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Sarah Louise Pelletier Morin
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Les fleurs possèdent cette qualité exceptionnelle d'être adéquates partout, en toutes circonstances et dans tous les décors, et cette aisance à habiter les lieux les distingue de toutes les autres formes de vie. Elles sont si répandues que la plupart passent inaperçues, ce à quoi veut remédier Le marché aux fleurs coupées, en les rendant visible une à une.
Au détour d'un cheminement délicat et immatériel, Sarah-Louise Pelletier-Morin part à la recherche de l'essence de la fleur et confectionne un herbier poétiquement précis aux facettes multiples, tant intimes, biologiques, économiques, historiques que spirituelles. Déconstruisant la métaphore traditionnelle qui associe fleur et femme, elle fait le pari d'une façon autre d'être au monde, esquisse une poésie de soi et de la finitude du vivant. Entre l'humus de nos racines et l'haleine de vie qui nous porte, ce livre impose une écriture qui s'élève dans l'affirmation de sa force fragile. -
Mythologies québécoises
Sarah-louise Pelletier-morin
- Éditions Nota bene
- Penser avec les mains
- 22 Septembre 2021
- 9782895187745
Je suis née entre le débat constitutionnel et le référendum de 1995 sur l'indépendance du Québec. J'ai grandi avec l'idée que le Québec était une société distincte, libre et capable d'assumer son destin. S'il a toujours été évident, à mes yeux, que le peuple québécois avait une identité forte et un caractère propre, il me semble encore aujourd'hui laborieux de décrire avec précision cette spécificité sans revenir inlassablement aux mêmes lieux communs : la langue française, le statut politique de la province, le Code civil, le passé catholique, l'hiver, le hockey ... Pourtant, la culture québécoise ne recouvre-t-elle pas un nombre extrêmement riche et diversifié de lieux, paroles, images, qui nous fédèrent et nous distinguent comme peuple ? De quoi parlet-on, au juste, lorsqu'on évoque la « culture québécoise » ?
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Les écrits. No. 169, Automne 2023
Frederique Bernier, Elise Turcotte, Genevieve Boudreau, France Mongeau, Gerald Gaudet, Dia
- Les écrits de l´Académie des lettres du Québec
- 24 Octobre 2023
- 9782924558591
«J'hésite entre deux attitudes: considérer la planète comme ma maison un foyer et un jardin, chers et familiers ou comme une dure terre d'exil sur laquelle nous ne serions que des hôtes de passage», écrit Annie Dillard dans Apprendre à parler à une pierre. Entre ces attitudes opposées dont la perception des lieux renvoie aux images bibliques de l'Eden et de la terre de Caïn (la maison ou l'exil, l'enracinement ou l'errance, le familier ou l'hostile), il se pourrait bien que les textes de Dillard, comme ceux de ce numéro d'automne des Écrits, n'invitent pas à choisir. Peut-être s'agit-il en effet plutôt de frayer une troisième voix, celle de l'hésitation, justement, qui rendrait attentif à des manières encore inédites, encore à inventer, de l'habiter?
En essai, poésie, récit et théâtre, lisez les textes de Élise Turcotte, Sarah-Louise Pelletier-Morin, Geneviève Boudreau, France Mongeau, Éleusis, Gérald Gaudet, Diane Régimbald, Annie Conceicao-Rivet, Sébastien Hamel, Michael Delisle, Julie Dugal, Gabriel Cholette, Kathleen Laurin-Mc Carthy, Anna Sanchez, Nadine Faraj et Marie-Eve Beaupré. -
L'Inconvénient. No. 93, Été 2023
Alain Roy, Julie Mazzieri, Francis Ouellette, Francis Levasseur, Evelyne De La Cheneliere
- L´Inconvénient
- 4 Décembre 2023
- 9782924726730
L'orgueil et la honte occupent une place de plus en plus grande dans nos sociétés déchirées entre des exigences de réussite et de droiture morale. De la honte de l'échec à la honte de la victime, des rituels de repentance aux pratiques artistiques prônant la vertu, les collaborateurs·rices de ce dossier explorent l'emprise de cette nouvelle dynamique psychologique sur nos vies.
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L'Inconvénient. No. 94, Automne 2023
Mathieu Belisle, Martine Beland, Dominique Garand, Louis Hamelin, Perrine Leblanc, Yan Ham
- L´Inconvénient
- 4 Décembre 2023
- 9782924726778
L'Inconvénient lance son numéro 94 | «Peut-on encore voyager ?». Quelque chose semble avoir basculé dans notre rapport au voyage. Prendre l'avion pour un voyage d'affaires ou d'agrément nous donne mauvaise conscience. Certains choisissent ainsi de ne plus changer d'air ou de pratiquer le tourisme local. Serions-nous entrés dans une nouvelle ère où chacun ira plus volontiers vers soi que vers l'Autre ? Que signifie voyager lorsque l'ailleurs est à portée de clic sur nos ordinateurs ? Voit-on émerger de nouvelles façons de voyager ?
