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Jonathan Charette
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Ancré dans l'esthétique du solarpunk - sous-genre de la science-fiction qui présente une vision optimiste de l'avenir -, Nisso, la cité sur le Soleil ouvre ses portes à un candidat, valeureux Apprenti souhaitant se tailler une place parmi les Solaires. Ou est ce peut-être vous, lecteur et lectrice, qui vous vous aventurez dans une quête d'illumination ? Hédonisme, liberté, savoir : telle est la devise de ce nouveau territoire qui vous accueille. Dans une écriture surréaliste et théâtrale, les poèmes de Jonathan Charette dessinent un périple vertigineux du Soleil à la Côte d'Azur en passant par Saturne jusqu'à l'apesanteur totale du sens. À la fois guide touristique du système solaire, hommage aux jeux vidéo et au roman d'apprentissage, Nisso vous invite à un voyage où la lumière conjugue la noirceur au passé.
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Voici un premier livre aiguisé sur les pierres comme celles que les anciens forçats fracassaient avec leurs membres. La liberté de parole du poète est absolue et elle s'oppose à la décadence du monde. Le livre se construit dans cette révolte métaphysique : mots comme pierres lancées à la face du monde. Ici, la parole veut libérer, dénouer les sangles qui enferment les êtres de leur condition de prisonniers. À cela, il faut ajouter le plain-chant d'une voix qui exacerbe les sens et se constitue en musique. Musique mordante pour des temps d'effondrement.
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Déclaration d'indépendance envers la réalité, «Ravissement à perpétuité» est une symphonie qui se déroule sur plusieurs mouvements.
Au fil de ses déambulations, le poète subit de multiples agressions qui altèrent sa voix, menaçant de le condamner au silence. Devant les périls, un héritier apparaît. Grâce à sa ténacité, il transforme l'itinéraire en une ascension fulgurante.
Dans ce troisième livre, Jonathan Charette n'hésite pas à passer du chant à l'aphorisme pour explorer la compassion, l'extase et la filiation. Le résultat est une oeuvre patiemment échafaudée qui expose les contrecoups d'une passion pour le sublime. -
Biographie de l'amoralité trace le parcours d'une sculptrice cloîtrée dans un atelier en compagnie de deux modèles. Animée par un désir d'absolu, elle puise dans des forces insoupçonnées pour façonner des statues qui parlent une langue d'éboulement. Au fil des poèmes, la performance devient une obsession. Pire, une condamnation à créer, coûte que coûte. À travers une incursion dans le monde de l'art, l'auteur propose une réflexion sur les conséquences d'une dévotion complète à la création. Ce livre joue avec les genres et se présente à la fois comme un traité de sculpture, une ode au hip-hop, un magazine de mode et un essai sur la morale.
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Moebius. No. 149, Avril 2016
Genevieve Boudreau, Jonathan Charette, Nicholas Dawson, Denise Desautels, Camille Deslauriers, David Dorais, Marisol Dr
- Moebius
- Moebius
- 2 Mai 2016
- 9782897410810
Dans ce numéro de Moebius, si vous trouverez bien des textes qui se passent dans un futur plus ou moins postapocalyptique, vous trouverez surtout des textes dans lesquels il est question de cataclysmes intérieurs. De véritables débordements, mais de l'ordre du privé. Des crises personnelles, des catastrophes à petite échelle, qui pourtant transforment, redéfinissent ceux qui les vivent. Certains personnages ont peur du moindre bouleversement, petit ou grand ; pour eux, tout est une catastrophe monumentale. Pour d'autres, une perturbation vécue dans un passé plus ou moins lointain laisse des traces indélébiles avec lesquelles il faut apprendre à vivre. Quelques textes présentent des épisodes particulièrement troublants de vies humaines, et sont à eux seuls de petits cataclysmes. Des suites poétiques évocatrices proposent des visions sensibles de notre monde en déroute, de notre propre disparition annoncée, ou donnent à voir la frénésie destructrice de ce monde.
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Les écrits. No. 159, Été-Automne 2020
Micheline Cambron, France Mongeau, Gilles Jobidon, Jonathan Charette, Catherine Pierloz, David Clerson, Fani Demeule
- Les écrits de l´Académie des lettres du Québec
- 8 Mars 2021
- 9782924558393
Récits de fin du monde, images tragiques de la disparition du lien social, rédemptions avortées/achevées dans l'écriture : la vie et la mort se côtoient dans le numéro d'automne de la revue Les écrits, qui porte nettement la marque de notre temps, celui du confinement, de la violence des crises, du débordement des mots et des choses. C'est ce dont sont imprégnés les récits, les poèmes, les essais mais aussi les fragments dramaturgiques du présent numéro, dans lequel la revue renoue avec le théâtre. On y trouvera aussi une Suite albanaise rassemblant des textes traduits en français d'auteur.ice.s albanais.es. Le portfolio du numéro, dont les images se révèlent au fil des textes, est de l'artiste Marion Wagschal. (source : Les écrits)
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The Beretta Band
Ariane Caron-Lacoste, Jonathan Charette
- Poètes de brousse
- Poésie
- 28 Août 2024
- 9782925226710
The Beretta Band décrit la rencontre fortuite de Jonathan Charette, un poète armé d'un gun à pétard, et d'Ariane Caron-Lacoste, une poète qui ne sort jamais sans son gilet pare-balles à 5000 $. Un jour de tempête, ces deux énergumènes lancent The Beretta Band, un groupe punk balistique. Du punk balistique ? Yes! Du punk qui fait pow, pow, pow.
Tu connais OutKast, The White Stripes, Run The Jewels? La fièvre qui anime ces duos à l'origine d'une incroyable frénésie a été diagnostiquée chez The Beretta Band. Les poètes promettent des sensations fortes à travers un livre qui décrit leurs aventures.
Au menu : délits, onomatopées, métaphores fulgurantes et humour noir. Le mandat des musiciens est clair : semer le trouble et récolter des amendes. Pas grave. The Beretta Band est prêt à vendre son trophée en plaqué or de l'ADISQ pour payer ses dettes. Par leur décadence exacerbée, il s'agit peut-être des deux plus grands terroristes de la poésie québécoise depuis Denis Vanier et Josée Yvon. -
Dans «La parade des orages en laisse», le lecteur rencontre une myriade de voyous que le poète couronne avec des auréoles de sa fabrication. S'il décerne de tels attributs aux insoumis, il ne néglige pas pour autant les plus vulnérables, clochards ou indigents. L'origine de cette compassion se trouve en partie dans la présence d'une partenaire avec qui les délits deviennent libérateurs. Cette proximité permet aussi de canaliser la fougue qui anime le poète, lui permettant de survivre dans un monde hostile et de construire des poèmes où le rythme est crucial.