Filtrer
Rayons
Formats
Prix
Sophie Divry
-
La condition pavillonnaire nous plonge dans la vie parfaite de M.-A., avec son mari et ses enfants, sa petite maison. Tout va bien et, cependant, il lui manque quelque chose. L'insatisfaction la ronge, la pousse à multiplier les exutoires : l'adultère, l'humanitaire, le yoga, ou quelques autres loisirs proposés par notre société, tous vite abandonnés. Le temps passe, rien ne change dans le ciel bleu du confort. L'héroïne est une velléitaire, une inassouvie, une Bovary... Mais pouvons-nous trouver jamais ce qui nous comble ? Un romand profond, moderne, sensible et ironique sur la condition féminine, la condition humaine.
Sophie Divry est née en 1979 à Montpellier. Elle vit actuellement à Lyon. Après La Cote 400, traduit en cinq langues, La condition pavillonnaire est son troisième roman. -
Curiosity est seul sur Mars. Voilà des années que le robot de la Nasa travaille dans le froid, le rouge et la poussière. Mais Curiosity n'est pas un rover comme les autres. Il a besoin de se faire des amis et de parler à Dieu, cet être étrange qui vit sur Terre et qui, chaque matin, lui donne du travail.En proie à la solitude, Curiosity s'accroche à une conviction : une mission particulière l'attend. Un matin pourtant, il comprend que sa mort est programmée. Le doute l'envahit. À quoi bon avoir vécu, si on est privé de destin ? Désespéré, il commence à écrire son testament. Les trois nuits suivantes seront pleines de révélations.Dans ce testament tendre et extraterrestre, Sophie Divry interroge notre solitude, notre humanité et le désir de transcendance.Suivi d'une nouvelle inédite L'Agrandirox.Sophie Divry est née en 1979 à Montpellier et vit actuellement à Lyon. Son premier roman, La Cote 400 (Les Allusifs, 2010 ; 10/18, 2013) a été traduit en cinq langues. Chez Notabilia, elle publie Journal d'un recommencement en 2013, puis La Condition pavillonnaire en 2014, qui reçoit la mention spéciale du Prix Wepler. Il sera suivi de Quand le diable sortit de la salle de bain (2015 ; J'ai Lu, 2017) et d'un essai : Rouvrir le roman (2017 ; J'ai Lu, 2018). Trois fois la fin du monde est son cinquième roman. Sophie Divry est également chroniqueuse dans l'émission « Des papous dans la tête » sur France Culture.
-
Après un braquage avec son frère qui se termine mal, Joseph Kamal est jeté en prison. Gardes et détenus rivalisent de brutalité, le jeune homme doit courber la tête et s'adapter. Il voudrait que ce cauchemar s'arrête. Une explosion nucléaire lui permet d'échapper à cet enfer. Joseph se cacheau dans la zone interdite. Poussé par un désir de solitude absolue, il s'installe dans une ferme désertée. Là, le temps s'arrête, il se construit une nouvelle vie avec un mouton et un chat, au coeur d'une nature qui le fascine.
Trois fois la fin du monde est une expérience de pensée, une ode envoûtante à la nature, l'histoire revisitée d'un Robinson Crusoé plongé jusqu'à la folie dans son îlot mental. L'écriture d'une force poétique remarquable, une tension permanente et une justesse psychologique saisissante rendent ce roman crépusculaire impressionnant de maîtrise.
« Au bout d'un temps infini, le greffier dit que c'est bon, tout est en règle, que la fouille est terminée. Il ôte ses gants et les jette avec répugnance dans une corbeille. Je peux enfin cacher ma nudité. Mais je ne rhabille plus le même homme qu'une heure auparavant. »
Sophie Divry est née en 1979 à Montpellier et vit actuellement à Lyon. Elle a publié cinq romans - La cote 400 ; Journal d'un recommencement ; La Condition pavillonnaire ; Quand le diable sortit de la salle de bain et Trois fois la fin du monde ainsi qu'un essai, Rouvrir le roman.
-
Dans un petit studio mal chauffé de Lyon, Sophie, une jeune chômeuse, est empêtrée dans l'écriture de son roman. Elle survit entre petites combines et grosses faims. Certaines personnes vont charitablement l'aider, tandis que son ami Hector, obsédé sexuel, et Lorchus, son démon personnel, vont lui rendre la vie plus compliquée encore. Difficile de ne pas céder à la folie quand s'enchaînent les péripéties les plus folles.
Après la mélancolie de La condition pavillonaire, Sophie Divry revient avec un roman improvisé, interruptif, rigolo, digressif, foutraque, intelligent, émouvant, qui, sur fond de gravité, en dit long sur notre époque.
