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Patrick Besson
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Pour recouvrer son honneur, un homme se venge de son ancien employeur. Sa méthode : le battre dans toutes les disciplines. L'humiliation comme châtiment.
Les protagonistes : une épouse, des enfants, un cousin sorti de prison, une amante. Qui lit Corneille. Tout Corneille, l'immense tragédien.
Et puis un meurtre, sordide. L'arme du crime : une scie, à moins que ce ne soit une hache. Lorsque son ennemi est découvert décapité dans sa chambre d'hôtel, il est difficile de ne pas paraître suspect. Plus encore si on a rendu visite à la victime la nuit précédente. Mais est-on pour autant l'assassin ? Ce sera au commissaire Bourbeillon de trancher.
Dans ce huis clos burlesque sur fond de tragédie classique, Patrick Besson détourne avec habileté et humour les codes du polar. Remontant chronologiquement l'oeuvre du dramaturge à mesure que l'énigme se complexifie, il en vient à nous suggérer cette question : et si Corneille était l'inventeur du thriller ? -
Albertine Sarrazin, la fugitive
Patrick Besson
- JC Lattès
- Littérature française
- 10 Janvier 2024
- 9782709660181
Abandonnée à sa naissance en Algérie, fugueuse, voleuse, prostituée, emprisonnée pour vol et tentative de meurtre, condamnée à sept ans de détention, évadée de prison un an et demi plus tard... Albertine Sarrazin est arrêtée de nouveau et ainsi de suite jusqu'à la parution, en automne 1965, de ses deux premiers romans écrits derrière les barreaux : L'Astragale et La Cavale. Cet être de rupture, tant de fois mis aux arrêts mais jamais arrêté dans son élan vital sauf par la méde-cine, avait tout pour me fasciner. »
Patrick Besson qui aime se pencher sur les êtres à part, singuliers, irréguliers, différents, brosse dans Albertine, la prisonnière un portrait ému et passionné de cet écrivain prodige et de cette femme inouïe. -
« Le monde vit un grand spectacle permanent, mélange de cirque et de concert de klaxons. Dès l'adolescence, je me suis installé dans le confort ricanant de l'écriture pour l'observer. De décennie en décennie, je suis arrivé tant bien que mal à l'année 2010, date à laquelle commence ce nouvel ouvrage écrit entre 2010 et 2020, à raison de deux feuillets hebdomadaires pour Le Point. Les événements comptent peu, sauf les morts. Les partis sont pris.Guerres et soirées, élections et vacances, amours et désenchantements, villes et mers (et même un peu de Seine-et-Marne) : toute ma vie y est accrochée, comme Don Quichotte sur les ailes d'un moulin de la Manche. J'écris mes articles comme des romans et mes romans comme des articles : Dieu reconnaîtra les saints. J'ai d'abord écrit dans les journaux pour sortir de chez moi afin d'aller au journal, jusqu'à ce que le fax, puis le mail m'intiment de rester à la maison derrière un bureau que je n'ai pas. Des années que j'écris sur un canapé : le lieu de la mort de Pouchkine. » P. B.
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Le roman de la femme quittée est un topos de la littérature française, plus rares sont les romans de l'homme quitté dans sa vieillesse par une femme jeune.
« Le bonheur ancien m'étouffe. Il me chasse du présent, m'interdit l'avenir » : Lucien, un romancier français de mère turque, âgé de 68 ans, est dans un état de douleur hébétée depuis qu'il a été abandonné par sa femme Zoé, éditrice romancière d'origine italienne de 33 ans.
La tristesse brouille la chronologie du passé. En chapitres brefs, Lucien reconstitue la ronde de sa petite « bande de Saint-Germain des Prés », composée de trois amis sexagénaires en couple avec de jeunes trentenaires qui se trouvent être toutes écrivaines : l'ami de jeunesse Bob, chanteur célèbre, partage la vie de la jeune russe Natacha ; les deux éditeurs de Lucien, Eric et Guillaume, vivent respectivement avec Gwendoline, slovaque d'origine congolaise et Maria, grecque.
