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Michel Pleau
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Le poète confie au lecteur que par la langue, et plus précisément par les mots, il nous est possible de sculpter ses images les plus intimes, depuis sa naissance jusque devant la mort.
Depuis l'enfance, les mots servent à marquer des lieux, des passages, à faire naître les gens et les événements de notre quotidien. Mais ils servent aussi à nommer leur disparition et les effets de leur absence. Le poète répond lui-même à ses interrogations en indiquant la voie à prendre. -
« Michel Pleau raconte que la mort de son père, survenue alors qu'il n'avait que douze ans, a été l'événement le plus marquant de sa vie. Après ce décès, une ombre immense a recouvert la terre. L'enfant Pleau ne possédait pas les moyens pour lutter contre ce phénomène. Il ne disposait que des lettres de l'alphabet auxquelles, petit à petit, il accorda une sorte de pouvoir magique.» Pierre Chatillon
par-dessus ton épaule
la lumière n'avait aucun défaut
j'aurai tout fait pour m'approcher
de ta voix
trouver refuge dans une parole
qui s'élèverait avec la mienne
Un recueil intimiste, rempli de nostalgie et d'espoir, qui ponctue vingt-cinq ans d'une vie consacrée à la poésie. -
Moebius no 138 : «Québec, ville insolite» Septembre 2013
Michel Pleau, Julie Gravel-Richard, Martin Grange, Martine Delvaux, Sabica Senez, Natalie Jean, Annie Cloutier, Eric Pla
- Moebius
- Moebius
- 17 Décembre 2013
- 9782897410032
Avec « Québec, ville insolite », Moebius nous invite à oublier les images de carte postale au profit d'une vision plus inhabituelle de Québec. Les écrivains ayant collaboré à ce numéro - Patrick Nicol, Martin Grange, Martine Delvaux, Éric Plamondon, Hélène Matte, pour ne nommer que ceux-ci - prennent plaisir à s'aventurer au-delà des clichés, renversant le regard pour créer de nouvelles perspectives. Car malgré les nombreuses étiquettes terriblement usées qui lui sont accolées, la capitale nationale ne cesse d'attiser l'imagination des écrivains qui s'ingénient à la nommer autrement, « chatouillant le romanesque, soufflant le poème comme du verre de Murano » (Marie-Ève Sévigny). Un numéro piloté par Marie-Ève Sévigny.
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Nuit blanche, magazine littéraire. No. 162, Printemps 2021
David Laporte, Valerie Forgues, Jean-Paul Beaumier, Therese Lamartine, Yvon Poulin, Francois Lavallee, Michel Pleau
- Nuit blanche, le magazine du livre
- 7 Mai 2021
- 9782924611357
En couverture du numéro printanier de la revue Nuit blanche se trouve l'une des bibliothèques de survie de l'auteur et voyageur littéraire Charles Sagalane, rappelant comment un atlas littéraire, à l'image de celui qui est présenté en ouverture, permet de découvrir le paysage littéraire québécois selon l'itinéraire de chacun. En entrevue, voyez les ciels d'Abitibi qui colorent l'oeuvre de Louise Desjardins, puis, parcourez ces « espaces où tout flambe » que sonde Émilie Turmel. Lisez aussi un hommage rendu au poète Gilles Hénault. Ensuite, examinez les questions liées à l'antiracisme et aux mécanismes qui lui sont contraires dans « Le Noir et le Blanc ». La crise des médias est, elle, abordée à travers Le journaliste béluga de Mathieu-Robert Sauvé et Nous méritons mieux de Marie-France Bazzo. Eh oui, Pierre Nothomb, l'écrivain méconnu de ce numéro, « chantre de la nature et des arbres » est bien lié à une romancière belge bien connue... Il est son arrière-grand-père ! (source : Nuit blanche)
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Nuit blanche, magazine littéraire. No. 164, Automne 2021
Karoline Georges, Patrick Bergeron, Michel Pleau, Francois Ouellet, David Laporte, Valerie Forgues, Michele Bernard, Th
- Nuit blanche, le magazine du livre
- 1 Décembre 2021
- 9782924611395
En couverture de l'édition automnale de Nuit blanche, retrouvez non pas une personne réelle, mais une modélisation 3D, un avatar numérique créé à partir de fragments d'images, de textures biologiques, tel un Frankenstein moderne. Il s'agit d'une oeuvre, inédite à ce jour, de l'artiste multidisciplinaire et autrice Karoline Georges qui signe un article soulignant les 200 ans du fameux personnage de Mary Shelley. À l'ère de l'intelligence artificielle, le mythe de Frankenstein est peut-être plus actuel que jamais. Jeanette Winterson, figure de proue de la littérature queer britannique, en fait la preuve avec Frankissstein comme l'écrit Patrick Bergeron dans l'article « De l'amour et des restes posthumains ». Aussi, Michel Pleau poursuit son enquête auprès de neuf poètes du Noroît, maison qui célèbre cette année son 50e anniversaire. Et toujours en poésie, Valérie Forgues présente le plus récent recueil de la Nord-Côtière d'origine Noémie Pomerleau-Cloutier. Bref, de parties d'échecs en réflexions sur le racisme, la misogynie ou encore le rêve, ce numéro vous réservent d'intéressantes réflexions. (source : Nuit blanche)
