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À la recherche du temps perdu Tome 4 : Sodome et Gomorrhe
Marcel Proust
- Bookelis
- 16 Janvier 2017
- 9791022739313
Sodome et Gomorrhe : est le quatrième volet de À la recherche du temps perdu de Marcel Proust
Le titre évoque deux villes bibliques détruites par Dieu pour punir les habitants, infidèles et immoraux (Sodome et Gomorrhe). Dans ce volet, le narrateur découvre que l'homosexualité est très présente autour de lui. Un jour, il découvre celle de monsieur de Charlus ainsi que celle de Jupien, un giletier qui vit près de chez lui. Charlus n'est pas seulement l'amant de Jupien , riche et cultivé, il est aussi son protecteur. Le narrateur, après la découverte de l'inversion sexuelle de Charlus, se rend à une soirée chez la princesse de Guermantes. Cela lui permet d'observer de près le monde de l'aristocratie du faubourg Saint-Germain, et de se livrer à des considérations sur cette partie de la société. Après cette longue soirée, le narrateur rentre chez lui et attend la visite de son amie Albertine , comme celle-ci se fait attendre, le héros s'irrite et devient anxieux. Finalement, Albertine arrive et la glace fond. Cela dit, le coeur du narrateur est instable. Il lui arrive de ne plus ressentir d'amour pour Albertine, ce qu'il appelle « les intermittences du coeur ». Il effectue un deuxième séjour à Balbec. Cette fois-ci, il est seul, sa grand-mère est morte. Cela l'amène à établir des comparaisons avec son premier séjour dans cette station balnéaire. En se déchaussant, il se souvient qu'alors, sa grand-mère avait tenu à lui ôter elle-même ses souliers, par amour pour lui. Ce souvenir le bouleverse , il comprend seulement maintenant qu'il a perdu pour toujours sa grand-mère qu'il adorait. Ce séjour à Balbec est rythmé par les sentiments en dents de scie que le héros éprouve pour Albertine : tantôt il se sent amoureux, tantôt elle lui est indifférente et il songe à rompre. Il commence d'ailleurs à avoir des soupçons sur elle : il se demande si elle n'est pas lesbienne. Mais il n'arrive pas à avoir de certitudes. À la fin de ce second séjour, il décide d'épouser Albertine, pensant que ce faisant, il la détournera de ses penchants pour les femmes. -
La Prisonnière est le cinquième volet de À la recherche du temps perdu de Marcel Proust.
Le narrateur est de retour à Paris, dans la maison de ses parents, absents pour le moment. Il y vit avec Albertine, et Françoise, la bonne. Les deux amants ont chacun leur chambre et leur salle de bains. Le narrateur fait tout pour contrôler la vie d'Albertine, afin d'éviter qu'elle donne des rendez-vous à des femmes. Il la maintient pour ainsi dire prisonnière chez lui, et lorsqu'elle sort, il s'arrange pour qu'Andrée, une amie commune aux deux amoureux, suive Albertine dans tous ses déplacements. L'attitude du narrateur est très proche de celle de Swann avec Odette dans Un Amour de Swann. L'amour, loin de le rendre heureux, suscite une incessante méfiance, et une jalousie de tous les instants. Le héros se rend compte aussi que malgré toutes ses précautions, Albertine lui est étrangère à bien des égards. Quoi qu'il fasse, elle reste définitivement un mystère pour lui. Cette vie en commun ne dure pas longtemps. Un jour, Françoise annonce au narrateur qu'Albertine est partie de bon matin. -
Proust Marcel - Du Côté de chez Swann - À la recherche du temps perdu tome 1) : Longtemps, je me suis couché de bonne heure... c'est ainsi que commence « Cambray » la première partie de « Du côté de chez Swann », le début de « À la recherche du temps perdu ». Proust nous convie dans les souvenirs du héros, les lieux de son enfance, les époques de sa vie, ses chambres à coucher. À ces mémoires conscientes surgiront, dans la « scène de la Madeleine », des mémoires subconscientes, des pans entiers de souvenirs. Cambray est un portrait de la vie de la famille du narrateur, de ses domestiques et des habitants, donnant lieu à des peintures de personnages pleins d'humour. Puis « Un Amour de Swann », un « roman dans le roman », est l'occasion d'un retour en arrière dans la vie de Charles Swann. Sa rencontre chez les Verdurin avec celle qui sera sa femme, Odette, et surtout sa jalousie maladive sont les thèmes de cette partie. La troisième partie, « Noms de pays : le nom » évoque les rêveries du narrateur, ses envies de voyage, lui à qui la maladie interdit jusqu'à une sortie au théâtre. C'est donc à travers les horaires des trains qu'il voit Balbec et surtout Venise. Dans la déception de la confrontation à la réalité, le rêve réintroduit l'enchanté des paysages afin de les rendre à la hauteur des espérances du narrateur. L'oeuvre proustienne devient dès lors plus une esthétique qu'un roman pur.