La solitude, l'abandon, la mort qui rôde, l'écriture pour survivre, les jeux de l'amour et du hasard, les combinaisons et combinatoires possibles entre écrivain(e)s et éditeurs/trices, la folie des prix littéraires, le caractère incestueux du petit monde des lettres parisien : autant de thèmes abordés ici sur un registre tour à tour désespéré et comique par un Besson à la dévastation tonique, particulièrement en verve dans l'autodérision et le lâcher-prise, et qui garde intact son sens de la formule (« l'italienne a été mon ambulance avant d'être mon corbillard »... « la vieillesse est une adolescence sans avenir »... « la passion : comédie pas intelligente qui tourne mal »...) -
Mais le fleuve tuera l'homme blanc
Patrick Besson
- Fayard
- Littérature Française
- 26 Août 2009
- 9782213653822
À bord de l'avion Paris-Brazzaville, Christophe, cadre dans une grande compagnie pétrolière, reconnaît une passagère : Blandine de Kergalec, officier de la DGSE ayant quitté le service Action deux décennies plus tôt après un scandale. Passionné d'espionnage, Christophe la suit dans la capitale congolaise. Il surprend sa rencontre, dans un dancing au bord du fleuve, avec un militaire rwandais. Le jeune homme se trouve alors impliqué dans un règlement de comptes brutal, à multiples facettes. Par un jeu troublant de flash-backs et de points de vue alternés, l'auteur piège son lecteur dans un labyrinthe qu'il ne sera pas près d'oublier.
Patrick Besson propose un tableau fascinant de l'Afrique subsaharienne, espace du romanesque intense, où chacun considère autrui comme une source inépuisable de légendes, de mystères, de pouvoirs occultes. Description détaillée et fiévreuse de la jungle urbaine équatoriale, thriller politique, roman d'amour et de colère, Mais le fleuve tuera l'homme blanc se présente comme l'oeuvre la plus accomplie d'un auteur qui, depuis son premier livre paru en 1974, quand il avait dix-sept ans, n'a cessé d'étonner par ses ouvrages, ses chroniques et ses engagements. -
Les années Isabelle
Patrick Besson
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 13 Janvier 2010
- 9782755504002
« Les années Isabelle, les années 80 vues par un écrivain qui va quitter sa femme Isabelle. Épisodes : un service militaire peu militaire en Allemagne, une douloureuse et désopilante expérience théâtrale dans le quatorzième arrondissement de Paris, un voyage d'études dans l'URSS de Mikhaïl Gorbatchev et un voyage de rêve dans l'Irlande de Michel Dion, une liaison courte mais heureuse avec une hôtesse de l'air débutante, et pour finir un séjour bousculé, sensuel, angoissé et tendre dans ce qui était encore la Yougoslavie avec ce qui était encore une jeune étudiante en philosophie : F. »
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« Nice des amours, des amitiés, des souvenirs, des lectures. À peine française. Tout juste balnéaire. Exil pas toujours doré pour des milliers d'artistes. Nice enchantée, neurasthénique, dansante, angoissée, érotique.
Le besoin de Nice est naturel, comme un produit bio. Il aura occupé, avec d'autres petites manies, les trente dernières années de mon existence insolite. La ville résume les doutes que j'ai sur tout, elle est un repaire métaphysique. Je ne pourrais pas vivre bien sans elle, j'ai trop besoin de ses automnes. J'ai tenté de l'enfermer dans ce livre pour l'avoir toujours sur moi, comme un médaillon ou un gilet pare-balles. C'est une protection un peu matérialiste, un plafond de verre à ne pas briser. »
P. B. -
Nés sur les rives du Danube et de la Save, au début du siècle dernier, Milos et Srdjan sont frères et amis mais ne se ressemblent guère. Moustaches de mercenaire mélancolique, Milos a la puissance du soldat avant l'assaut. Longue taille et charme de l'indolence, Srdjan est un poète sans oeuvre. Les deux Serbes, qui retrouvent leur cousine Milena dans un Paris trop civilisé, voient la capitale du haut de leur innocence.
Qu'est-ce que l'esprit français entre le boulevard des Italiens et le Café anglais ? Qu'est-ce que Paris pour un paysan du Danube ? Srdjan assiste à la première d'Hermani et porte le gilet rouge. Milos se heurte aux manières hypocrites des salons romantiques. La blonde Milena ne sait qui aimer.
