
-
Les 100 mots de Verlaine
Jean-Michel Maulpoix
- Que sais-je ?
- Les 100 mots...
- 1 Septembre 2021
- 9782715406872
« Les sanglots longs/ Des violons/ De l'automne/ Blessent mon coeur/ D'une langueur/ Monotone »... Qui ne connaît ces vers, le plus souvent pour les avoir récités à l'école ? Ils donnent de Verlaine l'image d'un poète tendre, mélancolique et musicien. Pourtant, à y regarder de plus près, sa simplicité est trompeuse : là où la poésie paraît la plus immédiate, elle devient insaisissable. Parnassien appliqué, décadent persifleur, provocateur libidineux, catholique repenti, élégiaque violent et bonhomme... Verlaine fut tout cela à la fois. « Un primitif organisé », selon l'heureuse expression de Paul Valéry. Dans cet abécédaire, qui n'est ni un précis d'histoire littéraire ni un abrégé biographique, le poète Jean-Michel Maulpoix nous invite à revisiter l'imaginaire de l'auteur des Romances sans paroles à travers ses motifs, ses formes, ses tonalités. Et il nous fait découvrir combien nul autre avant Verlaine n'avait poussé aussi loin, avec un toucher si délicat et si inquiétant, l'expression des émotions les plus fugitives...
-
Le premier ouvrage proposant une histoire et une anthologie de l'élégie.
Qu'entendre par élégie, si ce n'est un poème plutôt plaintif, qui évoque la fuite du temps et déplore la disparition d'êtres chers. Cette définition ne rend pas compte de la variété, la souplesse, la profondeur réflexive de ce genre dont les pages les plus nobles méditent sur le sort commun, évaluent nos raisons d'être, et mesurent le prix réel des biens et des attachements terrestres. Cet ouvrage montre que l'élégie peut être d'une richesse morale et philosophique tout opposée aux stéréotypes moqueurs qui n'y voient qu'un discours larmoyant recueillant les larmes de coeurs blessés dans des mouchoirs mouillés.
Pour cela, l'ouvrage propose successivement une étude thématique et formelle, une histoire et une anthologie, depuis les origines antiques de l'élégie jusqu'à nos jours. -
Saint-John Perse, Henri Michaux, Francis Ponge, René Char comptent parmi les plus grandes figures de la poésie du XXe siècle. Explorant chacun un chemin différent, ils témoignent de la diversité de démarches et de formes caractéristique des entreprises poétiques contemporaines. Le simple mot " poème " ne vaut-il pas aussi bien pour les aphorismes de René Char, les coups de gong martelés sur la page par Michaux, l'ampleur solennelle des versets de Saint-John Perse et les " Proêmes " de Francis Ponge ? Chacun d'eux fait valoir une modalité moderne et personnelle de l'expérience poétique : la célébration, l'exploration du " dedans ", l'arrêt sur l'objet et sur le mot, la résistance et la révolte.... Chacune de ces oeuvres ouvre ses horizons propres dans le paysage de la poésie française.
-
Les écrits. No. 144. Août 2015
Alexandre Prstojevic, Jean-Pierre Vidal, Guillaume Asselin, Vincent Filteau, Louise Warren, Jean-Michel Maulpoix, D
- Les écrits de l´Académie des lettres du Québec
- 14 Octobre 2015
- 9782924558164
Trois événements littéraires sont au coeur de cette édition des Écrits. Le numéro s'ouvre avec quatre textes lus lors la journée d'étude sur « la transmission », qui s'est tenue lors des célébrations des soixante ans de la revue en novembre dernier. On lira d'abord le texte de l'invité d'honneur, Alexandre Prstojevic, puis les contributions de Jean-Pierre Vidal, Guillaume Asselin et Vincent Filteau. On trouvera aussi, au coeur du numéro, les discours de réception de deux nouveaux membres de l'Académie des lettres du Québec, Monique Deland et Rober Racine, accompagnés des textes de présentation des auteurs ayant proposé leur candidature, soit Pierre Ouellet et Marie-Claire Blais. Un dernier groupe rassemble les textes de cinq écrivains qui ont participé au colloque de l'Académie sur « la traduction poétique », organisé par André Vanasse et produit par Nicole Brossard. Un dernier groupe de textes rassemble les contributions de cinq écrivains qui ont participé au colloque de l'Académie sur « la traduction poétique », organisé par André Vanasse et produit par Nicole Brossard.
-
Jacques Réda
Jean-Michel Maulpoix
- Seghers (réédition numérique FeniXX)
- Poètes d'aujourd'hui
- 11 Janvier 2019
- 9782232139932
Né à Lunéville en 1929, Jacques Réda est de ces flâneurs à l'instar des écrivains qu'il aime, Fargue ou Cingria, rares dans la poésie présente, qui réconcilient l'aléatoire de la démarche poétique avec un certain réalisme. Ici, pas de dislocation des formes, mais des torsions, des subversions singulières, propres à renouveler les rythmes de la métrique. Les paysages et les passants de Réda n'ont rien à craindre du pittoresque : ils sont ruinés de l'intérieur. On ne saurait dissocier chez ce poète amoureux du jazz le sentiment du désastre de celui de la merveille.
-
Minuscules tombeaux
Jean-Michel Maulpoix
- FeniXX réédition numérique (Hautécriture)
- Collection haute
- 27 Novembre 2020
- 9782307142911
Jean-Michel Maulpoix est l'auteur d'essais sur Henri Michaux (Champ-Vallon), Jacques Réda (Seghers) et, en poésie, de nombreux recueils, dont récemment : La matinée à l'anglaise (Seghers), Limbes (L'apprentypographe), Un dimanche après-midi dans la tête (POL), Dans la paume du rêveur (Fata Morgana), Ne cherchez plus mon coeur (POL).
-
À la muse, aux dieux ou aux disparus, le poème lyrique est souvent un texte adressé. Quelle part prend ce destinataire choisi dans l'expression ou la construction même du sujet ? Quel autre rapport que circonstanciel la poésie entretient-elle avec la célébration ou l'offrande ? Telles sont les deux principales questions que ce volume d'études entend poser. À travers des essais généraux tout d'abord, portant sur l'intention lyrique, le geste même du don, ou la relation entre « le poétique et l'expérience de la perte ». À travers des lectures critiques ensuite, interrogeant les oeuvres de Shakespeare, Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé, Valéry, Reverdy, Desnos, Char, Mandiargues ou Bonnefoy. Au fil de ces études, une trajectoire ainsi se dessine qui vérifie les mots de Pierre Michon selon lesquels « les vers sont faits pour être donnés, et qu'en échange on vous donne quelque chose qui ressemble à de l'amour ».