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Proust Marcel - À l'ombre des jeunes filles en fleurs - À la recherche du temps perdu 2 : Amoureux de Gilberte, le narrateur finit par être reçu chez les Swann. Ses visites deviennent régulières. Il y fait la connaissance d'un écrivain connu qu'il admire, Bergotte. Mais Gilberte ne tarde pas à le trouver trop présent, trop envahissant. Leur relation se tend et finit par se rompre. Le jeune homme en ressent une vive souffrance mais continue à voir les Swann. Puis, peu à peu, son chagrin s'estompe.
Sa santé fragile nécessite, deux ans après ces événements, un séjour à Balbec où il part avec sa grand-mère. Il s'habitue peu à peu à la vie de cette petite ville, y rencontre une amie de sa grand-mère et son neveu, dont il fait la connaissance, d'abord de manière quelque peu rugueuse. Il rencontre également une bande de jeune fille, parmi lesquelles Albertine dont il tombe amoureux mais qui le repousse. La saison achevée, le narrateur rentre alors à Paris. -
Proust Marcel - Le Côté de Guermantes - À la recherche du temps perdu 3 : « Les parents du narrateur vivent désormais dans un appartement de l'hôtel des Guermantes. Follement amoureux de la duchesse, le Narrateur ne cesse de surveiller ses allers et venues. Alors qu'il est en visite chez son ami Saint-Loup en garnison à Doncières, il doit rentrer précipitamment à Paris, en raison de l'état de santé de sa grand-mère. Albertine vient le voir, elle accepte ses caresses et se donne enfin à lui. En permission à Paris, Saint-Loup présente sa maîtresse au narrateur qui reconnaît en elle Rachel la prostituée rencontrée quelques années auparavant dans un bordel. Enfin, pour la première fois, le narrateur a l'occasion d'échanger quelques mots avec la duchesse de Guermantes mais il constate alors qu'elle le laisse désormais indifférent et se rend compte du ridicule de son attitude passée. Rentré chez lui, le narrateur apprend que l'état de santé de sa grand-mère s'est encore dégradé, elle va bientôt mourir d'une crise d'urémie. Au cours d'une soirée, Charlus, le frère du duc de Guermantes lui demande de passer chez lui et fait preuve à son égard d'une attitude déconcertante, non sans équivoque. Le narrateur rencontre Swann qui, gravement malade, est condamné. La duchesse feint avec coquetterie de ne pas croire à la gravité de sa maladie. »
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Proust Marcel - Sodome et Gomorrhe - À la recherche du temps perdu 4 : « Le narrateur surprend les ébats amoureux du baron de Charlus avec Jupien le giletier. Une solide et durable liaison va s'établir entre les deux hommes, Jupien devenant le protégé de Charlus qui en fait son secrétaire particulier. Le narrateur devient un des fidèles des salons de la haute aristocratie du faubourg Saint Germain, fasciné par cette société, son mode de vie, ses excès. Il fréquente également le salon des Verdurin avec assiduité au point de se sentir parfaitement à l'aise dans ce milieu mondain et artificiel. En même temps, il lui arrive de prendre conscience, qu'entraîné dans un tourbillon de mondanités il en oublie les autres et même sa grand-mère qui était il y a peu un des êtres qu'il chérissait le plus mais ses remords sont de courte durée. Puis le narrateur fait, avec sa mère, un nouveau séjour à Balbec, dont il redécouvre les lieux avec nostalgie. Il y retrouve Albertine et leurs relations souvent orageuses. Il s'interroge sur ses propres sentiments jusqu'au jour où il la surprend dansant de façon équivoque avec son amie Andrée. Est-elle attirée par les femmes ? Désormais, taraudé par le doute et la jalousie il se montre souvent odieux avec Albertine qui souffre de cette attitude et lui reproche sa dureté. Le narrateur est partagé entre le plaisir d'être avec elle et l'envie subite de mettre fin à cette liaison pour retrouver sa liberté. À l'issue de longues tergiversations, il annonce brutalement à sa mère qu'il va épouser Albertine. »
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Bibesco Antoine & Proust Marcel - Lettres de Marcel Proust à Bibesco : «Antoine Bibesco seul me comprend», a écrit Marcel Proust dans une lettre qui a été publiée neuf ans après sa mort. Cette phrase m'a ravi. Mais elle implique des devoirs. Pour comprendre la publication de ces lettres, une explication est nécessaire: une explication géographique d'abord. Marcel Proust habitait au 44, rue de Courcelles; moi j'habitais au 69 de la même rue. Il suffisait de connaître Marcel Proust, même un peu, pour savoir qu'on avait affaire à un des hommes les plus intelligents de cette terre. Quand je le connus, son accueil charmant m'encourageait à le voir, surtout qu'il était toujours chez lui.