De Belgrade la provinciale à Londres couleur de suie, du faubourg Saint-Germain aux prostituées d'Anvers, de Bruxelles l'aventurière à l'Est américain, Patrick Besson a écrit la fresque enfiévrée et chatoyante du dix-neuvième siècle. Rapins et grisettes, profiteurs et écrivaillons croisent ici un Balzac toujours pressé ou un Nerval délicieusement rêveur. C'est aussi un roman d'amour et de gloire, de cynisme et de passion, de mots et d'actes. -
Nouvelle galerie
Patrick Besson
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 16 Octobre 2013
- 9782755505436
« L'époque : fin du XXe siècle, début du XXIe. Le lieu : presque toujours Paris. Les rencontres : une photographe (Bettina Rheims), une actrice (Vanessa Paradis), un académicien (Jean d'Ormesson), un acteur (Jean Yanne), une princesse (Charlotte Casiraghi), une Russe (Elena Lenina), une romancière (Françoise Sagan), un mensuel (Playboy), deux académiciennes (Élodie Frégé et Sofia Essaïdi), une fille (Mazarine Pingeot), une star (Sophie Marceau), un photographe (Helmut Newton), un juré Renaudot (Frédéric Beigbeder), un festival (Cannes), une comédienne (Emmanuelle Seigner), un mort (Jacques Martin), une ex-première dame (Carla Bruni), un biographe (Patrick Poivre d'Arvor), une pop star (Michael Jackson) et une cinéaste (Maïwenn), le tout écrit dans ce style endiablé que mes lecteurs connaissent bien et que j'invite mes non-lecteurs à découvrir. » Patrick BessonGrand Prix du roman de l'Académie française pour Dara, Prix Renaudot pour Les Braban, Patrick Besson est membre du jury Renaudot et collabore au Point. Il est notamment l'auteur de Come Baby (Mille et une nuits) et de Puta madre (Fayard).
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" L'écrivain est un lâche. La preuve : il écrit. S'il était courageux, il vivrait. Par peur des coups du sort, il se met à l'écart. C'est un juge de touche : il court d'un bout à l'autre du terrain de foot sans pouvoir y pénétrer pour taper dans le ballon de la vie. Écrire et vivre sont des activités contradictoires, c'est pourquoi les gens qui vivent ne savent pas écrire. C'est le travail d'une vie. D'une vie de lâche. "Patrick Besson
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Et la nuit seule entendit leurs paroles
Patrick Besson
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 2 Avril 2008
- 9782755502534
Stuttgart, février 1875. Verlaine est venu attendre Rimbaud dans sa chambre pour lui parler. Depuis le coup de feu de Bruxelles, les deux poètes ont bien changé : Rimbaud a décidé de se lancer dans le « business » et d'abandonner la poésie, qui n'était qu'une grande plaisanterie, tandis que Verlaine a trouvé Dieu et arrêté de boire, découvertes qu'il aimerait faire partager à son ancien amant. Patrick Besson imagine dans ce dialogue absurde et hilarant ce que les poètes auraient pu se dire lors de leur dernière rencontre avant que Rimbaud entame sa deuxième vie, celle d'un infatigable voyageur.
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Un événement extraordinaire, dans la ville moyenne de Y, située entre Bordeaux et Arcachon : le club de football - le YFC - est, pour la première fois depuis plusieurs années, remonté en L2 (deuxième division). Le président a engagé un nouvel entraîneur pour assurer le maintien et même viser la L1 (première division). Cet entraineur, c'est Elvis, soixante-et-un ans, motard, ancien joueur de l'équipe de France, veuf, lettré. Ce qu'on lit, c'est son journal intime. Lors du premier match disputé par le YFC en L2, Elvis tombe amoureux de l'épouse d'un joueur, Inès, de trente ans moins âgée que lui. Cette situation tendue sera à l'origine de divers drames, retournements et quiproquos se succédant à un rythme footballistique élevé jusqu'au suspens final : Inès est-elle la propre fille d'Elvis et le YFC réussira-t-il, sous l'égide de son entraineur, à rejoindre l'élite du championnat ? Ce roman très contemporain est une radiographie acide et souriante - la manière Besson, qu'on retrouve dans Les frères de la consolation, La présidentielle et Cap Kalafatis, ses précédents ouvrages parus chez Grasset - du monde coloré du sport et de la folle province française, en même temps qu'un traité sur l'amour dans un couple que trente ans séparent.
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Pense-bêtes ; sorties
Patrick Besson
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 23 Mars 2016
- 9782755506846
« Je n'aime pas beaucoup sortir, mais j'aime penser. Ou l'inverse : je n'aime pas beaucoup penser mais j'aime sortir. On sort trop et on ne pense pas assez. Ou l'inverse : on pense trop et on ne sort pas assez. Peut-être écrirai-je un jour un traité de l'inversion dont le sujet ne sera pas l'homosexualité mais la contradiction. Toute chose est-elle égale à son contraire ? Ce sera la première question posée
sur le rebord de la baignoire, avant de penser à sortir. Je suis beaucoup sorti et j'ai peu pensé. Ou j'ai beaucoup pensé et je suis peu sorti. Ce recueil en deux parties est le résultat de plusieurs années de sorties et de pensées,
tentative de retrouver et de conserver le temps perdu à sortir et à penser. »P. B.
