Filtrer
Luc Bonenfant
-
Voix et Images. N°138 , Printemps-Été 2021
Luc Bonenfant, Frederique Collette, Hervé Martin, Sacha Tremblay, Olivier Seguin-Brault, Alex Gagnon, Julien Lefort-F
- Université du Québec à Montréal
- 27 Juin 2022
- 9782924587478
Le dossier « Nouveaux visages de la recherche » de ce numéro de la revue Voix et images est exceptionnellement composé uniquement de contributions d'étudiant.es au cycle supérieur en études littéraires. Dans la présentation, Luc Bonenfant souligne que le numéro découle du contexte particulier lié à la pandémie de COVID 19, en 2020. La revue a alors reçu davantage de propositions d'étudiant.es, et aucune du corps professoral. Puisque la diffusion de la recherche étudiante fait partie des pratiques universitaires, la revue a saisi l'occasion de la mettre de l'avant. Ainsi, Frédérique Collette s'intéresse à la subversion de l'idéal féminin dans Royaume scotch tape de Chloé Savoie Bernard et Martin Hervé au thème de l'homosexualité et du surnaturel dans un roman posthume de Jean Basile. Alex Gagnon propose une lecture de La Grand-tronciade du poète Arthur Cassegrain publié en 1866, alors qu'Olivier Séguin-Brault se penche sur l'intérêt pour l'architecture de Saint-Denys Garneau. Enfin, Sacha Tremblay aborde la maternité dans Ravaler de Martyne Rondeau.
-
Études françaises. Volume 52, numéro 3, 2016
Luc Bonenfant, Eric Benoît, Patrick Thériault, Charest Nelson, Sylvie Thorel, Barbara Bohac, Philippe Charron, Ali
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 4 Juillet 2019
- 9782760641099
Si le silence, comme l'écrit Bertrand Marchal, figure parmi « les clichés qui font une escorte obligée [au nom de Mallarmé] », un survol des propositions de Mallarmé témoigne pourtant de considérations sur la dimension vocale du fait langagier. Dans Les Mots Anglais et ses Notes sur le langage, posthumes, Mallarmé évoque par exemple la nécessaire « lecture à voix haute des bons auteurs » comme critère d'appréciation. Si le vers rémunère « le défaut des langues », Mallarmé dit aussi que c'est par « des touches y répondant en coloris ou allure, lesquelles existent dans l'instrument de la voix ». En aval, la voix participerait donc à la réception plénière du langage totalisant d'un poème ; en amont, le poète aurait, selon Mallarmé, déjà conscience de cette nécessité en manipulant le langage afin que l'oeuvre soit dépositaire de cette vocalité dont elle assure l'écho. Ce dossier s'attache à la question de la restitution de la voix comme enjeu poétique chez Mallarmé mais aussi à celle des voix, en son sens pluriel, alors que les contributions réunies permettent de dessiner une topographie du « vocal » dans l'oeuvre mallarméenne et ses alentours.
-
Études françaises. Volume 39, numéro 3, 2003
Lucie Bourassa, Luc Bonenfant, François Dumont, Jean-Pierre Bertrand, Claude Filteau, Pierre Nepveu, Gabri Landry
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 15 Juin 2020
- 9782760641822
Le poème en prose éprouve les fondements de la poétique en général et ceux de la poésie en particulier en mettant en question la distinction entre poéticité et prosaïsme. Ce genre est par ailleurs remarquable par sa diversité formelle : il se rapproche parfois de la nouvelle, du conte, voire de l'essai. Le numéro « Situations du poème en prose au Québec » explore l'inscription de ce genre dans la littérature québécoise depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à nos jours et illustre la variété de ses enjeux et de ses formes.
-
Études françaises. Volume 52, numéro 3, 2016
Julien Marsot, Luc Bonenfant, Eric Benoit, Patrick Theriault, Nelson Charest, Sylvie Thorel, Barbara Bohac, Philippe Cha
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 14 Novembre 2024
- 9782760653375
Si le silence, comme l'écrit Bertrand Marchal, figure parmi « les clichés qui font une escorte obligée [au nom de Mallarmé] », un survol des propositions de Mallarmé témoigne pourtant de considérations sur la dimension vocale du fait langagier. Dans Les Mots Anglais et ses Notes sur le langage, posthumes, Mallarmé évoque par exemple la nécessaire « lecture à voix haute des bons auteurs » comme critère d'appréciation. Si le vers rémunère « le défaut des langues », Mallarmé dit aussi que c'est par « des touches y répondant en coloris ou allure, lesquelles existent dans l'instrument de la voix ». En aval, la voix participerait donc à la réception plénière du langage totalisant d'un poème ; en amont, le poète aurait, selon Mallarmé, déjà conscience de cette nécessité en manipulant le langage afin que l'oeuvre soit dépositaire de cette vocalité dont elle assure l'écho. Ce dossier s'attache à la question de la restitution de la voix comme enjeu poétique chez Mallarmé mais aussi à celle des voix, en son sens pluriel, alors que les contributions réunies permettent de dessiner une topographie du « vocal » dans l'oeuvre mallarméenne et ses alentours.