Sophie Divry est née en 1979 à Montpellier. Elle vit actuellement à Lyon. Après La Cote 400, traduit en cinq langues, et le succès de La condition pavillonnaire, Quand le Diable sortit de la salle de bain est son quatrième roman. -
Qui, de Tristan ou Lancelot, sera proclamé meilleur chevalier du monde ? Dans ce second tome de Tristan, le héros tragique est saisi d'une sauvage folie où l'a plongé le dépit amoureux. Errant, hirsute, par les forêts sombres, il affronte pourtant un géant avant de se voir exilé par le roi Marc. Il s'en ira par les routes en quête d'aventures, jsqu'à rejoindre la Table Ronde. On assiste ici à un pas de deux entre Tristan et Lancelot, qui se danse par réputation interposée et qui vient charpenter ce livre de bout en bout, dans le tourbillon insatiable du cycle arthurien où s'affrontent l'ignominie et la grandeur, dont rigoureusement personne n'est jamais exempt. Risquer son honneur, déchoir et se relever, c'est l'huile essentielle de l'aventure, qui trouve ici son expression première.
L'auteur du Tristan est anonyme ; le manuscrit ici traduit date de la fin du XVe siècle. Préface de Sophie Divry.
Pour goûter pleinement l'oralité de ce texte, chaque tome est assorti d'une saison de podcasts, création audio originale diffusée en épisodes : http://blogs.editions-anacharsis.com/tristan/ -
« Si nous voulons changer le roman, c'est avant tout pour le plaisir. » Sophie Divry Ce livre a pour but de discuter quelques idées reçues qui pèsent sur la conscience de l'écrivain français contemporain qui, il faut l'avouer, a un lourd héritage. Cette réflexion, si elle relève avant tout de la théorie littéraire, n'a au fond d'autre but que de dire que le roman n'est pas mort, et que la littérature vaut le coup. Face aux plaintes répétées des « déclinologues » qui ne prouvent que leur propre perte de foi et laissent le lecteur dans un découragement démobilisateur, Sophie Divry propose des solutions pour refaire du roman un lieu de recherche et d'aventures. Elle partage ses idées pour une littérature plus exigeante, plus vivante et plus tenace, plus nécessaire aux auteurs comme aux lecteurs. Sophie Divry est née en 1979 à Montpellier et vit actuellement à Lyon. Après quatre romans très remarqués - La cote 400 ; Journal d'un recommencement ; La condition pavillonnaire et Quand le Diable sortit de la salle de bain - l'auteur signe son premier essai avec Rouvrir le roman.
-
À trente-quatre ans, Singer, auteur sans succès ni inspiration, obtient son diplôme de bibliothécaire. Il décide de quitter Oslo pour prendre un nouveau départ dans une ville de province où personne ne le connaît. Il y tombe amoureux d'une céramiste, Merete Sæthre. Mais après plusieurs années, leur mariage se délite. Un jour, alors qu'ils sont sur le point de divorcer, la vie de Singer bascule.
L'oeuvre de Dag Solstad se dresse contre la bêtise et la médiocrité du monde moderne. Avec humour et clairvoyance, T. Singer ne se borne pas à mettre en relief les problématiques de notre temps : il met à nu la solitude de l'homme contemporain face à une époque où tout est devenu marchandisation. Avec une lucidité ironique, Dag Solstad demande : comment peut-on, comme Singer, passer ainsi complètement à côté de sa vie ?
Un roman brillant, à la fois drôle et déchirant.
"Tout ce qui se chuchotait était vrai : Solstad est un romancier qu'il est vital de connaître." Charles Finch, The New York Times.
"Un écrivain à la plume hypnotique." James Wood, The New Yorker.
Dag Solstad est né en 1941 à Sandefjord en Norvège. Il s'inscrit dans ce courant d'écrivains norvégiens et scandinaves qui ont repris le stream of consciouness, et excelle pour sa capacité à analyser la conscience moderne. Son écriture, faite de lancinantes ritournelles, est souvent comparée à celle de Thomas Bernhard. Auteur d'une trentaine de livres, il est le seul auteur norvégien à avoir obtenu trois fois le prix de la Critique littéraire norvégienne. Il est également récipiendaire du prix de Littérature du Conseil nordique en 1989 pour Roman 1987 et en 2017, pour l'ensemble de son oeuvre, du prix nordique de l'Académie suédoise, considéré comme le "petit Nobel". Onzième roman, livre dix-huit a été traduit dans vingt-trois langues. Son seul autre roman traduit à ce jour en français, Honte et dignité (Les Allusifs, 2008), avait été nommé à sa parution au prix Femina.