Patrick Besson est né le 1er juin 1956 à Paris. Il fait son service militaire au 1er régiment de spahis et siège au jury du prix Renaudot. Parmi ses romans parus aux éditions Mille et une nuits, Marilyn Monroe n'est pas morte, L'Orgie échevelée, La Titanic et Come Baby (prix Duménil). Il est chroniqueur au Point. -
Elle a un problème, Julie : les hommes la quittent mais ne lui disent jamais pourquoi. Lors d'un séjour chez ses parents dans les Pyrénées, elle rencontre un jeune inspecteur du fisc, qui l'a quittée le jour de leurs fiançailles. Sans lui dire pourquoi. Mais nous qui avons lu le livre, on sait pourquoi !
Dis-moi pourquoi est aussi la peinture - au pistolet dirait l'auteur - d'une bourgeoisie décomposée, burlesque, égoïste, morale, et ainsi que le montre la fin du livre, complètement folle. -
Marc Martouret, jeune banquier né d'une mère russe antisoviétique et d'un père communiste français, porte en lui ces deux personnes énigmatiques dont on découvrira les secrets tout au long du roman qui nous emmène du Paris de Lénine en 1908 au Moscou de Poutine en 2015, ainsi que dans l'URSS de Brejnev pour le cinquantième anniversaire d'octobre 17. L'épopée révolutionnaire, ses héros et ses martyrs, ses exploits et ses crimes, ses nombreuses ambiguïtés, sont ressuscités au fil des pages. Trois histoires d'amour se croiseront et seule la plus improbable d'entre elles réussira. Tout le pouvoir aux soviets est aussi une réflexion, chère à l'auteur, sur les rapports entre le pouvoir politique quel qu'il soit et la littérature. Le titre est de Lénine et on doit la construction aux célèbres poupées russes.
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Des écrivains d'Afrique (Calixthe Beyala, Alain Mabanckou, Saphia Azzeddine, Tierno Monénembo, Henri Lopes), François Truffaut et la Nouvelle Vague, dix-neuf mois de critiques cinématographiques dans Lui, des leçons de style à l'intention du Monde des Livres, une étude d'Actes Sud, trois déplacements (Russie, Serbie, Tunisie), des femmes (Eva Braun, Julie Gayet, Madeleine Zepter), quelques éloges funèbres (Henry James, Léon Tolstoï, Ellery Queen, Pierre-Jean Remy, Albertine Sarrazin, Gérard de Villiers, Gabriel García Márquez, Ian Fleming, Guy des Cars) et divers écrits intimes, dont une complainte à l'occasion du soixantième anniversaire de l'auteur.
Le titre est de Céline qui ne l'a jamais utilisé, alors je le lui ai pris. -
L'orgie échevelée
Patrick Besson
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 10 Mai 2006
- 9782755502367
« Au bout de quelques secondes, elle comprend comment il va lui faire l'amour, et elle sourit, et il comprend qu'elle voulait, dans le secret de son sentiment dément et sans doute blessé pour lui, que c'était ainsi qu'il le lui fasse, bien posé sur elle comme une couverture de l'armée, l'enveloppant de toute sa vieille et lourde graisse d'écrivain célèbre, chaud, lent, silencieux et passionné. Il s'enfonce en elle comme on enfonce une lame dans une boîte de conserve. Elle soupire d'aise ou de soulagement, il ne parvient pas à décider, de toute façon il s'en fout, l'important est qu'elle soupire. »
Quand une star du X rencontre un mandarin des lettres, Patrick Besson raconte. -
Au milieu du XIIIe siècle, à Paris, un poète-jongleur vieillissant et son jeune ami écolier tombent amoureux de la même prostituée palestinienne dans un bordel de la rue Bordelle, l'actuelle rue Descartes. Non loin de là, dans son palais de la Cité, Louis IX, le futur Saint-Louis, prépare sa prochaine croisade. Saint-Sépulcre ! raconte aussi la vie d'un chevalier errant entre Péronne, Chypre, Aigues-Mortes et Constantinople. Ainsi que la prise et l'occupation, un siècle et demi plus tôt, de Jérusalem.
Dans la lignée de Dara (Grand Prix du Roman de l'Académie française, 1985), La Statue du Commandeur (1988), La Science du baiser (1997) et Les Frères de la consolation (1998), Patrick Besson donne, avec Saint-Sépulcre !, sa vision toujours tourmentée, insolite et gourmande de l'Histoire et des histoires. -
«C'est Boutonnat qui a trouvé le corps. Boutonnat : mon pire ennemi.
