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Nicol Patrick
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Marc est abandonné de toutes parts. Son travail de commis au cégep est de moins en moins utile, sa blonde l'a quitté et même Audrey, sa fille, semble l'éviter. Pourtant, ce n'est pas un mauvais gars. Un peu trop sûr de lui, peut-être, toujours convaincu d'avoir raison. À la longue, c'est achalant.
Le 25 mars 2013, le premier ministre du Canada reçoit de Chine deux pandas, un groupe d'Amérindiens marche sur la capitale fédérale, et à Paris, la veille, une manifestation contre le mariage gai a eu lieu. Marc aimerait que des experts l'aident à donner un sens à tout ça. Mais même eux, on dirait, le laissent tomber.
Heureusement, ce soir-là, sa fille revient de voyage. La dernière fois qu'ils se sont vus, ils s'étaient disputés. Mais la petite ne peut pas lui en vouloir éternellement. -
Juin 2013. Un professeur vieillissant ne dort plus : ses jeunes voisins l'énervent et un événement d'actualité l'intrigue : Alex, un activiste qu'il a connu lors du printemps érable, s'est enchaîné à un bâtiment public. L'insomnie, l'alcool et le remords le forcent à revenir sur les événements et à partir à la rencontre d'une jeunesse perdue, qui est aussi la sienne.
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La mère va disparaître. Elle a déjà perdu ses mots, ses souvenirs s'effacent un à un, bientôt tout son corps l'abandonnera. D'ici là, ses paroles désordonnées font surgir en vous la mémoire d'époques oubliées. L'enfant que vous étiez, le quartier tel que vous l'avez connu et d'autres jeunesses aussi, la sienne, celle de ses parents. La mère est devenue votre enfant: il faut la mener à ses rendez-vous, la soigner, la déménager, signer les papiers qui accélèrent ou retardent sa perte. L'accompagner sur le seuil et continuer d'avancer.
Il ne s'agit pas ici de témoigner, mais de sublimer: transformer l'expérience en objet de beauté. Ne pas chercher à tout dire, ne rien expliquer; montrer. Les visages changeants, les oiseaux par la fenêtre, les ongles trop longs, la crise, et vos élèves qui attendent des réponses alors que le monde vous échappe. -
Du printemps érable à la pandémie, Pierre observe les changements qui s'opèrent au Québec et en lui-même. Le conservatisme s'installe, de nouvelles valeurs émergent et Pierre vieillit. Son corps le lâche et ses pensées menacent de se figer. Mais la nostalgie est-elle défendable ? De quel héritage Pierre peut-il se réclamer ?
Les gens de son âge commencent à mourir. Les personnes qu'il aime ne sont pas heureuses. Julie assiste, impuissante, au déclin de son université. Amir peine à se tailler une place dans le pays qu'il a choisi, et les étudiants sont désemparés devant le monde qu'on leur lègue. Un monde violent, insignifiant, et qui bavarde en courant à sa perte.
J'étais juste à côté se présente comme une série d'instantanés échelonnés à travers une décennie. La pensée de Pierre rencontre l'actualité du temps, le discours social et prend acte de ses préjugés. Sa réflexion évolue en s'appuyant sur des constantes : l'amour des livres et des oiseaux, la tendresse pour ses proches, l'impatience devant la bêtise et un certain goût pour la justice. -
En 1854, Victor Hugo est en guerre contre Napoléon III et dialogue avec l'esprit de Shakespeare. Pendant ce temps, dans le nord-est de l'Amérique, des millions d'ouvrières et d'ouvriers travaillent dans l'anonymat des usines. En 1914, à New York, Marcel Duchamp propose un urinoir en guise d'oeuvre d'art. À la même époque, au Monument national de Sherbrooke, on assiste à des conférences sur l'hygiène domestique.
Pourquoi nos destins sont-ils si différents, qu'est-ce qui fait que nos vies sont si riches ou si pauvres ?
Dans le Sherbrooke actuel, Paul est perdu. Sa mère décline, et ceux qui en ont la garde ne pensent qu'à l'attacher. Sa fille, Ophélie, est obsédée par Dying Lucy, un site internet qui montre une enfant malade maintenue dans des conditions sordides. Et puis il y a Sarah, son ex, qui lui reproche son manque d'envergure et rêve de changer de vie.
Que doit-il faire de son temps, à quoi son existence peut-elle servir, à quoi devrait-il s'intéresser ?
Le caprice d'un inconnu, venu d'Europe, semble la seule aventure possible. -
Marianne et les ogres est une fiction inédite de Patrick Nicol, auteur, entre autres, de La nageuse au milieu du lac (Le Quartanier, 2015).
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L'Inconvénient. No. 74, Automne 2018
Alain Roy, Patrick Nicol, Nancy Huston, Ugo Gilbert Tremblay, Monique Larue, Jean-Philippe Martel, Genevieve Letarte, Mâ
- L´Inconvénient
- 30 Janvier 2019
- 9782924726211
Après le début du mouvement #Moiaussi (#MeToo), assistons-nous à une deuxième révolution sexuelle ? Peut-être est-ce le cas. La revue L'Inconvénient plonge et pose cette question dans son numéro d'automne où un dossier est consacré à ce que cette prise de conscience et de parole change (ou pas). Précarité du mouvement, plaidoyer pour la nuance des stéréotypes de genre, malaise, les collaborateurs et collaboratrices multiplient les angles d'approche afin d'approfondir la réflexion sur ces enjeux nécessaires. Ensuite, dans la rubrique « Peinture », découvrez le travail de Manuel Mathieu. Puis, David Dorais aborde Entrez dans la danse dans la rubrique « Ces livres dont on dit du bien ». Georges Privet, lui, s'attarde à ce que la série de films The Purge dit de l'évolution de l'Amérique dans la dernière décennie. Enfin, lisez également la deuxième partie de l'essai de Stanley Péan sur le jazz et la condition noire.
