Le roman : Ils sont deux, soie blonde parmi le compact brun de la famille : Solete, la dernière-née, prise d'une passion farouche pour Sabias, le père, à la fois proche et lointain dans cette ville où les cafés sont autant de chemins d'aventures. Deux parmi sept, une famille, où l'on s'aime pourtant mais toujours à rebours. Les uns sont pour l'ordre et la loi, Sabias aime l'alcool, les mots, la liberté. Le plus remarquable reste la cohésion, malgré tout, du groupe familial, autour de Sabias, jamais pourtant centre de conscience, dans ce roman un peu tournoyant plein d'odeurs, de couleurs et rythmé par le chant à peine audible du Midi profond.

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Lilou aime l'odeur du café, le chemin de l'école et le rire si rayonnant de sa mère. Sa vie à la campagne s'écoulerait paisiblement s'il n'y planait l'ombre de la guerre et l'absence de son père. On lui a dit qu'il était mort. Pourtant...

La vieille Hortense, surnommée l'Hortensia, est retrouvée inanimée un matin dans sa maison au bout du village, et hospitalisée. Chez les habitants, la rumeur se réveille alors, enfle et s'installe dans les esprits : la vieille cache un trésor ! Mais quel trésor ? Proches, moins proches, chacun rêve, s'interroge et fantasme sur ce magot. Mais c'est une richesse inattendue qui va surgir, une richesse distillée au gré des paroles de l'Hortensia, au gré d'écrits découverts par hasard... Dans ce roman gorgé d'odeurs et de couleurs où les choses se cachent derrière les choses, l'Hortensia délivre un beau message de liberté. Ce qu'elle dévoile d'elle-même incite chacun à se révéler.

Le siècle débute à peine. Dans les Corbières comme à Paris, on s'aime, on rit, on pleure. C'est la Belle Époque ! Puis, viennent la révolte des vignerons et la Grande Guerre qui vont laisser derrière elles des corps mutilés, des esprits traumatisés et, dans chaque famille, des blessures indélébiles. La Maison sur la Colline raconte l'incroyable quotidien de deux familles prisonnières de leur temps. Pourtant, peu à peu, passé le chaos, les rêves repeuplent les nuits et le bonheur tente de refleurir... Par petites touches pointillistes, Simone Salgas fait vivre des personnages attachants et décrit pour nous un pays sauvage et beau. La Maison sur la Colline n'est jamais bien loin, comme un bout de Paradis, un refuge où l'on aime à reprendre son souffle. Lire la suite Fermer