Je sais de source sûre que son grand-oncle Richard Esménard - l'oncle de sa mère Gisèle, née le 2 juillet 1945 à Granville (Normandie) - a été dans la LVF dès l'été 1943. Il avait l'abonnement n° 35 432 de Je suis partout. Un jour, je déballerai tout ça, il faudra bien alors que Boutonnat s'explique sur sa famille.» -
Marilyn Monroe n'est pas morte
Patrick Besson
- Fayard/Mille et une nuits
- Littérature
- 30 Août 2006
- 9782755502350
Marilyn Monroe n'est pas morte.
John Kennedy n'a pas été assassiné à Dallas.
Et les Américains n'ont pas marché sur la lune.
Dans ce nouveau roman, Patrick Besson vous explique pourquoi.
Et vous allez le croire. -
Contre les calomniateurs de la Serbie
Patrick Besson
- Fayard
- Littérature Française
- 19 Septembre 2012
- 9782213673035
Longtemps ses adversaires en ont rêvé - à moins que ce ne soit l'inverse. Il l'a fait. Patrick Besson, qui passe pour l'un des hérauts de la passion dite proserbe, a constitué lui-même le dossier qui l'accable. Chef d'inculpation : défenseur d'une cause indéfendable. Composition : par ordre chronologique, tous les textes, chroniques, relations de voyage en Serbie ou en Bosnie, poèmes, discours, écrits produits pendant les guerres en ex-Yougoslavie, de 1995 à 1999, du conflit en Bosnie à celui au Kosovo.
Confrontés aux pièces ici rassemblées, plus de quinze ans après les faits, il n'est pas exclu que les accusateurs en viennent à réviser leur jugement... Car, il faut bien le dire, en 1995, Patrick Besson était entré à reculons dans la bataille des bonnes consciences médiatiques, qui déjà faisait fureur. « L'ennui avec les bons sentiments, c'est qu'ils conduisent tout droit aux mauvais », avait-il noté, d'emblée, un sourire goguenard entre les lignes. Avec les années, il ne se départit pas de ce détachement ironique - c'est peut-être là sa faute la plus grave -, mais ne cessa de monter de plusieurs crans dans le grinçant. C'est que cette guerre, si affreuse, a d'abord été une guerre d'écrivains (tous les protagonistes croates, serbes, bosniaques avaient eu des prétentions littéraires, à commencer par Milosevic), qu'il n'y en a pas de pire, et qu'elle s'était prolongée par des guerres d'écrivains à Saint-Germain-des-Prés. -
Deux frères et une femme. Gilles, l'aîné, est un journaliste art-de-vivre, et son cadet Fabien une star de cinéma. Ils se retrouvent chaque dimanche dans la maison de leur mère, à Marolles-en-Brie. Où le comédien présente à sa famille, lors du réveillon de Noël, celle qu'il a choisie pour épouse : Annabel. Dont Gilles devient aussitôt obsédé. Mais obsédé de quoi au juste ? De prendre quelque chose à son frère qui, avec ses succès, lui a volé son droit d'aînesse ? D'être enfin, pour la première fois de sa vie, le préféré des deux ? De déchiffrer le caractère d'Annabel, vestale au comportement trouble et aux mobiles obscurs ?
Belle-soeur nous entraîne dans le sillage de personnages tendres, subtils et imprévisibles entre lesquels un terrible drame finira par éclater. Captivant. -
Déplacements porte bien son nom : Patrick Besson est allé durant des périodes plus ou moins longues d'un lieu à l'autre (Bangkok, Varsovie, Zarzis, Gand, USA, Brazzaville, Téhéran, Nice, Gennevilliers, Saint-Amand-les-Eaux, Mauves-sur-Huisne, Paris, Marrakech, Casablanca, Rabat, Cancún, Belgrade).
De ses voyages, il revient la plume riche d'anecdotes où se mêlent portraits et faits divers et dont il tire parfois des considérations politiques imprévues autant que dérangeantes. Une pensée qui ne ressemble à aucune autre émerge au-delà de l'ironie et du brio. Ici, le déplacement n'est pas que géographique, il participe d'une jubilation mentale dont la verve n'est jamais gratuite, l'auteur nous donnant de surcroît un aperçu de son engagement littéraire et affectif. L'éloge côtoie la critique dans un style qui garde la vivacité d'un premier coup d'oeil avide de réflexion. En quelques lignes, l'ébauche devient une oeuvre. -
Dans Sarkozy à Sainte-Hélène, Patrick Besson déploie son inventivité subtile et mordante. En faisant se rencontrer par-delà les siècles les personnalités les plus improbables (Nabilla et Lacan, Charlot et des migrants), il défie le temps et la bienséance. Dans ce délicat rôle d'équilibriste, l'auteur fait mouche : il possède plus que jamais l'art de surprendre son monde et un sens aigu du ridicule contemporain.