Olivier Parenteau
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Cet essai est le tout premier livre entièrement consacré à l'oeuvre poétique de Michel Houellebecq. Les poèmes écrits par l'auteur français le plus lu et médiatisé du moment sont très étonnamment méconnus. Et pourtant, la poésie houellebecquienne, écrite dans une langue simple et d'emblée compréhensible, a tout pour piquer la curiosité des lecteurs d'aujourd'hui : non seulement est-elle attachée à représenter le désarroi d'un sujet lyrique qui apparaît sous les traits d'un homme ordinaire, esseulé et désespérément en quête d'amour, mais, en plus, elle ne recule devant aucun sujet et ose s'immiscer dans tous les lieux, y compris les plus banals, tels que l'hypermarché et le village de vacances. La mise en poème de ces non-lieux, en elle-même très atypique, n'engage pas le poète à développer, comme on s'y attendrait, un discours visant à vouer aux gémonies de tels endroits : elle lui permet surtout de souligner son désir de conformité, son souhait - jamais exaucé - d'arriver à se déplacer normalement dans ces espaces pourtant dûment balisés et organisés en vue de faciliter la circulation de leurs usagers. S'il est un grand thème qui structure pour ainsi dire tous les recueils de Houellebecq, c'est bien celui de l'amour. Chez ce poète, la force de ce sentiment trop rarement vécu est telle qu'elle coupe les amants du monde réel, les projetant dans un espace purifié et clarifié.
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Quatre poètes dans la Grande Guerre ; Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Pierre Drieu la Rochelle, Paul Eluard
Olivier Parenteau
- Presses universitaires de Liège
- 23 Octobre 2017
- 9782821896352
Quand elle n'est pas pacifique, ce qui lui arrive rarement, la poésie française consacrée à la guerre entre 1914 et 1918 est patriotique, belliqueuse, germanophobe, mensongère, scolaire. C'est là tout ce qui a été retenu d'elle par l'histoire, cela peut se comprendre et, pour l'essentiel, cela n'est pas faux. Le présent essai revient sur ce corpus méconnu et désormais malaimé tant il est dévoré par la guerre. Il propose une vue synthétique des événements et une lecture serrée d'oeuvres poétiques qui, pour être mobilisées et par conséquent « en guerre », n'en sont pas moins absolument modernes. Leurs auteurs ? Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Pierre Drieu la Rochelle, Paul Éluard, mais aussi André Breton, Blaise Cendrars et Philippe Soupault. Chacun aura cherché une forme capable de dire cette guerre inouïe, jamais vue, qui défie au propre comme au figuré cette bien nommée folle du logis, l'imagination, pour tenter de dire ce que deviennent, au coeur de l'horrible, le temps, l'amour, la pensée, l'espérance. Toute la lyre va au front et fait en sorte que les outrances de la Grande Guerre passent à la littérature avec audace et inventivité, mais aussi avec sensibilité et humanité.
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Tangence. No. 118, 2018
Isabelle Daunais, Michel Biron, Cecilia Benaglia, Yan Hamel, Olivier Parenteau, Jolianne Gaudreault-Bourgeois
- Tangence - Tangence
- 24 Octobre 2024
- 9782925015024
C'est un fait connu, souvent étudié dans ses tenants mais curieusement peu dans ses aboutissants : le roman est un genre sans règles autres que tacites. Si le moment de sa naissance est l'objet d'infinis débats, tant ses origines se perdent dans un lacis de formes anciennes ou peuvent être rapportées à des événements (le passage à la langue romane, l'avènement des Temps modernes) ou des oeuvres (Don Quichotte, Robinson Crusoé, La princesse de Clèves) qui en marqueraient sinon le véritable commencement tout au moins le commencement symbolique, la question de sa suite ou plus exactement de sa poursuite reste un chantier encore largement ouvert. Comment, en effet, le roman se transmet-il, en l'absence d'un cadre poétique fixe, comme une forme toujours disponible et toujours vivante ? L'étude de Thomas Pavel sur La pensée du roman apporte à ces questions plusieurs réponses, au premier chef celle qui constitue l'objet même de son livre : le roman se maintient dans le temps par sa tâche, à la fois spécifique et inépuisable, de mettre en scène les mondes idéaux que nous imaginons pour guider nos vies. Mais une autre réponse, non moins importante, traverse toute l'étude. Le roman, suggère Thomas Pavel, se transmet de façon « coutumière ».