« L'amitié d'Antoine Bibesco avec Proust dure jusqu'à la mort de ce dernier en 1922. Il est Ocsebib et Proust est surnommé Lecram. Le prince Bibesco tente de faire publier À la recherche du temps perdu à la Nouvelle Revue française, mais n'y parvient pas. Bibesco inspire Proust pour certains des traits de Robert de Saint-Loup. Il se rendait souvent en visite le soir chez Proust, qui vivait reclus dans son appartement, pour lui raconter avec esprit les derniers faits des gens du monde. » (Wikipédia.)
Antoine Bibesco, né à Tours en 1878, est le fils du prince Alexandre Bibesco et de la princesse Hélène Bibesco, née Epourano qui tient, à Paris, un salon réputé où Antoine rencontrera de nombreux artistes. Son frère Emmanuel et lui sont élevés à Paris. Antoine fait ses études secondaires en Angleterre et en France. Il est diplômé en lettres et en droit à Paris. Il épouse, en 1919, Elizabeth Asquith. Il entre dans la carrière diplomatique en 1900. D'abord conseiller à la légation de Roumanie à Paris et à Saint-Petersbourg il est nommé premier secrétaire à Londres, puis à Washington, où il est ministre plénipotentiaire de la légation roumaine de 1920 à 1926, et enfin à Madrid de 1927 à 1933. En 1936, le premier ministre roumain rappelle tout le personnel diplomatique et le prince remplit la tâche difficile d'assurer à la France et à la Grande-Bretagne que le royaume de Roumanie ne tombera pas du côté du fascisme. Il vit en Roumanie à partir de 1939. Sa femme meurt en 1945 et ses propriétés sont confisquées par le régime communiste. Il revient vivre à Paris, où il décède en 1951.
À part la présente correspondance avec Marcel Proust, Antoine Bibesco écrivit des pièces de théâtre en français, qui sont aujourd'hui oubliées. Une de ses pièces a rencontré toutefois un certain succès à Broadway en 1930 (Ladies All). Il a aussi traduit en français Week end de Noel Coward et Le Domaine de John Galsworthy. ( -
Albertine disparue est le sixième volet de À la recherche du temps perdu de Marcel Proust.
Albertine s'est enfuie de chez le narrateur alors que celui-ci commençait à ressentir la plus complète indifférence pour elle. Cela provoque un nouveau revirement de son coeur. Il fait tout pour retrouver sa maîtresse, et veut croire qu'il sera très vite en sa présence. Hélas, il apprend par un télégramme qu'Albertine est morte, victime d'une chute de cheval. Elle lui échappe ainsi définitivement. Son coeur oscille entre souffrance et détachement au fil du temps. Il se livre, auprès d'Andrée, à un travail d'enquêteur pour savoir si oui ou non elle était lesbienne et découvre bientôt que c'était effectivement le cas. Il se rend chez la duchesse de Guermantes et y croise son amour d'enfance, Gilberte Swann, devenue mademoiselle Gilberte de Forcheville : Swann est mort de maladie, et Odette s'est remariée avec monsieur de Forcheville. Swann rêvait de faire admettre sa femme dans les milieux aristocratiques : à titre posthume, son souhait est exaucé par le riche remariage d'Odette. Le narrateur effectue un voyage à Venise avec sa mère. De retour de ce voyage, il apprend le mariage de Gilberte avec son ami Robert de Saint-Loup. Quelque temps après, il se rend à Tansonville, non loin de Combray, chez les deux nouveaux mariés. Gilberte se confie au narrateur : elle est malheureuse car Robert la trompe. C'est exact, mais elle croit que c'est avec des femmes alors que Robert est attiré par les hommes. -
à la recherche du temps perdu Tome 2 : A l'ombre des jeunes filles en fleurs
Marcel Proust
- Bookelis
- 21 Octobre 2016
- 9791022732291
À l'ombre des jeunes filles en fleurs est le deuxième tome de À la recherche du temps perdu de Marcel Proust publié en 1919 aux éditions Gallimard.
Le roman reçoit la même année le prix Goncourt.
