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Michel Bock
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En 1912, l'Ontario devenait la troisième province de la confédération canadienne à interdire l'enseignement en français dans ses écoles. Dès sa promulgation, «l'infâme Règlement 17», comme on est venu à l'appeler, sera vivement contesté par la collectivité franco-ontarienne, alors réunie autour de l'Association canadienne-française d'éducation d'Ontario. Plusieurs groupes et individus -?dont le fondateur du Devoir, Henri Bourassa, l'historien Lionel Groulx et la Société Saint-Jean-Baptiste?- viendront lui prêter main-forte.
Après 15 ans de lutte, le Règlement sera finalement abrogé.
Il existe aujourd'hui plusieurs études sur cette crise, considérée par certains comme le mythe fondateur de l'Ontario français. Peu d'auteurs, cependant, se sont intéressés à son impact sur l'avenir même du Canada français. Au coeur, donc, des nouveaux enjeux que creuse ce collectif se trouve un examen des conséquences de la crise scolaire sur le projet national canadien-français.
Rédigé dans un langage clair et accessible, «Le siècle du Règlement 17» s'adresse à toute personne -??amateur ou spécialiste?- s'intéressant aux luttes des minorités linguistiques, à la francophonie canadienne et, plus largement, à l'histoire du Canada. Il propose dix-sept articles répartis en cinq thèmes?: o L'école franco-ontarienne et l'opinion anglo-canadienne o Les multiples voies de la résistance o Échos politiques et constitutionnels o Les représentations du Règlement 17 dans la sphère littéraire et artistique o La crise scolaire et la reconfiguration du champ intellectuel canadien-français. -
This book, first published as Quand la nation débordait les frontières (Hurtubise HMH, 2004), is considered the most comprehensive analysis of Lionel Groulx's work and vision as an intellectual leader of a nationalist school that extended well beyond the borders of Québec. Recipient of the 2005 Governor General's Literary Award in non-fiction, the original French edition also won the Michel-Brunet Award (Institut d'histoire de l'Amérique française), the Prix Champlain (Conseil de la vie française en Amérique), and a medal awarded by the Québec National Assembly. It was also shortlisted for the Jean-Charles-Falardeau Award (Fédération canadienne des sciences humaines du Canada) and the City of Ottawa Book Award. For over five decades, historians and intellectuals have defined the nationalist discourse primarily in territorial terms. In this regard, Groulx has been portrayed-more often than not-as the architect of Québécois nationalism. Translated by Ferdinanda Van Gennip, A Nation Beyond Borders will continue to spark debate on Groulx's description of the parameters of the French-Canadian nation. Highlighting the often neglected role of French-Canadian minorities in his thought, this book presents the Canon as an uncompromising advocate of solidarity between all French-Canadian communities.
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Comment un peuple oublie son nom ; la crise identitaire franco-ontarienne et la presse française de Sudbury (1960-1978)
Michel Bock
- Éditions Prise de parole
- Ancrages
- 6 Décembre 2011
- 9782894233788
Les années 60 et 70, en Ontario français, sont porteuses de transformations idéologiques retentissantes. Dans la foulée de la Révolution tranquille au Québec, le nationalisme canadien-français traditionnel est chassé du discours dominant, alors même que le gouvernement fédéral, par l'entremise de ses politiques linguistiques, en vient à occuper une place de plus en plus grande dans la vie socioculturelle des minorités françaises. Ces bouleversements entraînent un réaménagement fondamental du discours identitaire des Franco-Ontariens. Les notions de culture, de communauté et d'histoire habituellement associées à la notion canadienne-française sont évincées en faveur d'un discours individualiste. De « Canadiens-Français »
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Presse écrite et action citoyenne
Michel Bock, Serge Miville
- Éditions Prise de parole
- Agora
- 31 Octobre 2024
- 9782897442989
Les six études réunies dans «Presse écrite et action citoyenne» sont consacrées à l'histoire de la presse franco-ontarienne au XXe siècle.