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Études littéraires. Vol. 45 No. 1, Hiver 2014
Claudia Bouliane, Nathalie Piegay-Gros, Dominique Massonnaud, Olivier Parenteau, Johanne Le Ray, Katerine Gosselin, Bern
- Département des littératures de l´Université Laval
- 20 Avril 2016
- 9782920949546
Ce dossier d'Études littéraires veut faire ressortir les principaux axes de la réflexion sur le roman menée par Aragon tout au long de sa vie, en l'abordant fondamentalement comme celle d'un théoricien/praticien. Ses écrits sur le roman prennent des formes diverses (essais, préfaces, entretiens, correspondances, articles, conférences) et sont consacrés aussi bien aux romans des autres qu'aux siens propres. L'analyse de ces textes permet d'apprécier les constantes et les invariants de la « pensée romanesque » d'Aragon, d'identifier certaines lignes de force de sa réflexion. C'est bien là l'objectif de ce dossier : faciliter la circulation dans le vaste ensemble des textes où se développe la conception aragonienne du roman.
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Spirale. No. 260, Printemps 2017
Leandro Colling, Antonio Dominguez Leiva, Gilles Lapointe, Olivier Parenteau, Ariane Santerre, Guylaine Massoutre, Cassi
- Spirale magazine culturel inc.
- 7 Décembre 2017
- 9782924359174
Intitulé Art et savoir, le dossier de cette édition du printemps 2017 reprend les réflexions philosophiques de Foucault et Adorno en ce qui concerne le jugement d'une oeuvre artistique. Comment concevoir la participation de l'art au renouvellement d'un propos sur la connaissance? Que nous apportent les sciences cognitives en la matière? Le numéro nous offre également un retour sur la correspondance de Marcelle Ferron avec sa famille; sur la surprenante controverse entourant la récente création de Dave St-Pierre, Suie; sur l'ultime dernière bande dessinée de Tardi sur les charniers de la Première Guerre mondiale, Le Dernier assaut. Un essai signé Maxime Decout aux éditions de Minuit amène Cassie Bérard à s'intéresser à la question brûlante de l'imitation en littérature. Quant au portfolio et à la couverture, ils sont consacrés à Nadia Myre, artiste de la nation Kitigan Zibi Anishinabeg, qui aborde dans son travail les questions à la fois personnelles et politiques de la mixité identitaire et de la violence coloniale à l'égard des Autochtones.
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Spirale. No. 273, Automne 2020
David Turgeon, Charlotte Biron, Brigitte Faivre-Duboz, Olivier Parenteau, Manon Plante, Gabriel Proulx, Michael Trahan
- Spirale magazine culturel inc.
- 11 Décembre 2020
- 9782924359389
« [...] s'il arrive à la poésie de passer pour une reine sans royaume, cette dernière n'en est pas pour autant découronnée. » (Brigitte Faivre-Duboz et Olivier Parenteau) Dirigé par Brigitte Faivre-Duboz et Olivier Parenteau, ce dossier de la revue Spirale est consacré à la poésie, plus particulièrement aux discours critiques qui tentent de la penser en France, au Québec et aux États-Unis (avec des recensions de Manon Plante, Gabriel Proulx, Olivier Parenteau, Michaël Trahan, Pierre Popovic, Laurence Ouellet-Tremblay et Sara Danièle Bélanger-Michaud). Ce numéro contient également un essai sur la critique signé David Turgeon, un entretien que l'artiste sonore Chantal Dumas a accordé à Charlotte Biron, un portfolio consacré à Jean-Sébastien Vague signé Patrice Loubier, et les critiques de Michaël Blais, Éric Debacq, Pierre Popovic, Camille Anctil-Raymond, Laurence perron, Émile Bordeleau-Pitre, Guillaume Asselin, Ginette Michaud, Isabelle Décarie, Jean-Pierre Vidal, Michel Peterson, Simon Levesque, Caroline Loranger et François Jardon-Gomez. (source: Spirale)