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L'Inconvénient. No. 75, Hiver 2019
Alain Roy, Patrick Nicol, Isabelle Daunais, Patrick Moreau, Normand Baillargeon, Ugo Gilbert Tremblay, Mathieu Belisle
- L´Inconvénient
- 30 Janvier 2019
- 9782924726181
Pour clore l'année, la revue L'Inconvénient propose un dossier thématique sur le néoconformisme. Personne ne veut faire partie du « troupeau ». On se targue d'être libre, mais à ne pas vouloir entrer dans un moule, à « s'anticonformer », on finit parfois tout de même par se fondre dans une masse. Être anticonformiste, aujourd'hui, ne prend-il pas l'allure d'un autre conformisme ? Faudrait-il alors être anti-anticonformiste ? Collaboratrices et collaborateurs se penchent sur la question. Aux lectrices et lecteurs, ce numéro propose aussi Cioran en bande dessinée, la troisième partie de Jazz et condition noire aux États-Unis par Stanley Péan, un portrait de la peintre Judith Berry, un de l'oeuvre postréférendaire du cinéaste Denys Arcand, un regard sur les héroïnes des séries Sharp Objects et Killing Eve, un texte de fiction, de la poésie et les chroniques de Patrick Nicol, Geneviève Letarte, Olivier Maillart, pour la dernière fois, et Vincent Lambert, pour la première.
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L'Inconvénient. No. 73, Été 2018
Alain Roy, Patrick Nicol, Elisabeth Haghebaert, Michel Biron, Robert Lévesque, Elisabeth Nardout-Lafarge, Gilles Mc
- L´Inconvénient
- 27 Juin 2018
- 9782924726167
Lire Ducharme sans Ducharme, c'est à cela que le mystérieux écrivain convia son lectorat. Depuis sa mort en 2017, c'est un état de fait d'autant plus vrai. « Lire Ducharme sans Ducharme » pour la revue L'Inconvénient, c'est l'occasion de consacrer un numéro estival à revisiter l'héritage et l'oeuvre de cet auteur à l'écriture « baroque et bigarrée, truffée de références savantes et populaires, de calembours, de virtuosités langagières aussitôt annulées par des maladresses délibérées. » En peinture, découvrez l'oeuvre de Trevor Kiernander. Lisez aussi un extrait du prochain roman de Ying Chen « où Irène Curie croise des Japonais décédés sous le rayonnement des bombes. » Ensuite, Georges Privet discute des échanges créatifs entre cinéma et nouvelles expériences immersives. Sylvain David, lui, offre un tour d'horizon de polars internationaux au petit écran, puis Stanley Péan livre la première partie d'un essai sur le jazz et la condition des Noirs aux États-Unis.
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L'Inconvénient. No. 69, Été 2017
Mathieu Belisle, Patrick Nicol, Evan Osnos, Christian Guay-Poliquin, Vincent Lambert, Dalie Giroux, Alain Roy, Samuel Ca
- L´Inconvénient
- 24 Juillet 2017
- 9782924726082
Le numéro d'été de L'Inconvénient propose Le fantasme de la survie un dossier fouillé sur cette propension au macabre, cette « fascination morbide pour l'apocalypse et la destruction, comme si nous avions besoin de maintenir coûte que coûte la menace, aussi fantasmatique soit-elle » dans un monde où tout est pourtant réuni pour nous permettre une vie sans souci. Nous incitant à nous considérer comme individus vivant en sursis, attendant l'écroulement, cet état d'esprit nous convie aussi à vivre dans la complaisance et sans souci de l'autre, à vivre « à côté de la vie ». Un dossier signé par Evan Osnos, Christian Guay-Poliquin, Dalie Giroux, Vincent Lambert et Alain Roy. Aussi dans ce numéro, un poème de Patrice Desbiens, une BD de Samuel Catin, un reportage sur la traduction au Québec et au Canada par Mauricio Segura, la peinture de Dil Hildebrand et les habituelles chroniques littérature, cinéma et séries télé.
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XYZ. La revue de la nouvelle. No. 143, Automne 2020
Fanie Demeule, Patrick Nicol, Nicholas Giguere, Jean-Francois Aube, Georges Desmeules, M.K. Blais, Nicolas Guay, Mar
- Jacques Richer
- 3 Août 2020
- 9782924343302
L'édition automnale de XYZ. La revue de la nouvelle, se présente sous le thème Sex, drugs and rock'n'roll. Histoire de cuites (Patrick Nicol), d'adolescences tourmentées (Fanie Desmeules, M.K. Blais, Marie-Claude Lapalme), de gangsters à guitare (Georges Desmeules) et de spectacles épiques (Nicolas Guay) vous sont proposées dans ce numéro qui « nous rappelle plus souvent qu'autrement qu'il faut parfois se garder de glorifier le passé. » Lisez aussi quelques nouvelles en thème libre : sur les années d'université (Nathalie Nadeau), sur l'appartenance au temps des tatouages (Paul Ruban) sur une bibliothèque de livres bien mystérieuse (Bruno Lalonde), sur le deuil et la sexualité (Samuel Homier) et une allégorie sur le thème d'Abel et Caïn (Olivier Talbot). Paraît également « Nocturne à la tête de chat » texte du lauréat du concours de nouvelle de cette année, Pascal Blanchet. Cette nouvelle sur les difficiles fins de vie dans les centres de soins longue durée (écrite avant la pandémie) a quelque chose d'effroyablement prémonitoire.