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Nuit blanche, magazine littéraire. No. 154, Printemps 2019
Suzanne Leclerc, Alain Lessard, Jerome Guenette, Erika Soucy, Jean Desy, Pierre Rouxel, Michel Pleau, Noemie Pomerleau-C
- Nuit blanche, le magazine du livre
- 15 Mai 2019
- 9782924611197
La revue Nuit blanche récidive avec un second numéro printanier consacré à cartographier l'imaginaire québécois, région par région. Après un dossier sur le Saguenay-Lac-Saint-Jean (printemps 2018), voici un numéro porté par l'imaginaire de la Côte-Nord, ce « pays dans le pays ». De la taïga à la mer, des récits de voyages et de naufrages à Manikanetish de Naomi Fontaine, la région nourrit les écrits depuis longtemps. Pierre Rouxel offre une chronologie approfondie de près de 500 ans d'écrits nord-côtiers. Originaires de la région, Erika Soucy et Noémie Pomerleau-Cloutier se sont prêtées à un jeu épistolaire. Michel Pleau a écrit lui, un peu de poésie pour la poète innue Joséphine Bacon. Puis, Denys Lelièvre vous raconte Gilles Vigneault, alors que Jean-Yves Fréchette puise plutôt dans ses souvenirs du Séminaire Saint-Pie X de Hauterive, aujourd'hui devenu le Cégep de Baie-Comeau.
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Nuit blanche, magazine littéraire. No. 165, Hiver 2022
Therese Lamartine, Michel Pleau, Chantal Richard, Charles Quimper, Francois Ouellet, Francois Lavallee, David Laporte
- Nuit blanche, le magazine du livre
- 24 Février 2022
- 9782924611418
En couverture de ce numéro de Nuit blanche, retrouvez une photographie de l'écrivaine Marie-Claire Blais datant des années 1980, prise lors d'une entrevue pour le dossier « Vivre ailleurs pour écrire ». Thérèse Lamartine rend hommage à la disparue qui « n'avait rien perdu de son intensité et de sa générosité ». Au sommaire, parcourez le quartier St-Sauveur en basse-ville de Québec à travers le livre jamais lu de Charles Quimper et une discussion entre deux résidents, Lyne Richard et Michel Pleau, puis plongez dans l'oeuvre de Jean Babineau qui depuis 1993, met le chiac de l'avant et sur le même plan que les autres registres de langue. Également, la décolonisation dans l'essai au Québec, l'esprit libre d'André Major, des vies volées, usurpées, et une écrivaine Maria Borrély, qu'il faut absolument redécouvrir.
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Nuit blanche, magazine littéraire. No. 166, Printemps 2022
Anne-Marie Guerineau, Valerie Forgues, Michel Pleau, Francois Ouellet, J. R. Leveille, Francois Lavallee, Gerald Baril
- Nuit blanche, le magazine du livre
- 18 Mai 2022
- 9782924611432
La revue Nuit blanche souligne cette année ses 40 ans et pour l'occasion, elle revisite les portraits d'écrivains et d'écrivaines publiés dans ses pages au fil des ans. La rétrospective débute dans cette édition par un regard sur les années 1980. En couverture, Michel Pleau qui célèbre, lui, 30 ans de poésie. Valérie Forgues s'est entretenue avec le poète, homme discret et engagé. Lisez trois poèmes inédits. La rubrique Écrivaines méconnues du XXe siècle propose, cette saison, un portrait de Raymonde Vincent, romancière décédée en 1985, autrice d'« une oeuvre d'une beauté limpide, irréductible, intacte » (François Ouellet). Dans la rubrique Écrivains franco-canadiens, c'est à l'essayiste Bernard Mulaire que s'intéresse J.R Léveillé. Également au sommaire, une incursion dans le Wiktionnaire, le capitalisme vert et les fausses nouvelles.
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Nuit blanche, magazine littéraire. No. 173, Hiver 2024
Michel Giguere, Raphaelle B. Adam, Patrick Bergeron, Michel Pleau, Jean-Paul Beaumier, Gilles Pellerin, Louis-Martin Sa
- Nuit blanche, le magazine du livre
- 11 Mars 2024
- 9782924611579
Dans ce 173e numéro de Nuit blanche, on suit le parcours de Jean-François Létourneau, explorant une conscience du territoire et un sentiment «sauvage» de la terre ravivés par l'apport de la littérature autochtone.
On rencontre Raphaëlle B. Adam qui nous entretient de plaisirs hantés et signe «Le vertige, le tableau et le monstre» sous la rubrique LE LIVRE JAMAIS LU.
