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Monique Moser
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Isabelle de Charrière : salonnière virtuelle ; un itinéraire d'écriture au XVIII siècle
Monique Moser-verrey
- Hermann
- 14 Juin 2013
- 9782705675660
Grande dame des Lumières européenne, Isabelle de Charrière/Belle de Zuylen (1740-1805) capte par son écriture de femme l'évolution de la littérature française, du mouvement philosophique à l'éveil du nationalisme préromantique tout en passant par les tourmentes de la Révolution. Son salon virtuel, animé par une vaste correspondance, accueille généreusement ses proches mais aussi les grands auteurs, musiciens et peintres du XVIIIe siècle. De cette archive vivante, elle tire des oeuvres brèves et variées à la fois plaisantes et critiques des modes de l'heure. Lectrice assidue des conteuses et des poètes du Grand siècle, elle accorde autant d'importance à la vérité des sentiments qu'à l'honnêteté des rapports interpersonnels, tout en recherchant passionnément la justesse et la beauté de l'expression pour charmer et convaincre ses publics en Hollande, en Suisse, en France, en Angleterre, puis en Allemagne.
Les portraits, les tableaux, les scènes et les illustrations qui agrémentent ses récits témoignent de sa vision perspicace des correctifs à apporter pour promouvoir l'égalité et la justice entre les générations, les sexes, les classes sociales et les peuples dans un monde régénéré où les assemblées de l'Ancien Régime auront fait place aux salons littéraires. -
Le corps romanesque ; images et usages topiques sous l'Ancien Régime
Monique Moser-verrey, Lucie Desjardins, Chantal Turbide
- Presses de l'Université Laval
- Les Collections de la République des let
- 6 Octobre 2011
- 9782763707921
L'imaginaire du corps est sans bornes, mais chaque culture lui impose des limites qui la caractérise et donnent lieu à des représentations verbales et visuelles. Le présent ouvrage explore les images et les usages du corps tel que décrits et illustrés dans les fictions romanesques de l'Ancien Régime à travers l'Europe et la France, sans négliger les arts, les croyances et les connaissances qui en affectent les représentations narrées et gravées.
Trois grandes catégories se dégagent de la topique du corps romanesque et constituent les trois principales parties de l'ouvrage. La première partie, Corps souffrant, étudie la vulnérabilité du corps qui, voué à la douleur et à la mort, appelle des soins voire une rédemption. La seconde partie, Corps éloquent, étudie l'expressivité du corps dont l'apparence peut révéler l'identité, la sensibilité, le caractère et dont les gestes exemplaires suscitent l'admiration. La troisième partie, Corps surprenant, s'intéresse aux mystères du corps tantôt volatile, tantôt opaque, souvent équivoque et généralement irréductible et insaisissable. Chacune de ces catégories topiques est développée par dix articles offrant des aperçus historiques, ainsi que des enquêtes plus ponctuelles sur des auteurs ou des oeuvres en particulier. On verra ainsi les représentations topiques des anciens et des auteurs du Moyen Âge se modifier au cours des siècles de la Renaissance à la Révolution et même un peu au-delà.
Pour clore ce triple parcours éclairant le corps des personnages qui peuplent récits et romans, une quatrième partie, Corps métaphore, met en jeu le roman lui-même. Cin études montrent que la poétique et la rhétorique évoquent bien souvent le corps afin qu'il figure par mtaphore la vie et les formes de la création littéraire et de l'écriture romanesque. Puis, placé entre les mains d'un corps qui s'adonne à la lecture, le roman en tant que livre devient enfin lui-même l'objet d'une image topique largement diffusée en peinture, mais habilement subvertie par les illustrateurs de romans... -
Études françaises. Volume 21, numéro 1, printemps 1985
Lise Lamarche, Martine Leonard, Rene Payant, Eliane Formentelli, Gilles Pellerin, Monique Moser, Rober Racine, Herve Gui
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 30 Juin 2024
- 9782760651586
Écrire l'image ne signifie pas seulement reprendre ce qu'offre la lecture. Et d'ailleurs, comment déposer la lecture dans le texte ? Pouvoir lire l'image supposait l'oubli du sujet et l'existence d'un sens, entendu comme analysable indépendamment du signifiant. Dès lors, Écrire l'image déplace considérablement les enjeux et non seulement décentre, mais multiplie les points de vue en redonnant au sujet de l'écriture et au signifiant textuel une part active et un rôle nouveau dans la production du contenu ou des significations de l'image. À lire certains des articles réunis dans ce dossier, on pourrait même dire que l'écriture fait l'image, qu'elle définit les signes comme iconiques, et aussi qu'elle dit une part inédite de l'image, quelque chose que la lecture seule ne saurait expliciter.
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Le corps romanesque, images et usages topiques sous l'Ancien Régime
Monique Moser-verrey
- Hermann
- 6 Novembre 2015
- 9791037025852
L'imaginaire du corps est sans bornes, mais chaque culture lui impose des limites qui le caractérisent et donnent lieu à des représentations verbales et visuelles. Le présent ouvrage explore les images et les usages du corps tels que décrits et illustrés dans les fictions romanesques de l'Ancien Régime à travers l'Europe et la France, sans négliger les arts, les croyances et les connaissances qui en affectent les représentations narrées et gravées.
Trois grandes catégories se dégagent de la topique du corps romanesque et constituent les trois principales parties de l'ouvrage. La première partie, « Corps souffrant », étudie la vulnérabilité du corps qui, voué à la douleur et à la mort, appelle des soins voire une rédemption. La seconde partie, « Corps éloquent », étudie l'expressivité du corps dont l'apparence peut révéler l'identité, la sensibilité, le caractère et dont les gestes exemplaires suscitent l'admiration. La troisième partie, « Corps surprenant », s'intéresse aux mystères du corps tantôt volatil, tantôt opaque, souvent équivoque et généralement irréductible et insaisissable. Pour clore ce triple parcours éclairant le corps des personnages qui peuplent récits et romans, une quatrième partie, « Corps métaphore », met en jeu le roman lui-même.