Première partie
Autour de Mme Swann
Dans cette première partie du roman, le narrateur parle de ses relations à Paris. Il va également pour la première fois au théâtre où il voit enfin l'actrice qu'il aime tant, la Berma. On y lit ses déceptions incomprises par les autres vis-à-vis de sa première vision théâtrale. Puis, il arrive à se faire introduire chez les Swann.
Seconde partie
Noms de pays : Le pays
Arrivé dans la contrée dont il a tant voulu voir les cathédrales. Au début, sa vie est très solitaire. Mais, de relations en relations, il finit par réussir à se lier d'amitié avec les jeunes filles qu'il observait depuis longtemps : Albertine, Andrée, Rosemonde... Il tombe amoureux d'Albertine qu'il essaie de rendre jalouse en se rapprochant d'Andrée. -
Le Temps retrouvé est le septième volet de À la recherche du temps perdu de Marcel Proust.
Le début de ce dernier volet se passe encore à Tansonville. Le narrateur, qui voudrait devenir écrivain depuis qu'il est enfant, lit un passage du Journal des Goncourt avant de s'endormir, et cela l'amène à croire qu'il n'est pas capable d'écrire. Il décide de renoncer à devenir écrivain. Nous sommes en pleine Première Guerre mondiale. Le Paris de cette période montre des personnages globalement germanophobes, et totalement préoccupés par ce qui se passe sur le front. Charlus est une exception : il est germanophile. Saint-Loup s'est engagé et il est parti combattre. Il se fait tuer sur le champ de bataille. Après la guerre, le narrateur se rend à une matinée chez la princesse de Guermantes. En chemin, il a de nouveau conscience de son incapacité à écrire. Il attend la fin d'un morceau de musique dans le salon-bibliothèque des Guermantes et le bruit d'une cuiller, la raideur d'une serviette qu'il utilise déclenchent en lui le plaisir qu'il a ressenti autrefois en maintes occasions : en voyant les arbres d'Hudimesnil par exemple. Cette fois-ci, il décide d'approfondir son impression, de découvrir pourquoi certaines sensations le rendent si heureux. Et il comprend enfin que la mémoire involontaire est seule capable de ressusciter le passé, et que l'oeuvre d'art permet de vivre une vraie vie, loin des mondanités, qu'elle permet aussi d'abolir les limites imposées par le Temps. Le héros est enfin prêt à créer une oeuvre littéraire. -
Le Côté de Guermantes : est le troisième volume du roman de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu.
Ce volet est divisé en deux parties, dont les événements se déroulent essentiellement à Paris : les parents du narrateur y changent de logement et vivent désormais dans une partie de l'hôtel des Guermantes. Leur bonne, la vieille Françoise, regrette ce déménagement. Le narrateur rêve au nom des Guermantes, comme jadis il rêvait aux noms de pays. Il aimerait beaucoup pénétrer dans le monde des aristocrates. Pour tenter de se rapprocher de madame de Guermantes, qu'il importune à force de la suivre indiscrètement dans Paris, il décide de rendre visite à son ami Robert de Saint-Loup, qui est en garnison à Doncières : « L'amitié, l'admiration que Saint-Loup avait pour moi, me semblaient imméritées et m'étaient restées indifférentes. Tout d'un coup j'y attachai du prix, j'aurais voulu qu'il les révélât à Madame de Guermantes, j'aurais été capable de lui demander de le faire. » Il rend donc visite à son ami qui le reçoit avec une très grande gentillesse et est aux petits soins pour lui. De retour à Paris, le héros s'aperçoit que sa grand-mère est malade. Saint-Loup profite d'une permission pour se rendre à Paris , il souffre à cause de sa maîtresse, Rachel, que le narrateur identifie comme une ancienne prostituée qui travaillait dans une maison de passe. Le narrateur fréquente le salon de madame de Villeparisis, l'amie de sa grand-mère , il observe beaucoup les personnes qui l'entourent. Cela donne au lecteur une image très fouillée du faubourg Saint-Germain entre la fin du dix-neuvième siècle et le début du vingtième. Le narrateur commence à fréquenter le salon des Guermantes. La santé de sa grand-mère continue à se détériorer : elle est victime d'une attaque en se promenant avec son petit-fils. -
Du côté de chez Swann est le premier volume du roman de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. Il est composé de trois parties, dont les titres sont :
-Combray, village imaginaire dans l'oeuvre de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, fortement inspiré du village de son enfance, Illiers en Eure-et-Loir.
-Un amour de Swann. Swann tombe amoureux d'Odette de Crécy.
À la recherche du temps perdu est une histoire d'amour, d'infidélité, de jalousie.
-« Noms de pays : le nom » évoque les rêveries du narrateur, ses envies de voyage. Ce parallélisme souligne la déception naissant de la confrontation du rêve à la réalité brute.