Si Le Voyageur de Sudbury est au centre de l'analyse, d'autres journaux - Le Droit d'Ottawa, Le Rempart de Windsor et La Feuille d'érable de Tecumseh - sont aussi convoqués. Les auteurs et autrices montrent en quoi la mise sur pied d'un journal de langue française en milieu minoritaire est un acte citoyen, puisqu'il favorise la prise de parole collective, la construction d'un espace public autonome dans lequel la communauté peut débattre des grands enjeux de société selon ses propres prémisses culturelles, historiques et politiques.
Plusieurs aspects de la vie en Ontario français sont ici abordés, notamment la complexité du rapport au Québec, la place du catholicisme dans les polémiques idéologiques et morales, et les questions syndicales.
Alors que la plupart des études portent sur la période qui suit les grands bouleversements idéologiques et institutionnels des années 1960, l'une d'elles offre une analyse inédite du débat engendré dans le Sud de l'Ontario, lors de la Deuxième Guerre mondiale, par la crise du service militaire obligatoire.
Un ouvrage publié en coédition avec la Société historique du Nouvel-Ontario. Avec des textes de Stéphanie Bourque, Justine Champagne, Rachel Desaulniers, Emmanuelle Goulet, Francis Gourde, Serge Miville et Yanick Therrien. -
Mens. Vol. 24 No. 2, Printemps 2024
Michel Bock, Stephanie St-Pierre1, Marie-Helene Nadeau, Francois Bonnet, Marianne Arseneau, Daniel Poitras, Emmy Bois, H
- Centre de recherche sur les francophonies canadiennes (CRCCF) - Mens
- 24 Février 2025
- 9782982144293
À partir du xixe siècle, les États occidentaux s'intéressent de plus en plus à la question de l'éducation, devenue un outil de construction nationale de première importance. Cette préoccupation devient vite prépondérante au Canada français, où l'éducation est considérée comme un des piliers fondamentaux de la « survivance » du fait français et du catholicisme en Amérique du Nord. Les collèges classiques s'inscrivent ainsi parmi les institutions les plus importantes et, à plusieurs égards, emblématiques de l'histoire du Canada français.
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Cahiers Charlevoix 10 : Études franco-ontariennes
Michel Bock
- Les Presses de l'Université d'Ottawa
- 9 Juillet 2014
- 9782760309524
Ce dixième volume des Cahiers Charlevoix regroupe cinq études sur l'Ontario français, qui traitent du diocèse de Sault-Sainte-Marie dans le conflit franco-irlandais entre 1904 et 1934; des perspectives amoureuses et conjugales des jeunes du nord-est de l'Ontario; des aspects de l'histoire des Franco-Ontariens du Centre et du Sud-Ouest de 1970 à 2000; de l'art perdu de « faire des chansons » de la région du Détroit ainsi que des propos et confidences du jésuite ethnologue Germain Lemieux.
Publié en français -
Cahiers Charlevoix 13 : Études franco-ontariennes
Michel Bock
- Les Presses de l'Université d'Ottawa
- 30 Juin 2020
- 9782760334373
Fondée à Sudbury en 1992, la Société Charlevoix est un regroupement d'universitaires qui se consacrent à des travaux savants sur l'Ontario français. Par son nom, la Société honore la mémoire du jésuite Pierre-François-Xavier de Charlevoix (1682-1761), qui a laissé des observations remarquables sur le territoire ontarien. Limités en tout temps à dix en nombre, ses membres examinent les réalités franco-ontariennes selon les perspectives variées qu'apportent leurs disciplines. Leur élection se fait par cooptation, à l'unanimité des voix. Depuis 1995, la Société Charlevoix publie les Cahiers Charlevoix. Études franco-ontariennes, un collectif exclusivement dévolu à la diffusion des travaux de ses membres.
Depuis leur création, nos Cahiers Charlevoix n'ont jamais comporté plus de six essais. La présente livraison, la treizième de la série, en compte sept : précédant les six études courantes de 2020, l'hommage rendu à un membre émérite disparu, Gaétan Gervais, commandait cette première.