On fait aussi la part belle à la poésie. Celle de Jacques Brault; celle de la haïkiste Hélène Leclerc, la collectionneuse d'instants qui s'est entretenue avec Michel Pleau; celle de David Goudreault et de son inimitable inventivité langagière.
Et - entre autres - dans ce numéro... Avec Michel Giguère, on explore le monde de la BD documentaire québécoise alors qu'avec Jean-Paul Beaumier, on plonge dans un genre littéraire bien particulier pour constater que «toute histoire de deuil est une histoire d'amour». -
Nuit blanche, magazine littéraire. No. 175, Été 2024
Gabrielle Filteau-Chiba, Michel Giguere, Patrick Bergeron, Michel Pleau, Rene Bolduc, Jean-Paul Beaumier, Therese Lamart
- Nuit blanche, le magazine du livre
- 24 Juillet 2024
- 9782924611616
Ce 175e numéro de Nuit blanche on parle de forêts, d'avenir et d'espoir avec l'autrice écomilitante Gabrielle Filteau-Chiba que Patrick Bergeron a rencontrée en entrevue et qui, dans la rubrique « Le livre jamais lu », invoque les « lames océanes » de Virginia Woolf.
On évoque le concept de transfuge de classe grâce à Rue Duplessis. Ma petite noirceur, véritable phénomène littéraire signé Jean-Philippe Pleau. Avec Michel Giguère, on explore l'univers BD du caricaturiste André-Philippe Côté, univers qui représente une portion non négligeable de son travail.
On se nourrit de l'intelligence vive et de la sensibilité des propos tenus par les onze essayistes qu'a réunis Gérald Gaudet dans Nos lieux de rencontres. Entretiens sur l'essai littéraire. On accède, une fois de plus, à la richesse des carnets de Robert Lalonde à travers la lecture attentive par Jean-Paul Beaumier d'On est de son enfance. -
Que faire de soi ? s'interroge le poète pour qui le monde est comme un rivage difficile à atteindre. Le ciel de son enfance, celui de la basse-ville, devient l'occasion, pour lui, de vivre au présent et de traverser enfin la nuit. Entre les souvenirs et la mort, où se tient la vie?
rue st-vallier je ne sais plus
qui est l'écho de l'autre
il me reste un peu de soleil
dans les mains
comme un bibelot de verre
que la nuit n'a pas rongé
je protège ce petit feu de rien
et souffle sur les braises
pour retrouver je ne sais plus quoi
Depuis « Le feu de l'autre rive » et, surtout, « La lenteur du monde », Michel Pleau a entrepris une quête d'identité qu'il poursuit admirablement dans « Le ciel de la basse-ville ». -
La lenteur du monde est un livre de l'aube. Une autre journée se lève sur le monde et voilà que le regard, toujours au début de chaque chose, se fait attentif à tout ce qui commence.
Ce recueil est une plongée dans l'enfance, les souvenirs et les amours. Autant de préludes à l'essentielle rencontre de soi où le poète avance tranquille vers le but ultime, «Devenir», titre du dernier poème.
Michel Pleau poursuit ici sa quête de lumière. Un peu en retrait, il se met à l'écoute et cherche à dire la beauté du monde. L'enjeu, qui sous-tend le titre, est brillamment relevé et la poésie en sort grandie. -
D'une douceur infinie, ce recueil respire l'enfance retrouvée, ses gestes, ses odeurs et ses moments de grâce. Évoquant l'été de ses huit ans, Michel Pleau écrit ici le petit livre qui, à son insu, commençait alors à prendre forme dans son coeur, à travers les jeux et la découverte de la nature. Après des années d'hiver intérieur, le poète renaît et fait revivre une saison qu'il croyait à jamais perdue.
en ce temps-là
la clarté était dure comme une prière
et j'allais pour la première fois
apprendre l'alphabet des départs
me retrouver seul derrière une table
où écrire goûterait bon
Par leur dépouillement et leur absence d'artifices, les poèmes de Michel Pleau puisent dans la mémoire une certaine compréhension du monde. -
Voici les poèmes d'un vieil enfant encore affamé de lumière. Dans ce recueil, Michel Pleau pose un regard sensible et amusé sur la petite faune du quartier de son enfance. Il se met à l'écoute de l'âme des animaux. Ainsi on rencontre le chat qui a réponse à tout, la belle chenille du parc Durocher, les chevaux qui comptent les étoiles, les fourmis et leurs amours microscopiques, la girafe gardienne de ciel, la poulette grise de la chanson de nos mères, la vache du premier jour d'école... et bien d'autres bêtes et bestioles.
mon poisson rouge s'appelait Sisyphe
j'aimais cette petite flèche de feu et d'eau
aux allées et venues sans fin
comme moi
il se frappait
à la vitre du temps
Michel Pleau célèbre ses trente ans de publication. Accompagnés des toiles oniriques de Lyne Richard, les poèmes parviennent, ici, à cette simplicité qui est, pour tout poète, un accomplissement.