Filtrer
Rayons
Langues
Formats
Prix
Marie Andree Gill
-
Un poème inédit de l'auteur originaire de Mashteuiatsh dont le recueil «Chauffer le dehors» (La Peuplade, 2019) était finaliste au prix Émile-Nelligan cette année.
-
Nouveau Projet 21
Dalie Giroux, Ambre Sachet, Emelie Bernier, Marine Ernoult, Gabrielle Roberge
- Atelier 10
- Nouveau Projet
- 31 Mars 2022
- 9782897596644
Pour notre anniversaire, nous avons eu envie de revenir sur dix années folles, et sur les gens et les évènements qui les ont marquées. Mais nous avons aussi ressenti le besoin d'ouvrir une porte sur les années à venir, et sur quelques individus susceptibles de leur insuffler force et créativité.
-
Spirale. No. 287, Automne 2024
Dalie Giroux, Dominic Marion, Suzanne Beth, Katrie Chagnon, Rebecca Leclerc, Milly
- Spirale magazine culturel inc.
- 23 Octobre 2024
- 9782924359662
Que veut dire aujourd'hui «prendre soin de soi» ? À une époque où la santé est devenue un impératif moral et quasi religieux, la question de l'hygiène de vie demeure encore largement impensée du point de vue de la création et du travail intellectuel. Ce dossier se penche ainsi sur les différentes manifestations contemporaines de la culture du bien-être, ses exigences et ses excès, en mettant en lumière les contradictions qui surgissent dès lors que l'on reconsidère la très vieille dichotomie entre le corps et l'esprit. Car c'est de cela qu'il s'agit: comment modeler, reformer, changer, inventer les corps qui «nous» contiennent, individuellement et collectivement ? Faut-il le faire? En réponse à qui, à quoi ? Et quelles en sont les implications éthiques, économiques et politiques ? Oscillant entre hygiène et anti-hygiène, les textes de ce dossier nous plongent dans cet univers foisonnant où, de la mise en forme à la méditation, en passant par le yoga, les régimes alimentaires et les rituels de sommeil, nous sommes quotidiennement appelé·e·s à gérer nos vies voire forcé·e·s de le faire.
-
Béante donne des yeux dans la nuit. Minuit est l'heure du recueil et la lune est pleine. Empreint d'une désinvolture certaine - « invente la fin comme tu veux » -, ce texte poétique nous plonge au coeur de la mémoire des hommes et de la concrétude des jours. Au contact des marées et des étoiles, des mirages et des ancêtres, l'être humain - ilnu -, ici représenté, voyage du dehors vers le dedans. Entre les moments d'égarement et les moments de lucidité, on veut résoudre les peut-être, apprivoiser les déchéances, trouver une lumière._x000D_
Béante superpose les temps. Jusqu'à la fin de la nuit. -
Tailler l'histoire, remonter les mémoires, observer les courses et les égarements de la fraie : l'écriture de Marie-Andrée Gill est là dans toute sa splendeur. Du haut du rempart devant le lac - le Piekuakami -, elle replonge dans les instants confondants de l'adolescence vécue dans la réserve, à chercher à quoi ressembler, « quoi faire de sa peau ». Par sa poésie délinquante, Marie-Andrée Gill transvase les contrastes qui définissent la communauté ilnue qui l'a vue grandir. Puisque nos morts ne s'envolent pas, elle retrace les cicatrices pour éventuellement laisser passer la lumière, revient au « village qui n'a pas eu le choix ».