Publiée sous le patronage de la Société Charlevoix, l'édition de ce treizième Cahier Charlevoix est le fruit d'une entente entre la Société Charlevoix et les Presses de l'Université d'Ottawa.
Ce livre est publié en français. -
Entre lieux et mémoire ; l´inscription de la francophonie canadienne dans la durée
Anne Gilbert, Michel Bock, Joseph-yvon Thiérault
- Les Presses de l'Université d'Ottawa
- 27 Octobre 2010
- 9782760318779
Dans Les lieux de mémoire, Pierre Nora affirme que « la mémoire s'enracine dans le concret, l'espace, le geste, l'image et l'objet » (1984, xix). Entre lieux et mémoire adopte une perspective semblable et jette un regard sur les expériences concrètes, géographiquement situées, par lesquelles les francophones du Canada construisent leur identité à partir des réminiscences de leur passé. Ce questionnement est essentiel, car la géographie de la francophonie canadienne évolue rapidement, consolidée au Québec au cours notamment des dernières cinquante années, mais fragilisée dans les milieux les plus dynamiques de la francophonie hors Québec, là où les francophones se confrontent quotidiennement à l'Autre : anglophone, immigrant et allophone.
Dans ces lieux consolidés et fluides se tissent les appartenances et les identités de ceux qui les occupent. Les auteurs abordent les lieux de mémoire du Canada français selon trois approches : l'histoire, la géographie et les arts. Tous mettent en évidence que la fondation d'un lieu de mémoire est un acte politique. Enfin, ils montrent qu'une étude des lieux de mémoire, par l'entremise des individus et des groupes qui les instituent, constitue un préalable à la compréhension de l'identité francophone canadienne, dans son unité comme dans sa diversité. Dans Les lieux de mémoire, Pierre Nora affirme que « la mémoire s'enracine dans le concret, l'espace, le geste, l'image et l'objet » (1984, xix). Entre lieux et mémoire adopte une perspective semblable et jette un regard sur les expériences concrètes, géographiquement situées, par lesquelles les francophones du Canada construisent leur identité à partir des réminiscences de leur passé.
Ce questionnement est essentiel, car la géographie de la francophonie canadienne évolue rapidement, consolidée au Québec au cours notamment des dernières cinquante années, mais fragilisée dans les milieux les plus dynamiques de la francophonie hors Québec, là où les francophones se confrontent quotidiennement à l'Autre : anglophone, immigrant et allophone. Dans ces lieux consolidés et fluides se tissent les appartenances et les identités de ceux qui les occupent. Les auteurs abordent les lieux de mémoire du Canada français selon trois approches : l'histoire, la géographie et les arts. Tous mettent en évidence que la fondation d'un lieu de mémoire est un acte politique. Enfin, ils montrent qu'une étude des lieux de mémoire, par l'entremise des individus et des groupes qui les instituent, constitue un préalable à la compréhension de l'identité francophone canadienne, dans son unité comme dans sa diversité.
Publié en français -
Continuité. No. 144, Printemps 2015
Arthur Plumpton, Francois Varin, Mathieu Bock-Cote, Valerie Gaudreau, Magali Lavigne, Michel Boudreau, Lester Toupin, I
- Éditions Continuité
- Continuité
- 2 Avril 2015
- 9782922527445
En une de ce numéro de printemps, un père et son fils, également maçon et apprenti. Qui de mieux placé pour incarner l'enjeu crucial qu'est la transmission des savoir-faire en ce qui attrait aux métiers d'art liés au bâtiment ? En une vingtaine d'années, le nombre d'artisans québécois aurait chuté de 2500 à 300. Et les apprentis ne se bousculent pas au portillon... Fort heureusement, un dynamisme renouvelé anime le milieu depuis quelques années. Le dossier de ce numéro de printemps nous fait découvrir de quelles façons les efforts investis commencent à porter leurs fruits, notamment grâce à la reconnaissance des artisans par le Conseil des métiers d'art du Québec et par la formation de la relève, avec des projets comme les Chantiers-apprentissage de la Fondation Saint-Roch.